(Minghui.org) Un habitant de la ville de Xiangyang, dans la province du Hubei, a été soumis à la torture et au travail forcé alors qu’il purgeait une peine de six ans pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
M. Li Ming, 52 ans, a été arrêté le 7 février 2017. La police lui a confisqué 3000 yuans en espèces et deux imprimantes. Cette arrestation est intervenue sept mois après une précédente descente à domicile, le 21 juillet 2016, au cours de laquelle la police a saisi une photo du fondateur du Falun Gong, un ordinateur portable, 8600 yuans en espèces et des documents d’information sur le Falun Gong.
M. Li a été mis en examen vers décembre 2018 et condamné à six ans de prison et à une amende de 15 000 yuans par le tribunal du canton de Gucheng au début de 2018. Il a été transféré du centre de détention de Gucheng à la prison de Fanjiatai vers mars 2018.
Ces quatre dernières années, il a été détenu dans le huitième quartier. En plus de le torturer physiquement, les gardiens l’ont souvent contraint à effectuer des travaux non rémunérés pendant de longues heures. Un autre pratiquant, M. Zhang Jie, enseignant dans une école primaire, purge également une peine dans le même quartier.
Peine d’emprisonnement antérieure de sept ans
C’est en novembre 1997 que M. Li a commencé à pratiquer le Falun Gong. Il attribue à cette pratique la guérison de son grave problème d’estomac. En meilleure santé, il a conçu de meilleurs produits au travail et a attiré de nombreux nouveaux clients pour son entreprise.
Avant sa dernière condamnation, M. Li a déjà été arrêté le 1er mai 2001, après avoir été signalé parce qu’il distribuait des documents d’information sur le Falun Gong. La police lui a confisqué 28 livres de Falun Gong et une imprimante.
Pendant sa garde à vue, la police lui a mis une paire d’entraves de 30 livres et a ordonné aux détenus de le traîner d’avant en arrière sous le soleil brûlant. Ses chevilles ont été gravement blessées. La police l’a également maintenu contre le sol et lui a frappé les fesses avec d’épaisses planches de bois. À cause de ses blessures, il ne pouvait plus s’asseoir et ne pouvait dormir que sur le ventre. Les autorités l’ont également pris pour le faire défiler publiquement et l’ont dénoncé devant plus de 1000 collégiens.
M. Li a ensuite été condamné à sept ans de prison. Dès qu’il a été emmené à la prison de Qinduankou en 2002, les gardiens ont ordonné aux détenus de l’emmener dans une cellule d’isolement et de le battre sur tout le corps avec un bâton en bois. Il était couvert d’ecchymoses.
Plus tard, les gardes l’ont forcé à faire des travaux non rémunérés, notamment à travailler dans le four à briques. Ses mains et ses pieds étaient souvent brûlés. Pendant la période de pointe de la production, il devait travailler de 4 heures du matin à 22 heures.
Illustration de la torture : Coups
Comme M. Li refusait de calomnier le Falun Gong lors d’une réunion en septembre 2003, les gardes l’ont emmené dans la cellule d’isolement, l’ont déshabillé et l’ont battu. Il est resté enfermé là pendant plus de trois semaines.
En juin 2004, M. Li a déposé une plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution. En représailles, les gardiens lui ont refusé les visites de sa famille. Il a fait appel auprès d’un directeur de service, qui a ordonné aux détenus de le battre à nouveau à l’isolement. Après le passage à tabac, ils l’ont enchaîné et menotté dans le dos. Il a été maintenu en isolement pendant 37 jours.
Illustration de la torture : Enchaîné et menotté
M. Li et de nombreux autres pratiquants ont été transférés à la prison de Fanjiatai fin 2006. Les gardiens ont chargé trois détenus de surveiller chaque pratiquant. Les détenus ont souvent infligé des violences physiques et verbales aux pratiquants, les obligeant notamment à rester assis sur un petit tabouret pendant de longues heures sans bouger.
Ils ont également administré des substances toxiques dans les objets à usage quotidien des pratiquants ou leur ont fait des piqûres toxiques. À la suite de l’administration de ces substances, M. Li a souffert d’énormes douleurs dans ses organes internes et ne pouvait plus se retourner pendant son sommeil.
Pendant que M. Li purgeait sa peine, sa mère a souffert d’une grave maladie et n’avait pas les moyens de se payer un traitement médical. Elle est devenue invalide.
Son père a également développé de graves problèmes d’estomac et de cœur en raison du harcèlement constant de la police et de la détresse mentale due au fait qu’il s’inquiétait pour lui. Comme la police a continué à harceler M. Li après sa sortie de prison, son père a continué à vivre dans la peur, ce qui a encore aggravé son état. Il est décédé en 2014.
Voir aussi :
Méthodes de torture utilisées sur les pratiquants de Falun Gong dans la prison de Fanjiatai
(D’autres articles connexes sont disponibles dans l’article anglais.)
Traduit de l’anglais
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