(Minghui.org) Lorsque nous clarifions la vérité auprès des agences des forces de l’ordre, du parquet et des tribunaux en écrivant des lettres ou en discutant face à face, nous sommes généralement attentifs à parler des faits fondamentaux de la persécution illégale du Falun Dafa par le Parti communiste chinois. Mais nous négligeons souvent d’exposer la torture brutale des pratiquants de Falun Dafa détenus illégalement dans divers centres de détention et prisons.

De nombreux agents de police, procureurs et juges ne sont pas conscients de ces tortures et se contentent de participer à la persécution. S’ils connaissaient le degré de torture que subissent les pratiquants en détention, ils pourraient avoir des réserves quant à l’arrestation, l’inculpation ou la condamnation des pratiquants de Dafa, car beaucoup d’entre eux ne veulent probablement pas être complices du mal.

Voici mes deux expériences personnelles de clarification de la vérité aux agents de police et aux juges, cela a bien fonctionné pour atténuer la persécution et sauver des pratiquants.

Comme je prête davantage attention aux enseignements de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) concernant le fait de révéler la persécution, lorsque je suis confronté à la persécution, je m’en souviens et je suis capable de sauver ceux qui participent à la persécution.

Une fois, plusieurs agents de police du Bureau de la sécurité publique du district ont saccagé mon domicile. Deux d’entre eux étaient directeurs de la police. Je leur ai clarifié la vérité tout en émettant la pensée droite pendant qu’ils mettaient mon domicile à sac.

Les deux agents ont arrêté ce qu’ils faisaient et m’ont écouté. Je leur ai parlé des faits basiques. Je leur ai aussi dit que lorsque j’avais été condamné à trois ans, les gardiens d’une prison avaient incité les détenus à me frapper et à me priver de sommeil pour tenter de me transformer. Ils s’étaient relayés pour me surveiller et me frapper jusqu’à ce que je sois plié en deux à 90 degrés et que je tombe par terre, ma tête heurtant le sol en béton.

Les deux directeurs de police ont été choqués en entendant cela. Leur surprise m’a étonné à ce moment-là. Ils ont demandé : « Vous avez été condamné ? » J’ai répondu par l’affirmative. Ils ont eu l’air de réfléchir à quelque chose et ont dit qu’ils allaient vérifier à nouveau mon dossier à leur retour au bureau.

Plus tard, on m’a emmené au poste de police et détenu au centre de détention pendant plus de dix jours avant de me libérer. Bien que la persécution n’ait pas été complètement désintégrée, cette fois-ci, elle n’a pas eu de conséquences graves. Et j’ai eu le sentiment que le fait de clarifier la vérité et d’émettre la pensée droite pour annuler la persécution avait fait la différence.

Une compagne de cultivation de notre groupe a été arrêtée et nous avons essayé de la sauver. Elle a été condamnée plus tard à plus de deux ans de prison. Nous avons appris par la suite que c’était le tribunal intermédiaire qui avait ordonné son incarcération. Nous avons alors exhorté les membres de la famille de la pratiquante à écrire une lettre au président du tribunal et à un autre superviseur du tribunal intermédiaire, leur demandant de ne pas l’envoyer en prison.

Je savais que si la lettre contenait des propos de gens ordinaires et si elle n’était pas basée sur le Fa, elle n’aurait aucun effet. J’ai discuté avec d’autres pratiquants et ils ont suggéré d’écrire sur la façon dont la prison persécutait les pratiquants de Dafa. J’ai pensé que c’était une bonne idée, car c’était conforme aux principes du Fa consistant à exposer la persécution. Nous avons donné l’exemple d’une autre pratiquante locale qui avait été torturée à mort en prison et dont l’enfant avait souffert de dépression à cause de cela.

Nous avons aussi écrit que la pratiquante que nous tentions de sauver serait très probablement confrontée à une torture similaire si elle était emprisonnée.

Après l’envoi de la lettre, les membres de la famille de la pratiquante ont reçu un appel du tribunal intermédiaire. Le juge et le superviseur ont dit qu’ils avaient reçu la lettre et qu’ils la transmettraient au département responsable de l’affaire. Plus tard, les membres de la famille ont reçu un autre appel de ce département, les informant qu’ils avaient bien reçu la lettre et qu’ils feraient de leur mieux pour aider et ne pas envoyer la pratiquante en prison.

Nous avons tous été très émus en entendant cela et nous avons également fait attention d’émettre la pensée droite pour la pratiquante. Certains compagnons de cultivation ont dit qu’ils ne pensaient généralement pas à empêcher qu’un pratiquant déjà condamné soit envoyé en prison ; d’autres ont été surpris de voir que les juges pouvaient choisir de ne pas suivre aveuglément la politique de persécution après avoir appris à quel point les pratiquants étaient torturés en prison.

Les pratiquants de ma région m’ont demandé d’écrire cet article comme référence pour d’autres pratiquants : informez les auteurs de mauvais traitements du degré de persécution et ils ne se rendront pas facilement complices de la perversité.

Enfin, je cite la conférence de Fa du Maître :

« Exposer les policiers malveillants et les mauvais individus et rendre publics les méfaits qu’ils ont commis joue un très grand rôle pour secouer et restreindre ces individus malveillants dépourvus de rationalité, en même temps en clarifiant la vérité à la population locale on expose directement la persécution perverse en générant une prise de conscience, c’est aussi un bon moyen pour sauver les gens empoisonnés et dupés par les mensonges. J’espère que tous les disciples de Dafa et les nouveaux élèves en Chine continentale vont faire cela et bien le faire. » (« Commentaire », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Ce qui précède est ma compréhension personnelle.

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Traduit de l’anglais