Les expériences que j’ai vécues en travaillant à la librairie Tianti à Hong Kong

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Je travaille à la librairie Tianti depuis son ouverture. Ces deux dernières années, j’ai graduellement appris à regarder à l’intérieur et à cultiver mon xinxing.

Enlever la rancœur et les pensées négatives

Pour préparer l’ouverture, je devais faire l’inventaire et l’entrer dans le système informatique. J’ai trouvé des différences plusieurs fois et j’ai dû recompter les livres parce que les boîtes avaient été ouvertes, et le contenu avait été mélangé. Pendant plusieurs week-ends d’affilée, j’ai dû compter maintes fois l’inventaire, rapprocher et mettre à jour les nombres dans le système. J’étais fatiguée et je voulais m’arrêter.

Une fois quand j’étais sur le point d’entrer à nouveau l’inventaire dans le système, l’entrepôt m’a dit que beaucoup de boîtes avaient été encore ouvertes et que de nouveaux livres avaient été mélangés avec les anciens. Cela voulait dire que je devais refaire l’inventaire.

Je n’ai pas envisagé ce problème de la perspective de la cultivation. Au lieu de cela, je ne pouvais pas comprendre pourquoi cela n’arrêtait pas de se produire. Selon mon expérience, la gestion de l’entrepôt était une tâche très simple. Comment cela pouvait-il être aussi difficile de maintenir l’inventaire ? Faire l’inventaire initial n’aurait dû prendre qu’une demi-journée, mais je ne l’avais toujours pas terminé au bout de plusieurs jours.

Je voulais vraiment démissionner, mais je savais que c’était ma responsabilité de faire concilier l’inventaire. J’étais fatiguée quand j’ai quitté la librairie à minuit et j’ai senti que j’avais dépassé mes limites. J’ai pleuré.

Alors que je pleurais, une chose qu’une pratiquante avait dite une fois m’est venue à l’esprit. Elle avait dit qu’elle avait pu surmonter les difficultés et ne pas s’arrêter quand elle s’était souvenue de sa mission en tant que pratiquante.

Je savais que le Maître m’encourageait à penser à ma responsabilité et à ma mission en tant que disciple de Dafa. Je ne pouvais simplement pas me retirer après avoir souffert un peu et ne pas penser à sauver les gens. Je me suis calmée.

J’ai pensé à l’histoire de cultivation de Bouddha Milarepa. Son maître lui avait demandé de construire une maison, et il avait dû recommencer chaque fois qu’il s’était trouvé à mi-parcours ou avait presque terminé. Plus tard, quand son maître lui avait transmis ses enseignements, il lui avait dit que ces épreuves avaient été un moyen d’enlever son karma.

Le Maître a dit :

« Tout cela est dû au karma que vous avez vous-même contracté, nous en avons déjà éliminé pour vous des portions innombrables. Nous ne vous en avons laissé qu’une petite quantité répartie dans chaque niveau différent pour que vous puissiez élever votre xinxing ; ces épreuves dues aux démons sont préparées pour que celles-ci forgent votre détermination et vous fassent abandonner toutes sortes d’attachements. Ce sont vos propres tribulations, mais nous les utilisons pour élever votre xinxing, et vous arriverez à les surmonter complètement. Tant que vous élèverez votre xinxing, vous serez capable de les surmonter, la seule chose à craindre, c’est que vous-même vous ne vouliez pas les surmonter ; si vous le voulez, vous serez capable de les passer. » (Quatrième leçon, Zhuan Falun)

Je me suis rendu compte que, alors même que je pratiquais depuis de nombreuses années, je n’avais pas cultivé solidement mon xinxing. N’était-ce pas une bonne occasion d’améliorer mon caractère ? Quand j’y ai pensé, je me suis sentie calmée.

Après m’être calmée, j’ai commencé à regarder à l’intérieur. Je me suis demandé pourquoi je m’étais sentie si mal quand j’avais fait un peu plus de travail. Est-ce que la mauvaise sensation provenait de mon vrai moi ?

Je me suis rendu compte que lorsque j’étais vexée, j’étais sous le contrôle de la rancœur et des pensées négatives. En pensant à Bouddha Milarepa, qui avait reconstruit une maison de nombreuses fois sans se plaindre, j’ai compris que la racine de mon problème était la rancœur. Je devrais l’éliminer.

À ce moment-là, la substance qui m’avait rendue déprimée a disparu et je me suis sentie détendue.

J’ai traversé beaucoup de tests similaires après cette expérience. Dans le processus, j’ai enlevé ma rancœur et mes pensées négatives couche par couche. Parfois, mon cœur était perturbé, et je ne pouvais pas me contrôler. Parfois il me fallait beaucoup de temps pour me rendre compte que j’avais tort. J’ai constaté qu’à chaque fois que je me souvenais que j’étais une pratiquante et devrais coopérer avec les autres pratiquants, je pouvais résoudre les problèmes facilement.

Traiter les autres pratiquants avec compassion

L’an dernier, la gérante du magasin, qui était très capable et avait de nombreuses responsabilités dans la librairie, a dû quitter l’équipe en raison de circonstances personnelles. On m’a demandé de reprendre son travail.

Au début quand j’ai pris sa place, je pensais que j’allais pouvoir m’en occuper parce que j’avais de nombreuses années d’expérience de gestion dans mon travail ordinaire. Je ne m’étais pas rendu compte que c’était ma conception.

En dirigeant l’équipe, j’ai suivi les règlements et les politiques de l’entreprise, mais de manière inattendue j’ai rencontré des problèmes. Je me suis impatientée et j’ai eu une attitude désagréable envers les autres pratiquants quand ils ne suivaient pas le protocole. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi les gens ne suivaient pas les règlements qui avaient été clairement établis. Je critiquais les membres de l’équipe quand ils arrivaient en retard au travail.

Tous les pratiquants étaient très faciles à vivre. Ils souriaient simplement et ne disaient rien.

Je n’ai pas pensé que j’avais un problème. J’ai aussi pensé : « Selon la politique de l’entreprise, lorsque quelque chose ne va pas bien, ne devrait-on pas prendre cela au sérieux ? »

Cependant, quand je m’impatientais, je sentais que le Maître me regardait. Il me semblait entendre la voix du Maître.

Le Maître a dit :

« [...] ne trouves-tu pas que ton compagnon de cultivation cultive mieux que toi, qu’alors tu n’as pas besoin de le traiter avec bienveillance, n’en est-il pas ainsi ? » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 », Enseignements du Fa dans les conférences XIII)

Je me suis demandé s’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec moi. Je me suis demandé pourquoi j’étais si impatiente. Même si les autres étaient fautifs, pourquoi leur avais-je donné une mauvaise attitude ? Quels étaient mes attachements ? Il devait y avoir une faille quelconque dont ma nature démoniaque avait profité.

Plus tard, une membre de l’équipe que j’avais critiquée m’a fait part des difficultés qu’elle éprouvait et de l’interférence qu’elle avait rencontrée. Elle avait conscience de ses problèmes et avait essayé de surmonter l’épreuve et de s’élever.

J’ai compris que j’avais tort. Je n’avais pas demandé pourquoi les membres de mon équipe n’avaient pas suivi les règles ou pourquoi ils étaient arrivés tard au travail. Je ne m’étais pas souciée de savoir si mon attitude pouvait les blesser.

J’ai senti que j’« étais raisonnable », mais « être raisonnable » était une conception humaine. Ce n’était pas le critère qu’un pratiquant devait suivre. Au lieu de cela, je devais suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

De plus, quand j’ai rencontré des problèmes, je n’ai pas regardé à l’intérieur et je n’ai pas pensé à pourquoi j’avais ces problèmes ou si j’avais fait quoi que ce soit de mal.

Plus tard, je me suis rendu compte que derrière mes conceptions se trouvaient des attachements cachés tels que la recherche de la célébrité et du gain, la rancœur, les pensées négatives et la peur de prendre des responsabilités.

Dans mon travail ordinaire, j’étais responsable de mon équipe en tant que manager, et j’étais donc très stricte avec les membres de mon équipe. En fait, j’étais motivée par des intérêts personnels et je recherchais la célébrité.

Ces contradictions n’ont pas été exposées sans raison. Elles m’ont aidée à voir mes conceptions humaines et à les éliminer. Dans le processus, j’ai appris que je devais éliminer les attachements, penser aux autres et faire confiance aux autres avec compassion.

Je me mets encore en colère de temps en temps, mais je pense que je me rectifierai en cultivant.

Stage de neuf jours du Falun Dafa

Enfant, j’ai assisté à un stage de neuf jours du Falun Dafa avec ma famille. Après avoir travaillé dans la librairie, j’ai eu la chance d’être bénévole et d’accueillir un stage en 2020.

En regardant les enseignements du Maître, je me suis sentie très sacrée et solennelle. Plus j’écoutais, plus j’étais pleine d’énergie et lucide. J’étais très concentrée et je n’éprouvais ni fatigue ni envie de dormir après une longue journée de travail.

Le dernier jour du stage de neuf jours, dès que le Maître a commencé à parler, j’ai été enveloppée d’un champ puissant et compatissant comme si le Maître était présent.

J’ai ressenti le caractère sacré et solennel des enseignements du Maître. Je me suis aussi rendu compte de l’importance de participer au stage de neuf jours destiné aux nouveaux pratiquants et de ma responsabilité. J’ai redécouvert le sentiment que j’éprouvais quand j’ai commencé à pratiquer au début.

Nous avons récemment organisé un autre stage de neuf jours. J’ai ressenti une telle joie en voyant les nouveaux pratiquants écouter les enseignements du Maître. À ce moment-là, j’ai rencontré beaucoup d’interférences et je me suis sentie un peu découragée. Quand j’ai vu comment les nouveaux pratiquants chérissaient l’opportunité de pratiquer Dafa, j’ai senti que la matière négative et passive dans ma dimension avait beaucoup fondu.

Je suis reconnaissante pour le salut compatissant du Maître. Nous ne pouvons pas comprendre entièrement combien le Maître a travaillé pour la cultivation et le succès de chaque disciple. La seule chose que je peux faire est d’être plus diligente, être à la hauteur de la compassion du Maître et remplir mes vœux !

(Présenté à la conférence de partage d’expériences de cultivation du Falun Dafa, Hong Kong 2022)

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Traduit de l’anglais