(Minghui.org) À cause de sa pratique du Falun Gong, Mme Niu Yuhui a été arrêtée six fois, a reçu deux peines de travaux forcés et a été condamnée à cinq ans de prison. Maintenant alors qu'il ne lui reste que neuf mois de peine à purger, la prison bloque les droits de visite de sa famille sous prétexte de la pandémie du coronavirus. Avec le durcissement de la persécution à l'intérieur de la prison depuis 2020, sa famille est maintenant très inquiète au sujet de son bien-être.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Grève de la faim et peines de travaux forcés

En 2000, Mme Niu, une habitante de la ville de Shulan, province du Jilin, a d'abord été condamnée à un an de travaux forcés pour être allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong. La police a continué à la harceler après qu'elle a été libérée, la forçant à vivre loin de chez elle pour éviter la persécution.

Le 17 avril 2008, elle a été arrêtée à nouveau après avoir été signalée à la police quand elle est revenue chez elle pour une visite. Dès qu'elle a été amenée au centre de détention de la ville de Shulan, elle a entrepris une grève de la faim pour protester contre son arrestation arbitraire.

Les gardes ont ordonné aux détenues de la gifler au visage et lui ont dit qu'ils ne seraient pas tenus responsables même si elle mourait sur place. La police a continué à l'interroger et à l'insulter verbalement. Après trente-trois jours de grève de la faim, Mme Niu a été envoyée au camp de travaux forcés de Heizuizi. Le camp de travail a cependant refusé trois fois de l'accepter en raison de son état de santé. La police l'a libérée le 6 juin.

Condamnation à cinq ans de prison

Mme Niu a été arrêtée le 13 octobre 2016. Son ordinateur, son téléphone portable et plusieurs autres biens personnels ont été confisqués. Mme Niu a entrepris une autre grève de la faim pour protester contre la persécution au centre de détention de la ville de Jilin.

En raison du fait que Mme Niu a refusé de faire du travail non rémunéré dans le centre de détention, les gardes ont enchaîné ses mains et ses pieds ensemble, la rendant incapable de se lever ou de s'asseoir. Parfois, ils lui donnaient des coups de pied avec leurs bottes en cuir. Les gardes l'ont aussi privée de papier de toilette et l'ont une fois forcée à faire ses besoins dans son pantalon.

Reconstitution de torture : mains et pieds enchaînés

En raison des mauvais traitements reçus en détention, Mme Niu a perdu la vue d'un œil et elle a eu une croissance anormale de tissus dans son estomac, mais les autorités ont refusé de la libérer. Elle a été détenue dans une unité de soins intensifs pendant presque un mois.

Mme Niu a été secrètement condamnée à cinq ans de prison et à verser une amende de 50 000 yuans par le tribunal de la ville de Shulan, le 7 juin 2017. Elle a interjeté appel devant la Cour intermédiaire. Le juge de la plus haute instance a bloqué l'avocat venant de l'extérieur de la ville qu'elle avait engagé pour la représenter. Sa famille n'a pas été autorisée à lui rendre visite non plus.

Mme Niu a été transférée au huitième quartier de la Prison pour femmes de la province du Jilin le 2 août 2017. Pour la forcer à abandonner le Falun Gong, les gardes lui donnaient de très petites quantités de nourriture et seulement une tasse d'eau par jour. Elle était forcée de se lever à 3 h50 , à s'asseoir sur un petit tabouret toute la journée et d'aller dormir vers 22 h. Durant la journée, il lui était permis d'utiliser les toilettes trois fois. La torture a duré environ quarante jours. Pendant ce temps, il lui a aussi été interdit d'acheter des produits de première nécessité ou de prendre des douches.

Reconstitution de torture : s'asseoir sur un petit tabouret pendant de longues heures

Entre juillet et août 2019, la prison a intensifié la persécution contre les pratiquantes qui refusaient de renoncer au Falun Gong. Mme Niu a encore été forcée à s'asseoir sur un petit tabouret, les jambes ensemble, formant avec son corps un angle de 90 degrés. Les détenues plaçaient une feuille de papier entre ses jambes et la forçaient à tenir la feuille ainsi. Si la feuille de papier tombait, les détenues la pinçaient ou l'insultaient. Les bras de Mme Niu étaient recouverts d'ecchymoses à la suite de cette torture. Les détenues n'ont pas arrêté de la torturer jusqu'à ce qu'elle entreprenne une grève de la faim pour protester.

La prison a également interdit aux familles des pratiquantes de leur rendre visite ou de recevoir des appels des pratiquants. Pendant la pandémie de 2020, Mme Niu et plusieurs autres pratiquantes ont mené une grève de la faim pour protester contre la persécution. La prison leur a alors permis d'appeler leur famille, mais leur a toujours interdit de prendre des douches ou d'acheter de la nourriture supplémentaire.

Voir aussi :

Trois pratiquantes arrêtées dans la ville de Shulan, province du Jilin

(Des articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais