(Minghui.org)

Nom : Zhou Shuquan

Nom chinois : 周树全

Sexe : Homme

Âge : 55 ans

Ville : District de Luan

Province : Hebei

Occupation : Agriculteur

Date de décès : 9 décembre 2021

Date de la dernière arrestation : Septembre 1999

Dernier lieu de détention : Non disponible

Depuis 2002, M. Zhou Shuquan et sa femme ont été contraints de vivre en déplacement pour éviter d’être arrêtés en raison de leur croyance commune dans le Falun Gong. Ils se déplaçaient constamment d’un endroit à l’autre, effectuant des petits boulots avec un salaire minimum afin de survivre. La dureté de la vie a eu raison de sa santé. Il est décédé le 9 décembre 2021. Il n’avait que 55 ans.

Adopter le Falun Gong

M. Zhou, un habitant du district de Luan, dans la province du Hebei, était une personne très gentille et travailleuse. Lorsqu’il s’est marié, ses parents lui ont transmis une dette familiale. Il ne s’est pas plaint, mais a travaillé dur pour rembourser la dette.

Au début de la trentaine, M. Zhou a développé un grave problème cardiaque. Il avait souvent des vertiges et une sensation de serrement dans la poitrine. Il ne pouvait rien faire lorsqu’il souffrait d’un épisode médical. N’ayant pas les moyens de se payer un traitement médical, il a enduré cette maladie, mais les épisodes sont devenus de plus en plus fréquents.

En 1998, M. Zhou a commencé la pratique du Falun Gong et son état maladif a rapidement disparu. Il est devenu plein d’énergie et s’est mis à travailler davantage pour la famille. Il a remboursé sa dette et s’est senti optimiste pour l’avenir.

Arrêté et torturé

La vie paisible de M. Zhou a été ébranlée lorsque le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong un an plus tard.

En juillet 1999, des fonctionnaires sont rendus chez tous les pratiquants de Falun Gong du village, leur ordonnant de rendre leurs livres et leurs documents de Falun Gong, en plus d’écrire des déclarations de renoncement au Falun Gong. Ceux qui n’ont pas obtempéré ont été arrêtés. Les autorités ont également confisqué les cartes d’identité des pratiquants pour les empêcher de sortir de la ville. Quiconque devait voyager ou passer la nuit à l’extérieur devait demander une autorisation.

M. Zhou a été arrêté en septembre 1999. Les responsables du village ont ordonné à la police de l’attacher. Ils resserraient la corde de temps en temps. Cette torture lui a causé une douleur atroce et il a failli s’évanouir. Il a perdu la sensibilité de ses bras et de ses jambes, et il a eu des bleus un peu partout.

Reconstitution de la torture : le ligotage

En plus de la torture par ligotage, les policiers l’ont également battu, giflé et tiré les cheveux. Un policier lui a brûlé le poignet avec une cigarette, ce qui lui a causé une grande cicatrice permanente.

Lorsque sa famille lui a apporté à manger le soir, elle a constaté qu’il était épuisé, incapable de bouger ou de manger quoi que ce soit. À ce moment-là, le chef de la police est venu. M. Zhou a rassemblé toutes ses forces pour se lever et a essayé de lui expliquer les faits concernant le Falun Gong. Le chef de police a refusé de l’écouter et l’a giflé devant sa famille.

La mère, la femme et l’oncle de M. Zhou ont cherché de l’aide partout. Après avoir été finalement libéré, il a souffert de douleurs persistantes dans le dos, qui l’empêchaient souvent de s’endormir le soir. Il lui a fallu plus de quarante jours pour se rétablir.

Déplacements forcés

Les autorités ont ensuite confisqué la carte d’identité de M. Zhou et fait en sorte que des personnes le surveillent 24 heures sur 24. Ses proches l’ont également évité. Ne voulant pas vivre sous une telle persécution, il a décidé de s’installer loin de chez lui avec sa femme fin 2002.

Les autorités l'ont recherché partout. Sa famille ne pouvait pas non plus mener une vie normale, en raison du harcèlement fréquent de la police.

Parfois, M. Zhou rentrait chez lui au milieu de la nuit, pour vérifier comment allait sa fille. Sa fille a ensuite erré avec ses parents, malgré les difficultés. Au moment où elle était sur le point d’entrer au lycée, on lui a refusé l’admission, car elle ne pouvait pas fournir de carte d’identité locale, ce qui lui a porté un coup dur.

Sans pièce d’identité, M. Zhou a fait toutes sortes de petits boulots pour gagner sa vie, notamment l’élevage de porcs, le chargement et la livraison de marchandises. La famille logeait dans une maison mobile abandonnée, qui n’avait pas d’électricité. Sans chauffage en hiver, il devait garder tous ses vêtements et ses chaussures pour dormir.

Décès de sa mère

Au fil des années, M. Zhou et sa famille se sont déplacés d’un endroit à l’autre pour se cacher des autorités. En 2012, ils ont loué une petite chambre. À ce moment-là, sa mère, octogénaire, luttait contre de graves calculs rénaux. Elle avait du mal à boire de l’eau et à se soulager. Pour prendre soin d’elle, M. Zhou l’a emmenée dans son logement de location, mais il a été suivi et une personne qui connaissait la famille l’a signalé à la police.

Le 9 juin 2012 au petit matin, un groupe d’agents a fait irruption dans leur résidence. Comme M. Zhou n’était pas rentré de son travail de nuit, la police a arrêté sa femme et l’a emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Shijiazhuang deux semaines plus tard.

M. Zhou a de nouveau été contraint de vivre loin de sa famille. Sa mère, qui avait été traumatisée par la police, est décédée peu après. Sa fille adolescente est alors restée seule à la maison et a eu de la peine à s’occuper d’elle-même.

Des années d’épreuves et de détresse mentale ont eu des répercussions sur la santé de M. Zhou. Il s’est soudainement évanoui en marchant dans la rue en décembre 2021. Malgré un traitement d’urgence, il est décédé quelques jours plus tard, le 9 décembre.

Voir aussi :

Deux pratiquantes de Falun Gong de Tangshan arrêtées, trois enfants laissés sans surveillance

Tous les contenus publiés sur ce site sont protégés par les droits d’auteur de Minghui.org. Minghui produira des compilations de son contenu en ligne régulièrement et en des occasions spéciales.

Traduit de l’anglais