(Minghui.org) Ailin, âgée de 73 ans, et moi, 74 ans, avons toutes deux commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999, juste au moment où le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution. Nous avons appris à nous connaître en 2010 et, depuis lors, nous parlons aux gens du Falun Gong, dénonçons la persécution et éveillons les gens à la vérité. J’aimerais partager quelques-unes de nos expériences.

Première rencontre

Au cours de l’été 2010, j’ai emmené mon petit-fils de deux ans sur une place pour jouer, et Ailin était là avec sa petite-fille. Les deux enfants ont commencé à jouer ensemble et j’ai commencé à parler à Ailin. Dès que j’ai mentionné le Falun Gong, elle a souri et a dit : « Nous sommes des compagnes de cultivation ! »

Ailin a rejoint mon étude collective du Fa et la coordinatrice a arrangé que nous sortions ensemble pour parler aux gens du Falun Gong. Elle a dit que nous avions probablement une connexion profonde et prédestinée. J’ai répondu avec un sourire : « Oui, Dafa nous connecte. Le Maître arrange tout. »

Pour s’assurer que chaque famille de notre région reçoive des documents sur le Falun Gong et qu’il n’y ait pas de doublons, la coordinatrice a divisé la région en blocs et chaque groupe s’est occupé d’un bloc. Ailin et moi étions responsables d’une zone de petites maisons familiales et de deux grands villages.

Les chiens cessent d’aboyer

Lorsque nous sommes allées à la campagne pour distribuer des documents, nous avons rencontré une difficulté majeure : il y avait beaucoup de chiens. Avant que nous n’atteignions la porte, un chien commençait à aboyer et bientôt tous les chiens aboyaient. Nous ne savions pas quoi faire, alors nous demandions au Maître et parlions au chien dans notre esprit : « Nous sommes venues pour sauver ton maître. S’il te plaît, arrête d’aboyer ! » Étonnamment, ils cessaient d’aboyer comme s’ils avaient compris ce que nous disions. Certains étaient couchés sur le sol devant la porte, nous regardant fixement. Nous avons émis une pensée envers chaque famille après avoir laissé une brochure : « Veuillez lire ceci. Ne le déchirez pas et ne le jetez pas. »

La plupart des gens de la campagne sont gentils, et nous remerciaient s’ils nous voyaient. Il y en avait qui croyaient la propagande du PCC qui calomniait le Falun Gong, et ils nous ont maudits et ont menacé d’appeler la police. Cependant, nous avons été très claires sur ce que nous faisions et nous n’avons pas laissé les réactions des gens nous affecter. Chaque fois que nous avions fini de distribuer des documents, nous retournions toujours vérifier. S’ils avaient été jetés, nous les ramassions, et nous les remettions en place s’ils s’étaient envolés.

Un M. Yang a lu les documents et était conscient de la vérité. Il nous a donné les noms des six membres de sa famille et nous a demandé de les aider à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

Coopération tacite

Une fois, nous sommes allées dans un village et nous avons vu trois femmes qui discutaient. Nous sommes allées vers elles. Cependant, dès que nous avons mentionné le Falun Gong, l’une d’elles a crié : « Je crois au PCC ! Le PCC me donne de l’argent. Il vous a donné de la nourriture et pourtant vous êtes contre lui ‒vous n’avez aucune conscience. Ne parlez pas de Falun Gong, je ne veux pas l’entendre. S’il vous plaît, partez. »

Elle avait l’air menaçante et j’ai commencé à émettre la pensée droite. Ailin a souri et a dit : « Ne soyez pas en colère. Ce n’est pas bon pour votre santé. Si vous ne voulez pas écouter, c’est très bien. Je vais parler aux deux autres. Le PCC ne travaille pas, alors où trouve-t-il l’argent ? Cela ne vient-il pas de nos impôts ? Ne s’agit-il pas de notre propre argent durement gagné ? Tout le monde sait que presque tous les agents du gouvernement sont corrompus, plus le rang est élevé, plus la corruption est grande. » Une autre femme a dit : « En effet. De nos jours, les gens sont égoïstes. Les autorités ne pensent qu’à elles-mêmes, personne ne se soucie du peuple. »

Ailin a parlé des nombreuses campagnes du PCC et de la façon dont chacune d’entre elles a entraîné de nombreux décès. Elle a mentionné la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen et comment le PCC a diffamé le Falun Gong dans tous les médias contrôlés par le gouvernement. Elle a déclaré : « Vous souvenez-vous, lorsque vous avez rejoint le PCC ou ses organisations pour la jeunesse, vous avez juré de le défendre au péril de votre vie ? Cependant, en raison de la nature maléfique du PCC, il sera éliminé. Démissionner du PCC est le moyen de rester en sécurité. »

Les deux femmes ont compris et ont accepté de démissionner, tandis que la troisième femme est restée là, la tête basse.

Nous sommes retournées dans le même village plus tard, et nous avons rencontré cette femme à nouveau. Cette fois, elle nous a saluées et a demandé des documents d’information sur le Falun Dafa.

De nombreuses personnes ont été trompées par les mensonges du PCC et beaucoup sont tentées par des avantages matériels. Par exemple, certains ont dit : « Je ne connais que l’argent. Je ne fais confiance qu’à ceux qui me donnent de l’argent. »

Nous avons un jour parlé à un homme d’âge moyen qui nous écoutait si silencieusement que nous pensions qu’il ne savait pas parler, lorsqu’il a soudain déclaré : « Je ne crois en rien, sauf en l’argent, qui est la seule bonne chose. Sans argent, on ne peut rien faire. Vous êtes si âgées. Pourquoi ne restez-vous pas à la maison pour vous occuper de vos petits-enfants ? Pourquoi partir si loin ? L’administration actuelle est bonne, nous avons une bonne vie. Je pense que vous cherchez les ennuis. »

Nous n’avons pas été dérangées. Ailin a souri comme d’habitude et a dit : « Exactement. Nous sommes âgées et pourtant nous sommes venues ici de si loin. Pourquoi ? Tout ce que nous voulons, c’est que davantage de personnes soient conscientes de la vérité et ne soient pas trompées par le PCC. Il y a tellement de catastrophes naturelles et d’origine humaine, nous voulons juste que vous soyez en sécurité. Si nous étions restées à la maison, comment aurions-nous pu vous rencontrer ? »

Ailin lui a raconté l’histoire du PCC, comment des centaines de milliers de personnes sont mortes dans ses différents mouvements, et pourquoi la destruction du PCC est la volonté du ciel. Elle lui a expliqué pourquoi il devait démissionner du Parti s’il y avait adhéré ou s’il avait rejoint l’une de ses organisations pour la jeunesse.

Il a compris et a accepté de démissionner. Avant notre départ, il s’est excusé et nous a remerciées. Nous lui avons dit : « Celui que vous devriez remercier est Maître Li, le Maître du Falun Dafa. » Il a répondu : « Merci, Maître Li ! »

Des dépliants de Dafa protégés de l’eau

Beaucoup de choses étonnantes se sont produites sur mon chemin de cultivation, et il y a une chose que je n’oublierai jamais.

C’était un samedi après-midi au cours de l’été 2016. Nous étions en train d’étudier le Fa comme d’habitude. Il a commencé à pleuvoir à verse une demi-heure plus tard. Quand j’étais sur le point de partir, l’eau dans la rue m’arrivait au genou. Je devais porter un grand sac de documents et pousser mon vélo sur le trottoir. Mon domicile se trouve à environ 5 km de là.

Au moment où j’ai traversé la deuxième intersection, j’ai regardé en arrière et j’ai remarqué que le sac sur mon vélo avait disparu. J’étais très inquiète : le sac avait dû tomber dans l’eau et tous les documents devaient être trempés. Mais j’avais promis d’aller distribuer ces documents avec un autre pratiquant. Que devais-je faire ? Je me suis retournée pour chercher le sac et j’ai dit au Maître : « Maître, j’ai eu tort. Je n’aurais pas dû être aussi négligente. S’il vous plaît, gardez les documents intacts. Des compagnons de cultivation ont travaillé dur pour les fabriquer. »

Je suis revenue sur mes pas environ 200 mètres et j’ai vu mon sac sur un coin au sommet d’un gros rocher. J’ai mis ma main à l’intérieur du sac. C’était sec ! Je n’aurais pas pu être plus reconnaissante envers le Maître. Après être rentrée chez moi, j’ai ouvert le sac. Il y avait 120 brochures, 10 livres et plus de 20 autocollants ‒tous étaient secs sauf un qui avait un coin humide. Je l’ai dit à Ailin le jour suivant. Elle était émue, elle aussi. « En effet, le Maître est avec nous tout le temps. Nous n’avons aucune raison de ne pas bien faire ces trois choses. »

Les gens nous rappellent d’être en sécurité

En 2019, Ailin et moi avions prévu de nous rendre à une foire de village dans trois jours. Le temps était nuageux ce jour-là. Ailin a demandé : « D’après les prévisions météorologiques, il est censé pleuvoir aujourd’hui. Devons-nous y aller ? » J’ai répondu : « Bien sûr, nous sommes des pratiquantes de Falun Dafa ! »

Nous avons récité les poèmes du Maître en enfourchant nos vélos, et nous sommes arrivées à notre destination à 30 km de là en peu de temps. Nous avons commencé à l’extrémité nord du village et nous sommes allées vers le sud, puis nous sommes allées à la foire du village. Nous avons donné des informations sur le Falun Dafa à tous ceux que nous avons rencontrés. Un villageois a dit : « Vous êtes venues un jour comme celui-ci ? Vous travaillez vraiment dur. »

Une femme s’est approchée de nous et a dit : « Je peux voir que vous êtes des pratiquantes de Falun Gong au premier coup d’œil. Vous ne savez peut-être pas ce qui s’est passé dans notre village. Nous avions une usine qui fabriquait des ballons. Le gouvernement l’a fermée parce que certains des ballons portaient l’inscription “Falun Dafa est bon”. Le directeur de l’usine a été arrêté et l’incident fait toujours l’objet d’une enquête. J’ai entendu dire qu’il y avait beaucoup d’agents en civil dans cette zone. » Nous l’avons remerciée et étions heureuses que davantage de personnes soient au courant de la vérité.

Nous avons ensuite décidé de ne pas aller à la foire. Au lieu de cela, nous nous sommes promenées dans le village et avons distribué tous nos dépliants. Plus d’une dizaine de personnes ont accepté de démissionner du PCC. Puis nous sommes rentrées chez nous. Le temps était encore nuageux, mais il n’a commencé à pleuvoir qu’après notre arrivée à la maison.

Clarifier la vérité et sauver les gens est ma responsabilité. C’est devenu une routine quotidienne. Pendant le confinement de la pandémie, je ne pouvais pas sortir, alors j’ai passé la plupart de mon temps à étudier et à mémoriser le Fa. Lorsque la ville a réouvert, Ailin et moi avons repris la distribution de documents.

Nos empreintes couvrent les rues, les vergers, les parcs, les centres commerciaux et les marchés de dizaines de villages de notre canton. Nous avons la chance d’être les disciples du Maître. Nous ne cesserons jamais de sauver les gens.

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Traduit de l’anglais