(Minghui.org) (Suite de la 1re partie) Avant, j’étais arrogante et j’avais une très haute opinion de moi-même. Je n’avais pas de tolérance. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa (également appelé Falun Gong) et à me cultiver selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je suis devenue compatissante.
II. Informer les gens sur Dafa et clarifier la vérité sur la persécution
Fabriquer des dépliants d’information
En 2000, les pratiquants locaux ont commencé à envoyer des lettres de clarification de la vérité au personnel travaillant à tous les niveaux des agences gouvernementales. Comme des pierres jetées dans l’océan, nous n’avons jamais reçu de réponse ou eu de retour. Après six mois, nous avons réalisé qu’en plus des agences gouvernementales et des fonctionnaires, nous devions clarifier la vérité aux personnes de tous les milieux.
Comme nous ne pouvions pas parler à tout le monde en personne, nous avons pensé à imprimer et distribuer des dépliants d’information. Comme nous étions inexpérimentés, nous ne savions pas par où commencer. Un pratiquant aisé ayant beaucoup de relations m’a présenté un ami qui travaillait dans le secteur des fournitures de bureau. J’ai rencontré la propriétaire à son bureau et nous avons convenu d’un prix pour lui acheter un petit photocopieur.
J’ai emmené mon enfant pour aller chercher le photocopieur quelques jours plus tard. Nous avons pris les transports en commun et changé d’itinéraire. J’ai remarqué qu’un jeune homme semblait nous suivre, mais toujours à distance. J’étais naïve à l’époque et je n’y ai pas prêté attention.
Ce jour-là, c’était le Festival de la mi-automne et nous nous sommes arrêtés pour acheter des gâteaux de lune pour mon enfant. Lorsque j’ai pris mon portefeuille, j’ai réalisé que les milliers de yuans que j’avais apportés pour payer la photocopieuse avaient disparu. J’étais pétrifiée. J’ai essayé de me rappeler où nous étions allés avant cet arrêt. J’étais déconcertée, car je n’avais été en contact étroit avec personne. Comment l’argent avait-il pu disparaître ? N’ayant pas d’autre choix, j’ai appelé et pris un nouveau rendez-vous avec la propriétaire.
Quelques jours plus tard, j’ai fait un rêve dans lequel le Maître me disait que je pouvais aller chercher la photocopieuse ce jour-là en toute sécurité. J’ai apporté l’argent que les pratiquants locaux avaient tous versé pour payer le copieur et j’ai pris un taxi pour m’y rendre directement.
Quand elle m’a vue, la propriétaire a souri et m’a tendu quelque chose : « Vous avez laissé un album photo ici la dernière fois. » Je l’ai pris, l’ai feuilleté et j’ai été surprise d’y trouver une pile de billets. J’ai compté l’argent et c’était exactement la même somme que j’avais perdue ce jour-là. Comment était-il arrivé ici ?
Lorsque j’ai raconté cela avec enthousiasme aux pratiquants locaux, ils m’ont rappelé de faire attention aux policiers en civil qui me suivaient. C’est sûrement le Maître qui a déplacé l’argent pour m’aider à me sortir de cette situation dangereuse.
Distribuer des DVD de clarification de la vérité
Après ma libération du camp de travaux forcés en 2002, j’ai découvert que les DVD étaient devenus un support populaire pour la clarification de la vérité. La plupart des ménages possédaient déjà des lecteurs DVD et leur coût était relativement bas, soit quelques yuans chacun. Les gens préféraient également les DVD aux médias traditionnels et étaient plus enclins à les prendre.
Chaque fois que je sortais pour acheter des fournitures ou pour livrer des documents de clarification de la vérité, j’apportais 50 DVD de clarification de la vérité avec moi. J’émettais la pensée droite dans le bus, puis je donnais les DVD aux passagers et aux membres de l’équipage avant de descendre. Après avoir changé de bus plusieurs fois, il ne m’en restait que quelques-uns.
En tant que moyen de transport public, le bus est accessible à toutes sortes de personnes. Lorsqu’une personne monte dans le bus et semble être un membre de gang, un garde du corps costaud, est vêtue d’un vêtement ethnique portant un couteau, ou est un montagnard couvert de tatouages, personne n’ose s’asseoir près d’elle, si bien qu’il y a généralement quelques sièges vides.
Ils ne me font pas peur parce que je suis une pratiquante de Falun Dafa. De plus, j’ai eu des contacts avec toutes sortes de personnes en prison. En fait, j’ai découvert que ces personnes ne semblaient effrayantes qu’en apparence, mais étaient souvent gentilles et prédestinées à apprendre Dafa. J’ai toujours parlé avec elles et clarifié la vérité sur Dafa. Lorsque nous nous séparions, elles disaient généralement respectueusement quelque chose comme « Merci. J’espère que nous nous reverrons. » Les autres passagers nous regardaient, étonnés.
Une fois, après avoir remis un DVD au chauffeur, tous les passagers se sont soudainement levés et ont demandé une copie. « J’en veux une. » « Moi aussi ! » Je me suis vite retrouvée à court de DVD. Quand j’ai vu à quel point ils étaient heureux lorsqu’ils ont reçu une copie, j’ai compris que cela venait du fond de leur cœur. Leur côté qui sait s’éveillait. Une fois, quelqu’un a demandé : « Qu’y a-t-il sur le DVD ? » Une autre personne a répondu : « Pourquoi tant de questions ? » Regardez comme cette dame est gentille. Ce doit être quelque chose de bien. »
Un incident s’est transformé en une histoire incroyable. J’ai pris un bus longue distance pour livrer des DVD de clarification de la vérité. Deux femmes de la campagne sont montées. L’une soutenait l’autre qui était décharnée et pâle ‒ on aurait dit qu’un coup de vent aurait pu l’emporter.
C’était l’été et il faisait chaud dans le bus. Tous les sièges étaient occupés, sauf quelques-uns sur lesquels le soleil frappait fort. J’ai fait signe à la femme mince et lui ai dit de prendre mon siège. Elle a répondu d’une toute petite voix : « Merci. C’est bon. » J’ai dit : « Regardez comme vous êtes inconfortable. Ce siège est trop chaud. Pourquoi ne prenez-vous pas le mien ? Il est à l’ombre. » La femme qui l’aidait a dit : « Cette jeune femme a raison. Merci beaucoup. » Elle a aidé son amie à prendre mon siège et l’a laissée s’appuyer contre le dossier.
Après avoir aidé son amie à s’installer, la dame m’a raconté leur histoire. Elles étaient voisines. La femme maigre souffrait de nombreuses maladies. Avant ce voyage, cela faisait des jours qu’elle n’était pas capable de garder de la nourriture et elle était devenue si faible qu’elle pouvait à peine sortir du lit. Sa famille la considérait comme un fardeau et l’insultait et la battait souvent ‒ ils l’accusaient même de faire semblant d’être malade.
Cependant, la femme malade était une personne gentille et les voisins avaient tous de la peine pour elle. Même s’ils n’osaient pas dire grand-chose à la famille, ils essayaient de l’aider lorsque sa famille n’était pas là. Ils s’étaient même cotisés pour demander à l’aidante de l’emmener voir un médecin. Après un scanner, on a découvert qu’elle avait trois tumeurs au pancréas. Le scanner a coûté à lui seul trois des quatre cents yuans donnés par les voisins. Comment pouvait-elle se permettre d’être hospitalisée et soignée ? Ils n’avaient pas d’autre choix que de rentrer à la maison et de s’en remettre au destin.
J’étais en route pour livrer un grand nombre de documents de clarification de la vérité ce jour-là, je ne pouvais donc pas leur parler de Dafa pour des raisons de sécurité. Cependant, je leur ai donné mon numéro de téléphone portable et leur ai dit que je pourrais les aider. Elles m’ont également donné le numéro d’une ligne fixe et le nom de famille de la femme malade. Avant qu’elles ne descendent, j’ai donné à chacune un DVD et leur ai dit de le regarder, car il serait bénéfique pour leur santé.
Lorsque j’ai appelé la femme malade un mois plus tard, j’ai été bouleversée d’entendre une voix forte et puissante : « J’ai fait un mauvais numéro ? » Elle était ravie de m’entendre : « Vous ne vous êtes pas trompée de numéro. Belle dame ! Vous ne vous êtes pas trompée. C’est bien moi. Je n’ai plus besoin de voir un médecin. Je vais parfaitement bien maintenant. »
Je ne pouvais pas le croire : « Vous avez récupéré si vite ! » Elle a dit avec enthousiasme : « Vous vous souvenez que vous m’avez donné un DVD dans le bus ? Je suis rentrée à la maison et je me sentais mal ce jour-là. J’ai écouté le DVD. Au fur et à mesure que je regardais, je me sentais de mieux en mieux. J’ai réalisé que j’étais capable de sortir du lit. J’avais faim et j’ai été capable de manger. Maintenant, je peux faire les tâches ménagères et travailler dans les champs. Merci beaucoup ! »
J’ai été surprise, mais encouragée : « J’ai entendu des gens dire qu’ils se sentaient mieux après l’avoir regardé, alors je vous en ai donné une copie. Je ne m’attendais pas à ce que vous vous rétablissiez complètement d’une maladie aussi grave en un mois seulement. Vous devez être une bonne personne. Maintenant que vous en avez bénéficié, pourriez-vous parler de Dafa à vos voisins pour qu’ils puissent en bénéficier aussi ? »
Elle a répondu : « J’ai mis mon téléviseur dans la cour et j’ai fait jouer le DVD pour les voisins. Ils ont tous pensé que c’était remarquable. Mes gentils voisins se sont cotisés pour trouver plus d’argent et ont insisté pour que je retourne à l’hôpital pour me faire examiner à nouveau. Le médecin a dit que les tumeurs avaient toutes disparu ‒ il n’en restait même pas une. Tout le monde sait que le Falun Dafa est bon et que ce que dit le PCC n’est que mensonges. Le Parti est vraiment méchant et ment aux gens ! »
Au plus fort de la persécution, c’était merveilleux de voir cette femme dire la vérité aux gens et répandre la parole sur le Falun Dafa. Elle a vraiment été bénie.
Clarifier la vérité en personne
Lorsque j’ai été libérée d’un nouvel emprisonnement en 2010, une grande variété de documents de clarification de la vérité était devenue disponible. Outre les DVD et les périodiques de clarification de la vérité de haute qualité, il y avait aussi de magnifiques amulettes, couplets et calendriers de bureau contenant des informations sur le Dafa. En plus de distribuer des dépliants et des brochures en personne, les pratiquants locaux ont également commencé à parler aux gens de Dafa et à leur dire la vérité derrière la persécution injustifiée. Le Maître s’est arrangé pour qu’un pratiquant expérimenté et vétéran fasse équipe avec moi pour clarifier la vérité en personne.
Bientôt, je suis devenue meilleure pour entamer une conversation avec des inconnus et leur expliquer la vérité. C’est devenu presque une seconde nature pour moi de commencer à parler aux gens dans les lieux publics, comme dans la rue, dans les transports publics, dans les supermarchés et les marchés de producteurs, dans les parcs ou les attractions touristiques. Lorsque je salue les gens avec un sourire amical ou un signe de tête, ils sont généralement disposés à me parler.
Parmi ceux à qui j’ai expliqué la vérité en personne, beaucoup ont choisi de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Même ceux qui n’ont pas démissionné du Parti tout de suite ont pris des documents de clarification de la vérité pour les lire à la maison. Très peu ont refusé de prendre des dépliants.
J’ai découvert qu’un paquet contenant une copie du DVD des Neuf Commentaires sur le Parti communiste, un second DVD avec des faits de persécution ou des histoires de cultivation, ainsi qu’un livret périodique était le plus populaire ‒la plupart des gens le prenaient. Même ceux qui n’avaient pas de lecteur DVD étaient heureux de prendre le livret.
Un pratiquant local m’a rappelé : « Vous venez d’être libérée de prison. Soyez très prudente. La police a l’habitude de suivre et de surveiller les pratiquants qui viennent d’être libérés. » Je n’ai pas compris au début : « Si j’avais peur d’être suivie, alors pourquoi je clarifierais la vérité en personne ? Si je ne m’en soucie pas du tout, cela signifie-t-il que j’ai encore des conceptions humaines et que je ne fais pas assez attention aux questions de sécurité ? »
Plus tard, je suis tombée sur un article du site Minghui dans lequel l’auteur disait : « Comment pourraient-ils (la police) suivre des êtres divins ? » J’ai soudain compris : « C’est vrai. Comment pourraient-ils suivre un être divin ? Est-ce que je me considère comme un être divin ou comme une personne ordinaire ? » Depuis lors, cela n’a pas été un problème pour moi et je n’y pense même plus.
Deux ans plus tard, un agent de la Division locale de la sécurité intérieure m’a dit : « Juste après votre libération, nous vous avons suivie et surveillée 24 heures sur 24. Nous avons vite constaté que vous ne faisiez rien, si ce n’est que chaque jour, vous preniez un gros sac de dépliants pour les distribuer aux gens dans la rue et les aidiez à démissionner du Parti. Quelques-uns d’entre nous ont convenu que vous seriez morte depuis longtemps si vous ne pratiquiez pas le Falun Dafa. Si vous voulez pratiquer, qui sommes-nous pour vous en empêcher ? Démissionner du Parti ? Si le PCC avait ruiné ma vie comme il l’a fait pour vous, je ne me contenterais pas de dire aux gens de démissionner du Parti ‒ je ne laisserais pas ceux qui m’ont persécuté s’en tirer aussi facilement ! Le PCC a commis un crime si énorme et il sera tenu pour pleinement responsable. Nous n’allons pas payer pour les erreurs du PCC. Même les gens d’autres pays exposent maintenant ses crimes contre l’humanité. Nous avons arrêté de vous suivre. »
« J’ai enfin la conscience claire »
J’ai lu de nombreux articles de pratiquants sur le site web de Minghui et j’ai trouvé qu’ils faisaient un merveilleux travail de clarification de la vérité. J’ai été incarcérée trop longtemps et j’ai manqué de précieuses occasions et de nombreuses personnes prédestinées. Lorsque j’ai clarifié la vérité en personne, certaines personnes ont fait une forte impression sur moi.
La première personne que j’ai aidée à démissionner du Parti était une dame âgée de 81 ans. J’étais dans un bus qui s’est arrêté et avons attendu longtemps à cette station. Deux autres bus desservant la même ligne nous avaient déjà dépassés, mais notre bus n’avait pas bougé. Ce qui est étrange, c’est qu’aucun des passagers ne se plaignait. Cependant, dès que cette vieille dame s’est précipitée sur le trottoir et est montée à bord, le bus est parti. Elle était prédestinée à prendre ce bus.
Elle était bien habillée et semblait jeune pour son âge. Je me suis levée pour lui laisser ma place. Nous avons bavardé pendant environ vingt minutes. Cependant, lorsque j’ai parlé de démissionner du Parti, elle a cessé de parler. Comme je n’avais pas beaucoup d’expérience à ce moment-là, je lui ai dit : « Je ne peux pas vous forcer à démissionner du Parti, madame. Mais s’il vous plaît, rappelez-vous “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. Je vous souhaite une bonne santé. »
Son visage s’est adouci. Elle m’a dit qu’elle aimerait démissionner du Parti : « J’ai hésité parce que j’avais peur que vous soyez une espionne. Le régime communiste a inséré des espions partout de nos jours. Vous êtes une pratiquante de Falun Dafa, alors je vous fais confiance. Les fonctionnaires de notre comité provincial savent tous que le Falun Gong est bon et que les gens disent la vérité. »
J’ai voulu lui donner un exemplaire des Neuf commentaires sur le parti communiste, mais elle ne l’a pas pris. « Je suis devenue un membre clandestin du PCC dès les deux premières années de leur prise de pouvoir. J’étais encore à l’université à l’époque. Ma fille est secrétaire confidentielle du comité provincial. Je suis bien consciente des nombreuses choses que le Parti communiste a faites. Ils ne sont pas seulement mauvais, ils sont le mal absolu. Ils n’ont pas la moindre morale. Tout ce qui figure dans les Neuf Commentaires est vrai. De nombreux responsables vétérans du Parti l’ont lu. Le régime communiste a commis de nombreux crimes ‒ un livre ne suffit pas à les couvrir tous. »
Elle était heureuse de prendre une amulette de Dafa : « Merci, jeune dame. J’ai longtemps baissé les bras et pensé que j’emporterais la marque du PCC dans ma tombe. Je ne m’attendais pas à vous rencontrer aujourd’hui. C’est formidable. Je peux enfin avoir la conscience tranquille. Que signifie “Jinglian”, le surnom que vous m’avez choisi ? » Alors que je lui expliquais, nous sommes arrivées à notre destination.
Une fois, j’ai vu deux hommes debout à un carrefour en train de parler. J’ai vite découvert que l’homme bien habillé venait de prendre sa retraite du Centre de production des nouvelles de Pékin et qu’il était venu rendre visite à de vieux amis dans sa ville natale. Je lui ai expliqué la vérité et il a accepté sans hésiter de démissionner du Parti. Cependant, son ami, un ouvrier d’usine qui avait été licencié, avait trop peur pour démissionner du Parti, quoi que je dise. Il ne voulait même pas me parler.
Le retraité de Pékin a dit à son ami : « Écoute-la. Elle dit la vérité. J’ai travaillé dans l’industrie de l’information pendant des décennies. Le PCC n’est que mensonges et propagande. Tout est fabriqué. Ne les crois pas. Si tu ne lis pas les nouvelles de l’extérieur de la Chine, tu ne sais rien. Le Parti a filtré toutes les informations qu’il ne veut pas que tu saches. Tu peux regarder les informations pour te tenir au courant des événements majeurs, mais ne crois pas les détails ‒ ils sont tous faux et fabriqués. Ne regarde pas les choses du point de vue du Parti, ou tu te feras avoir. La meilleure façon d’interpréter tout ce que dit le Parti est d’adopter le point de vue opposé. Ce que le Parti dit être bon est entièrement mauvais et ce que le Parti critique est bon. » L’ouvrier a écouté attentivement son ami et a finalement accepté de démissionner des Jeunes Pionniers.
J’ai également aidé un certain nombre de hauts responsables militaires à la retraite à démissionner du Parti. L’un d’eux m’a dit : « Jiang Zemin est le pire. Notre système de défense est pourri. » Un autre m’a dit : « Je me suis battu pour le “prolétariat” pendant des décennies. Ce n’est que maintenant que je réalise que nous sommes tous devenus le pauvre “prolétariat”. Même nos maisons seront la propriété du Parti. Ils sont la plus grande “bourgeoisie”. Quel “paradis sur terre” ? C’est un mensonge. Que des mensonges. »
C’était mon plus grand plaisir de rencontrer et d’aider ces précieux êtres gentils et lucides à se séparer du PCC. Grâce à eux, tout le temps, les sacrifices et les efforts inlassables que j’ai consacrés à clarifier la vérité en valent la peine.
III. Le pouvoir de la pensée droite
J’étais détenue dans un camp de travaux forcés lorsque l’article de Minghui a été publié pour la première fois, appelant les pratiquants du monde entier à émettre la pensée droite. Je ne l’ai appris que plus tard, lorsque la formule de la pensée droite a été transmise aux pratiquants détenus dans le camp de travaux forcés.
La première fois que j’ai pris conscience du pouvoir de la pensée droite, c’est lorsque les gardiennes m’ont frappée avec une matraque électrique parce que je ne coopérais pas. L’idée était encore si nouvelle que je n’ai pas immédiatement pensé à émettre la pensée droite, mais mon cœur n’a pas été ému. Plus tard, on m’a dit que d’autres pratiquants avaient émis discrètement la pensée droite pour moi. Par conséquent, je n’ai ressenti aucune douleur lorsque j’ai été frappée avec la matraque électrique, même si mes chaussettes ont été brûlées.
Je suis devenue de plus en plus convaincue du pouvoir de la pensée droite après avoir lu de nombreux articles de partage sur Minghui et après les avoir mis en pratique lorsque j’ai rencontré des situations dangereuses.
J’ai souvent été placée à l’isolement lorsque j’étais détenue ou emprisonnée. Lorsque j’ai trouvé les méthodes des gens ordinaires inutiles pour résoudre les défis d’une pratiquante de Dafa, j’ai rapidement ajusté mon attitude et émis la pensée droite. J’ai essayé de garder une pensée droite forte à tout moment et j’ai également augmenté le temps que je passais à l’émettre. Bien que mon œil céleste ne soit pas ouvert, le Maître m’a montré l’incroyable pouvoir de la pensée droite. J’ai vraiment ressenti que le pouvoir de Dafa est sans limites.
J’ai un karma de pensées très fort et je n’étais pas capable de vider mon esprit lorsque je méditais, et encore moins d’entrer dans un état de tranquillité. Cependant, lorsque j’émettais la pensée droite, j’étais capable d’atteindre la tranquillité, qui est un état merveilleux.
La première fois que j’en ai fait l’expérience, c’était dans un centre de détention. Plus de cinquante détenues étaient entassées dans un petit espace et chaque personne n’avait de place que pour se tenir debout. Le bruit constant de l’eau qui coule, les cris, les conversations bruyantes et la dure machinerie de l’atelier se sont transformés en un puissant marteau martelant ma tête. Je me suis calée sur un coin de la planche de bois du lit, j’ai mis mes jambes en position de lotus complet et j’ai émis la pensée droite.
Je ne sais pas combien de temps je l’ai émise, mais j’ai soudain remarqué que tous les bruits s’éloignaient progressivement de moi, disparaissant, jusqu’à ce que le silence soit total. Mon corps a également disparu et il ne me restait qu’une seule pensée : « J’émets la pensée droite et je ne peux pas laisser ma main s’affaisser. » Tout ce qui m’entourait semblait se solidifier dans une immobilité totale. C’était vraiment merveilleux.
Soudain, une sonnerie perçante a rompu le calme, et mon corps a tremblé comme si on m’avait poignardée. Une séquence d’images mentales s’est formée, montrant mes pieds pénétrant dans la coquille sombre d’un corps, s’asseyant, pliant mes jambes dans la position du lotus complet, et dressant ma main. Dès que je n’ai fait qu’un avec la coquille, comme si un barrage avait été ouvert, les bruits d’eau courante, de cris, de conversations et de machines lourdes se sont engouffrés. J’ai ouvert les yeux et j’ai réalisé que j’étais toujours dans la cellule bondée, assise sur le lit en bois.
Après cette expérience incroyable, j’ai pris plaisir à émettre la pensée droite de plus en plus souvent. J’ai augmenté le nombre de fois où j’émettais la pensée droite dans la journée ainsi que la durée. J’ai pu entrer dans l’état de tranquillité de plus en plus facilement.
Je m’asseyais souvent seule dans un coin et j’émettais la pensée droite pendant de longues périodes. Les gardiennes et les autres détenues m’interrompaient rarement ‒ c’était comme si je n’existais pas. L’environnement dans le centre de détention s’est amélioré. Des détenues aux gardiennes, en passant par les autres pratiquantes, tout le monde est devenu plus amical.
Plus tard, j’ai été détenue dans un centre de lavage de cerveau qui était connu pour avoir torturé et assassiné des pratiquants, comme l’ont rapporté de nombreux articles du Minghui. Chaque jour à mon réveil, je m’asseyais immédiatement et j’émettais la pensée droite jusqu’à ce que je sente que tout le mal autour de moi était éliminé.
Quelques fois, j’ai senti des choses invisibles s’approcher de moi avant de m’endormir le soir, essayant de me traîner vers la porte. Elles projetaient cette pensée dans ma tête : « Va te pendre dans la salle de bains », et émettaient des vagues d’énergie qui me donnaient l’impression que j’étais sur le point d’éclater et de crier comme une folle. Je pouvais à peine me contrôler. Je voulais émettre la pensée droite, mais mes mains étaient coincées et je ne pouvais pas retenir mes pensées. Je n’avais pas assez de puissance et j’ai supplié le Maître de m’aider. Avant que je puisse finir de réciter la première ligne de la formule de la pensée droite, ces choses ont été réduites en cendres.
Après avoir été libérée du centre de lavage de cerveau, j’ai consacré une ou deux pensées droite par jour à l’élimination du mal à l’intérieur des établissements de notre province, connus pour torturer les pratiquants.
Afin de clarifier la vérité, j’ai décidé d’adresser une pétition au Comité provincial du Parti, au gouvernement provincial, au comité du Parti de la ville et au gouvernement de la ville en déposant des plaintes juridiques pour dénoncer la persécution d’un point de vue légal. Le Maître m’a donné des signes d’avertissement pour que je ne prenne pas à la légère les défis que je devrais relever et m’a suggéré d’être prête à éliminer le mal.
Pendant les vacances du Festival des bateaux-dragons, j’ai pris trois jours entiers pour émettre la pensée droite à la maison afin d’éliminer toute interférence entourant ces plaintes légales. En plus de faire les exercices et d’étudier le Fa, je me suis concentrée à émettre fortement la pensée droite pendant de longues périodes.
Le premier jour, j’ai ressenti des vagues d’air glacial venant de nulle part. Je me suis enveloppée dans une couette de la tête aux pieds et je me suis assise sur le lit pour continuer à émettre la pensée droite. Le deuxième jour, j’ai entendu mes voisins parler dans la cour : « C’est si étrange. Il y a du soleil partout ailleurs, mais juste au-dessus de notre communauté, il y a des nuages noirs. Il pleut même maintenant. » Le troisième jour, le temps était calme et le soleil est sorti de derrière les nuages.
Le quatrième jour, j’étais prête à aller distribuer ces lettres. C’était une belle journée chaude et le ciel était bleu avec quelques nuages blancs. J’ai distribué de nombreux documents de clarification de la vérité en chemin et tout s’est bien passé. Lorsque je suis arrivée, la porte de l’administration provinciale des plaintes et propositions, qui était habituellement fermée, était grande ouverte. Les nombreux visiteurs qui avaient probablement essayé pendant des jours, des semaines, voire des mois, de déposer une plainte ont finalement été autorisés à faire la queue et à entrer.
Après avoir entendu la raison de ma présence, le gardien est devenu très respectueux. Il a discrètement désigné un agent et m’a dit d’aller lui parler. Après avoir lu ma lettre de plainte, l’agent a dit : « Vous osez écrire cette lettre, mais je n’ose pas l’accepter. » Il m’a dit de la déposer directement dans la boîte aux lettres de l’enceinte du gouvernement.
Je me suis rendue au gouvernement provincial et c’était calme dehors. Après être entrée dans le bâtiment principal, j’ai trouvé le hall bondé de plus d’une centaine de membres du personnel, empêchant les gens de présenter une pétition au gouvernement. Lorsque j’ai expliqué pourquoi j’étais là, l’un d’eux a crié : « Falun Gong »! Comment êtes-vous entrée ici ? »
J’étais confuse par sa question et j’ai répondu : « Je suis entrée par la porte principale. Ce n’était pas votre idée de persécuter le Falun Gong. Vous n’avez pas ce genre de pouvoir. Les pratiquants de Falun Gong sont des humains et ont des droits fondamentaux. » Après en avoir discuté entre eux, les employés m’ont laissée déposer la lettre dans la boîte aux lettres.
Après être sortie de l’enceinte du gouvernement, j’ai compris pourquoi les membres du personnel étaient surpris de me voir à l’intérieur. Les gardiens en poste à l’entrée vérifient normalement les pièces d’identité des visiteurs avant de les laisser entrer. Mais le hic, c’est que dès que vous leur donnez votre carte d’identité, ils la confisquent et appellent les agents des forces de l’ordre de votre ville natale en poste à la capitale provinciale pour emmener les pétitionnaires. Ces agents sont stationnés à la capitale dans ce but et sont donc habitués aux protocoles. Ils viennent rapidement chercher les visiteurs qui n’ont jamais eu l’occasion de pénétrer dans l’enceinte. Déposer une plainte auprès de l’Administration provinciale des plaintes et propositions revient à adresser une pétition au gouvernement central à Pékin ‒ c’est un coup monté, un appât et un piège.
Conclusion
Je vais chérir le temps restant que le Maître nous a donné et bien faire les trois choses. Je veux marcher sur le chemin pour devenir un être divin et être une petite particule du corps uni de Dafa ‒ c’est là qu’est ma place.
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Traduit de l’anglais
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