(Minghui.org) Mme Peng Jinxiang, aussi connue sous le nom de Peng Xiaomei, est une habitante de la ville de Changsha, province du Hunan. Elle est actuellement alitée et incapable de prendre soin d’elle-même après avoir été arrêtée, détenue et torturée à répétition pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Malgré son état actuel, la police locale et le parquet ont continué de la harceler au téléphone ainsi que sa famille.
Mme Peng, âgée de 69 ans, travaillait au bureau médical de la Banque de la construction de Chine avant sa retraite. Voici ce qu’elle a subi au cours des deux dernières années :
Quelqu’un a cogné à la porte de Mme Peng à 12 h 40 le 13 mai 2021. Elle pensait que c’était une connaissance et a rapidement ouvert la porte. Trois inconnus (deux hommes et une femme) sont entrés précipitamment et ont commencé à saccager sa maison. Ils n’ont pas montré leur carte d’identité, mais Mme Peng a reconnu les deux hommes comme les agents Li Zonggen et Wang du poste de police Xinhe. La femme a enregistré la descente policière avec une caméra. Environ dix minutes plus tard, l’agent Li a sorti une convocation et un mandat de perquisition avec le nom de Mme Peng et l’adresse résidentielle, et un sceau du poste de police dessus.
Ils voulaient emmener Mme Peng, mais elle a refusé. Elle a tenté de leur dire les faits sur le Falun Gong, mais ils ont refusé d’écouter. Elle voulait appeler son frère plus âgé pour qu’il vienne, mais la police lui a interdit de l’appeler et s’est emparée de ses deux téléphones portables lorsqu’elle a tenté de les prendre en photo avec l’un d’eux.
Les agents ont appelé une ambulance pour mesurer la pression sanguine de Mme Peng lorsqu’ils ont vu que son visage semblait anormal. Lorsque Mme Peng a refusé de coopérer, la police a appelé le chef adjoint, Xu Jun. À leur arrivée, Xu a dit : « Menottez-la et emmenez-la à la voiture. Piétinez le portrait du Maître du Falun Gong si elle refuse de coopérer. » Xu a aussi mentionné qu’il a piétiné le portrait à deux reprises lors des autres arrestations. Mme Peng a pleuré en entendant cela et leur a dit de ne pas faire cela. Pour protéger le portrait du Maître, elle a accepté d’aller parler avec eux au poste de police. Deux agents sont restés derrière pour continuer le saccage de la maison avant de quitter avec quatre sacs contenant un ordinateur portable, 60 livres de Falun Gong et d’autres documents.
Mme Peng a été interrogée par Li Yi, le capitaine des enquêtes criminelles au Département de police du district de Kaifu. On lui a demandé ce qu’elle faisait le 14 juin 2020 alors qu’on l’avait signalée pour avoir conscientisé les gens sur la persécution. Même si le dossier de 2020 était fermé, Li lui a demandé la source de ses documents et où elle les avait distribués. Li a aussi pris ses empreintes digitales et d’orteils, et l’a soumise à un test de l’iris et du sang. Elle a plus tard été détenue dans la salle d’attente. À 23 h, Mme Peng a été envoyée à l’hôpital et diagnostiquée avec de la haute pression sanguine. Elle a dit à la police que sa santé était devenue fragile après avoir été arrêtée ce matin-là. Elle est restée dans la salle d’observation pendant une nuit et a été emmenée au centre de détention local le matin suivant. Le centre de détention a refusé de l’admettre après qu’elle a échoué l’examen physique. Elle a été renvoyée au poste de police à 16 h. La police l’a libérée une heure plus tard et l’a placée sous surveillance à domicile.
Le poste de police a appelé Mme Peng le 23 juin 2022 et on lui a donné une convocation au tribunal de la ville de Liuyang. Elle a refusé de signer la convocation.
Trois agents de police ont frappé à la porte du domicile de Mme Peng le 24 septembre et lui ont ordonné d’aller à l’hôpital pour un examen physique, puisqu’ils devaient soumettre un rapport médical au parquet. Lorsqu’elle n’a pas ouvert la porte, la police a fait appel à un serrurier pour ouvrir la porte et ils se sont précipités à l’intérieur. Elle a été menottée et traînée lorsqu’elle a refusé de coopérer avec eux. L’hôpital a ordonné quelques tests, incluant un test sanguin qui doit être fait sur un estomac vide. Mme Peng a ensuite été renvoyée chez elle à 17 h.
Vers minuit le 16 octobre, Mme Peng a entendu quelqu’un cogner à sa porte et prétendre être là pour surveiller la situation de la COVID. Elle a réveillé son mari. Neuf agents de police en civil sont entrés précipitamment après que la porte s’est ouverte. Le chef adjoint Xu a dit à Mme Peng qu’il sera responsable de son dossier actuel et lui a montré un mandat de perquisition et une convocation. Elle était accusée d’avoir « sapé l’application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé par les autorités pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong. La convocation était émise par le Département de police du district de Kaifu, mais il ne contenait aucune signature du directeur. Xu a dit que le mandat de perquisition était aussi émis par le Département de police du district de Kaifu.
Par la suite, ils ont commencé à piller le domicile de Mme Peng et ont même vérifié attentivement sa machine à laver et les garde-robes. Deux agents ont surveillé le mari de Mme Peng pour l’empêcher de se déplacer.
La police a confisqué la plainte que Mme Peng avait préparée contre ses persécuteurs, des livres de Falun Gong et des objets personnels, sans lui donner la liste des objets confisqués. Le processus en entier a pris une heure et vingt minutes, et son appareil pour faire jouer la musique ainsi que son ordinateur portable ont été endommagés. Lorsque Mme Peng a voulu les dénoncer, ils lui ont interdit de le faire et ont pris son téléphone et son carnet d’adresses.
Mme Peng a été emmenée après la descente. En route vers le poste de police, la police lui a dit qu’ils l’avaient vue pousser un chariot près du district de Sipingfang via CCTV. Mme Peng avait bien pris un chariot une journée pour acheter des légumes au marché. À cause des restrictions dues à la pandémie, il n’y avait pas beaucoup de gens sur la rue et elle avait rencontré une pratiquante, Mme Xiao Deyu. Toutes deux avaient marché ensemble un moment avant de se quitter.
Mme Peng a été emmenée à l’Hôpital no 1 de la ville de Changsha pour un examen physique et a reçu un diagnostic de haute pression sanguine.
Le 16 octobre, un agent nommé Li du Département de police du district de Kaifu est venu l’interroger. Elle a demandé quelle loi elle avait prétendument violée. Li a refusé de répondre et a plutôt demandé quel mode de transport elle avait utilisé pour aller à Sipingfang et quelle route elle avait utilisée, si elle avait fait des plans en avance pour rencontrer Mme Xiao et si elle connaissait l’adresse du domicile de Mme Xiao. L’agent a aussi demandé quelques questions sur le Falun Gong et lui a ordonné de signer les registres d’interrogatoires. Elle a ensuite écrit : « Ce cas n’a rien à voir avec moi. Ils ont tordu la loi pour le gain personnel et m’ont accusée à tort. Procureurs, veuillez inspecter la police. » Li a ensuite prélevé son sang et ses empreintes digitales, vocales, sa taille et empreintes de pieds contre son gré.
Mme Peng a été envoyée au centre de détention de la ville de Changsha deux jours plus tard. Malgré son hypertension, le directeur du Département de police a dit que si elle devait mourir, il préférerait la voir mourir au centre de détention. Pendant sa détention, Mme Peng a écrit une lettre de plainte, et la police l’a confisquée de peur d’être tenue responsable.
Le matin du 21 octobre, Mme Peng ne pouvait plus bouger son corps et elle se sentait étourdie. Ses mains et ses jambes étaient engourdies et n’avaient pas de force. Sa pression sanguine ne pouvait pas être mesurée. Elle a fait la grève de la faim pour s’opposer à la persécution. Elle a plus tard été envoyée à l’hôpital et sa pression sanguine est demeurée élevée après trois jours d’hospitalisation.
Le poste de police a eu peur d’être tenu pour responsable et a appelé sa famille le 24 octobre pour qu’ils la ramènent chez elle. Ils ont donné à Mme Peng une notice de surveillance à domicile, mais elle a refusé de la signer. Accompagnée et soutenue par sa famille, elle est retournée chez elle ce soir-là, mais elle doit encore guérir. Elle ne peut prendre soin d’elle-même. Au même moment, Mme Xiao a aussi été arrêtée par le Département de police du district de Kaifu. Lorsqu’elle a fait le test PCR, elle était très faible et a dû être portée par la police. Malgré cela, elle n’a pas été placée sous perfusion et certains policiers ont dit qu’elle faisait semblant. Elle a fait la grève de la faim pendant trois jours et elle est actuellement détenue au centre de détention de la ville de Changsha.
Voir aussi :
Une pratiquante de Falun Gong souffre encore, après que la police du Hunan lui ait prélevé de force du sang et lui ait injecté une drogue inconnue il y a neuf mois
Traduit de l’anglais
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