(Minghui.org) Un habitant de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, qui est devenu invalide à la suite d’un accident vasculaire cérébral, fait toujours l’objet d’un harcèlement constant pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M. Wu Zhanting
En février 2022, peu de temps après le Nouvel An chinois, Wu Dali, un agent du poste de police de Xidayingzi et également un parent du pratiquant de Falun Gong, M. Wu Zhanting, est venu prendre des photos de lui, faisant semblant de s’inquiéter pour lui.
Deux membres du personnel du Bureau local de la justice sont venus quelques jours plus tard et ont également pris des photos de M. Wu. Ils ont ordonné à sa famille de signer un document en son nom, mais la famille a refusé. Les fonctionnaires ont ensuite mis le stylo dans la main de M. Wu, qui ne pouvait plus parler, pour constater qu’il ne pouvait plus tenir le stylo non plus.
Ces dernières années, les autorités locales ont continué à harceler M. Wu. Sa famille a déclaré qu’elle ne se souvenait pas du nombre de fois où quelqu’un s’était soudainement présenté à la porte et les avait harcelés. Alors que les fonctionnaires prétendaient tous se soucier de cette famille, personne ne leur a fourni d’aide : jamais.
La belle-mère de M. Wu, âgée de 87 ans, pleurait souvent pour lui. « Mon gendre est une personne très gentille. C’est très difficile à trouver. Mais il est maintenant persécuté comme ça, sans rien faire de mal », disait-elle.
La détresse de la famille
M. Wu était un homme très bricoleur. Il était capable de faire de la menuiserie, de la maçonnerie et de la peinture. Lui et sa femme, Mme Che Shuxian, pratiquent le Falun Gong et ils étaient connus pour être de bonnes personnes par leurs voisins.
Après que le régime communiste a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, le couple s’est rendu à Pékin pour faire appel pour le droit de pratiquer leur croyance. Ils ont été arrêtés et ramenés dans la ville de Chaoyang, province du Liaoning. Mme Che a été condamnée à deux ans de travaux forcés après quarante-cinq jours de détention. Sa famille a payé 6000 yuans à la police et elle a été libérée sous caution. Depuis, la famille n’a pas vécu un seul jour en paix.
Le 25 mai 2002, Huang Dianxiang du poste de police de Xiangyang a conduit un groupe de policiers pour escalader la clôture de M. Wu et arrêter le couple. Leur domicile a été saccagé et la nouvelle moto qu’ils venaient d’acheter a été confisquée.
Alors que le couple était détenu au centre de détention, leur fils, qui venait d’être admis à l’université, ne pouvait pas payer les frais de scolarité. Bien que Huang ait accepté plus tard de libérer le couple lorsque la famille lui a proposé de lui payer une somme d’argent inconnue, il a ensuite changé d’avis lorsque le couple a insisté pour pratiquer le Falun Gong. Huang a remis leurs dossiers au parquet, ce qui a entraîné la condamnation de M. Wu à quatre ans et demi à la prison de Nanshan dans la ville de Jinzhou et Mme Che à quatre ans à la prison pour femmes de Shenyang.
M. Wu a été soumis à diverses méthodes de torture dans la prison. Il a été victime d’un accident vasculaire cérébral en mai 2004 et a perdu la capacité de parler et de marcher. Sa famille a demandé sa libération conditionnelle pour raisons médicales, mais les gardiens l’ont rejetée, sous prétexte qu’il avait déjà été condamné et qu’il ne pouvait pas être libéré plus tôt. M. Wu a été gardé en prison jusqu’à la fin de sa peine, fin 2006. Après être rentré chez lui, il est resté faible et incapable de travailler. La famille comptait sur les maigres revenus de sa femme pour survivre.
Condamné à domicile
Wu Zhiwei, l’ancien chef du poste de police de Xidayingzi et un autre agent, Wang Meng ont arrêté M. Wu à trois reprises en 2017, dans le cadre de la vaste campagne de harcèlement « Frapper à la porte » ciblant les pratiquants de Falun Gong à travers toute la Chine.
Après que M. Wu a été libéré à la suite de la première arrestation (date inconnue), il a souffert de graves pertes de mémoire à cause du traumatisme de son arrestation. Quatre policiers sont revenus le 24 octobre, ont emporté son Zhuan Falun, le texte principal du Falun Gong, et l’ont emmené au poste de police pour prendre ses empreintes digitales.
Sa troisième arrestation cette année-là a eu lieu le 29 novembre lors d’une foire locale. Malgré le fait qu’il avait des difficultés à marcher, la police l’a quand même détenu au centre de détention de Chaoyang et a présenté son dossier au parquet.
Lorsque sa famille s’est précipitée au centre de détention et a demandé aux gardes pourquoi ils l’avaient accepté compte tenu de son état physique, les gardes ont répondu : « Nous devons l’accepter ; nous devons obéir à nos règles. S’il y a des conséquences, nous serons responsables. »
Quinze jours plus tard, la police a appelé la famille de M. Wu et a indiqué son intention de le libérer sous caution. En le ramenant chez lui, les fonctionnaires de la Commission locale des affaires politiques et juridiques (CAPJ), une agence extrajudiciaire chargée de superviser la persécution, ont ordonné à M. Wu de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong.
La détention et le harcèlement ont rapidement détérioré l’état de M. Wu. Pourtant, les responsables de la CAPJ et le procureur sont encore venus le harceler, lui causant encore plus de détresse mentale. M. Wu est devenu renfermé et souffrait d’incontinence fréquente.
Peu de temps après, plus de 20 agents du parquet de Longcheng et du tribunal de Longcheng ont jugé M. Wu. Beaucoup des voisins de M. Wu ont été choqués de voir comment les responsables gouvernementaux traitaient une personne aussi handicapée.
Le juge a par la suite condamné M. Wu à trois ans avec quatre ans de probation, pour « saper l’application de la loi ». Sa famille a demandé comment une personne qui ne pouvait même pas prendre soin d’elle-même sapait l’application de la loi.
Depuis lors, le membre du personnel du Bureau de la justice local a continué à harceler M. Wu et sa famille. Quand M. Wu a été hospitalisé, ils ont appelé l’hôpital, le cherchant. En raison de l’aggravation constante de son état, sa femme a dû quitter son emploi et rester à la maison pour s’occuper de lui, laissant la famille sans source de revenus.
Informations sur les responsables de la persécution :
Wu Dali (吴大力), agent du poste de police de Xidayingzi : +86-13942139934
Wu Di (吴迪), chef du poste de police de Xidayingzi : +86-15084218386
Lin Guangsen (林广森), agent du poste de police de Xidayingzi
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
M. Wu Zhanting du Liaoning arrêté à nouveau pour sa croyance
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Traduit de l’anglais
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