(Minghui.org) Mme Niu Yuhui, de la ville de Shulan, dans la province du Jilin, a été arrêtée et détenue à plusieurs reprises depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Dafa en 1999. Également connu sous le nom de Falun Gong, le Falun Dafa est une discipline spirituelle fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
En rentrant chez elle le 13 octobre 2016, Mme Niu a été tirée hors du bus par environ cinq agents, emmenée au poste de police de Nancheng et interrogée. La police a également fait irruption à son domicile et a confisqué des effets personnels. Elle a été transférée au centre de détention de la ville de Jilin le lendemain.
Torturée au centre de détention de la ville de Jilin
Pendant sa détention, Mme Niu a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été brutalement gavée avec une fine pâte de farine de maïs salée. La gardienne Wang Yin lui a tiré les cheveux et lui a donné des coups de pied pendant près de vingt minutes. Elle l’a ensuite battue de la même manière à un autre moment.
Reconstitution de torture : Coups violents
La gardienne Wang a également ordonné aux détenues de battre Mme Niu. Elle l’a privée de papier toilette et une fois l’a obligée à se soulager dans son pantalon. Elle a également enchaîné les mains et les pieds de Mme Niu pour qu’elle ne puisse pas se tenir debout. Les entraves n’étaient pas enlevées la nuit, de sorte qu’elle ne pouvait ni dormir ni aller aux toilettes. La gardienne Wang a retiré les menottes de Mme Niu six jours plus tard, parce que ses mains étaient très enflées.
Mme Niu était extrêmement faible à cause de la grève de la faim. Au lieu de s’occuper de Mme Niu, la gardienne Wang lui a ordonné de rester de service pendant quatre heures la nuit, alors que tous les autres ne faisaient qu’une heure.
Mme Niu était proche de la mort après avoir fait une grève de la faim pendant plus de sept mois. L’hôpital no 465 du Jilin a refusé de l’accueillir, mais le centre de détention a obligé l’hôpital à la prendre en charge.
Le 6 juillet 2017, le tribunal de la ville de Shulan a tenu une audience illégale dans l’hôpital. Mme Niu n’a pas été autorisée à s’exprimer pendant l’audience. Elle a été condamnée à une peine de cinq ans et transférée au huitième quartier de la prison pour femmes du Jilin le 2 août.
Torturée à la prison pour femmes du Jilin
Mme Niu a subi des violences inhumaines et des tortures brutales dans cette prison. Surtout après le mois d’avril 2018 : le huitième quartier a intensifié la persécution des pratiquantes de Falun Gong n’ayant pas renoncé à leur croyance. Les gardiennes ont promis aux détenues des peines réduites pour les amener à torturer les pratiquantes.
Toute pratiquante qui était ferme dans sa croyance était forcée de s’asseoir sur un petit tabouret tous les jours, les jambes jointes et les mains sur les genoux, de 4 heures du matin à 10 heures du soir. Mme Niu a été contrainte de s’asseoir sur le petit tabouret pendant plus de sept mois. Si elle n’obéissait pas, elle devait rester debout sans bouger toute la journée.
Reconstitution de torture : Assise sur un petit tabouret
En septembre 2019, Qian Wei est devenue la nouvelle capitaine de la huitième circonscription. Elle a commencé à forcer les pratiquantes à s’asseoir sur un petit tabouret à la surface striée et à mettre un morceau de papier entre leurs jambes. Si le papier tombait, la pratiquante recevait des coups de poing et des coups de pied. Après être restée en position assise pendant de longues heures, les fesses de la pratiquante s’infectaient et provoquaient des douleurs inimaginables.
Mme Niu a refusé d’être « transformée » et a entamé une grève de la faim pour protester contre ces tortures. La capitaine Qian et les détenues, dont Gai Lijia (une trafiquante de drogue), Li Dan (une prostituée) et Liu Pingping (une fraudeuse), se sont relayées pour torturer Mme Niu. La détenue Zheng Dan lui a enduit la bouche d’urine. Plusieurs détenues l’ont frappée et battue sans interruption pendant un long moment, même après être tombée.
Reconstitution de torture : Gavage brutal
À partir de juillet 2020, la prison a commencé le « Plan zéro » pour les pratiquantes inébranlables, ce qui signifie qu’elle a obligé chaque pratiquante à renoncer à sa croyance. La situation est devenue encore plus tendue et la torture a empiré. On entendait souvent les cris des pratiquantes de Falun Gong qui étaient battues.
Pour atteindre leur objectif de « transformation », les gardiennes et les détenues ne laissaient pas les pratiquantes inébranlables se laver les mains et le visage, se brosser les dents ou prendre des douches. Les pratiquantes n’étaient autorisées à utiliser les toilettes que trois fois par jour pendant une durée limitée et n’avaient pas le droit de se laver les mains par la suite. Il leur était également interdit d’acheter des produits de première nécessité.
Mme Niu a dû subir chaque jour des tortures physiques et mentales. Elle a entamé une nouvelle grève de la faim pour protester. La capitaine Qian a ordonné à plusieurs détenues de tirer Mme Niu dans un couloir afin que leur gavage brutal ne soit pas visible par la caméra de surveillance. Les détenues ont gavé Mme Niu d’eau salée pendant quatre jours avant de l’emmener à l’hôpital. Mais le gavage s’est poursuivi à l’hôpital. Mme Niu a été gavée à l’aide d’un tube inséré dans son estomac par le nez. Son nez a été gravement blessé.
Pour « transformer » Mme Niu, la capitaine Qian a ordonné aux détenues de ne pas la laisser dormir pendant treize jours d’affilée. Chaque fois que Mme Niu s’assoupissait, les détenues lui donnaient des coups de pied et lui écrasaient les orteils avec leurs chaussures.
En hiver, elles versaient de l’eau dans ses chaussures et ne la laissaient pas porter son manteau chaud. Elles l’obligeaient à s’asseoir sur le sol froid en ciment, vêtue d’une seule couche de vêtements. Elles l’ont arrosée d’eau froide pendant plus de sept heures d’affilée. Le froid a provoqué des crampes au cœur et elle a failli suffoquer.
Elles ont écrit le nom de Maître Li (le fondateur du Falun Gong) sur son drap de lit, son pantalon et sur la semelle de ses chaussures. Elles l’ont également agressée verbalement avec les mots les plus obscènes, dégoûtants et honteux. Elles ont apposé de force son empreinte digitale sur les déclarations préimprimées qui diffamaient le Falun Gong.
Ce n’est qu’une partie de ce que Mme Niu a subi dans la prison pour femmes du Jilin. Le sentiment d’être sous une pression intense en permanence et le stress lié aux dommages physiques et mentaux sont indescriptibles.
Voir aussi :
La persécution d’une femme du Jilin s’intensifie davantage pendant les derniers mois de sa peine de prison injustifiée
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Traduit de l’anglais
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