(Minghui.org) Trois habitantes de la ville de Jiahe, province du Jilin, ont été détenues au secret pendant plus d’un an pour leur pratique du Falun Gong. Il est maintenant confirmé qu’elles ont été condamnées à la prison il y a près d’un an.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999
Mme Zhu Minglan, Mme Liu Jialan et Mme Shan Fulian ont été arrêtées à l’extérieur d’un village dans la soirée du 13 avril 2020. Comme Mme Zhu refusait de donner à la police l’adresse de son domicile, deux policiers ont roulé une pile de papier et l’ont frappée au visage. Ses oreilles ont sifflé et son esprit est devenu vide. Mme Shan a également été battue et a souffert de douleurs prolongées aux oreilles. La police a par la suite trouvé les adresses des trois femmes et a saccagé leurs domiciles. Les pratiquantes ont été libérées quelques jours plus tard.
Le 13 janvier 2021, une fois de plus, la police a fouillé les domiciles de Mme Zhu et de Mme Liu. Les deux pratiquantes ont été emmenées au poste de police et ont reçu l’ordre d’admettre que les documents d’information sur le Falun Gong trouvés dans l’immeuble d’habitation du village avaient été distribués par elles. Les deux femmes ont été interrogées de 14 heures à 1 heure du matin, puis relâchées.
Le 28 janvier, soit deux semaines plus tard, les trois pratiquantes ont été emmenées au parquet de la ville de Shulan, et chacune a été interrogée par deux procureurs. Mme Zhu a dit qu’elle souhaitait revenir sur son témoignage après son arrestation, car ses aveux avaient été obtenus alors qu’elle n’avait pas toute sa tête après avoir été battue. Elle et Mme Liu ont refusé de plaider coupables et ont maintenu qu’elles ne font rien de mal en pratiquant le Falun Gong ou en sensibilisant le public à la persécution.
Le 8 février, Mme Zhu et Mme Liu se sont rendues au parquet de la ville de Shulan et ont tenté de déposer une plainte contre la police pour les avoir battues. Le vice-président du parquet, Zhang Fengshuang, leur a répondu que la police n’avait pas le droit de battre les gens. Mais lorsque les pratiquantes ont demandé au procureur de classer leur affaire, Zhang leur a répondu que leur cas était particulier et qu’il avait été transmis au parquet de la ville de Jilin pour qu’il donne des instructions sur la manière de le traiter.
Le 27 février, le tribunal de la ville de Shulan a informé les pratiquantes par SMS de leur inculpation. Le 2 mars, la police les a de nouveau écrouées au centre de détention de la ville de Jilin. Pour qu’elles se rendent au poste de police, la police les a trompées en disant qu’elles devaient subir des tests ADN pour le coronavirus. Le mari de Mme Shan, M. Rong Genxiang, a également été arrêté et maintenu en détention jusqu’en août 2021.
Les trois pratiquantes ont été détenues au secret après avoir été arrêtées à nouveau. En juillet 2021, le tribunal de la ville de Shulan a tenu une audience secrète sans en informer leurs familles. C’est le 27 janvier 2022 qu’elles ont appris que leurs proches avaient été condamnées, lorsqu’une gardienne de la prison pour femmes du Jilin a appelé leurs familles.
Les familles des pratiquantes ont finalement reçu leurs verdicts le 19 février : Mme Zhu a été condamnée à cinq ans, Mme Liu à cinq ans et demi et Mme Shan à sept ans ou sept ans et demi.
Voir aussi :
Deux habitantes de la province du Jilin détenues au secret pendant plus d’un an
Arrestation de huit femmes en deux jours, trois d’entre elles déjà battues lors d’une précédente arrestation
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Traduit de l’anglais
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