(Minghui.org) Mme Kong Xiangyin, âgée de 65 ans, de la ville de Weifang, dans la province du Shandong, a été condamnée à une peine de deux ans et à une amende de 5000 yuans à la suite d’une audience du tribunal le 26 septembre 2023 pour la pratique de sa croyance, le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Kong Xiangyin a été arrêtée le 23 juillet 2023, après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes sur un marché de producteurs. Les agents du poste de police de Dongguan et du Bureau de la sécurité intérieure du district de Kuiwen qui l’ont arrêtée ont saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong et ses documents d’information.
Après l’inculpation de Mme Kong par le parquet du district de Kuiwen, le tribunal du district de Kuiwen a entendu son affaire le 26 septembre 2023. Elle a témoigné pour sa propre défense et a expliqué comment la pratique de Falun Gong lui avait été bénéfique. Elle a déclaré que ses maladies gynécologiques, ses malaises thoraciques, ses problèmes d’estomac et sa spondylose cervicale (une arthrite inflammatoire de la colonne vertébrale) avaient tous disparu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en octobre 1997. Son xinxing s’est également élevé et elle est devenue attentive aux autres.
Mme Kong a déclaré qu’elle n’a répondu à aucune question et n’a signé aucun procès-verbal d’interrogatoire après sa dernière arrestation parce qu’elle savait que tout ce qu’elle dirait ou écrirait serait déformé et utilisé pour l’incriminer. Comme aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong, il était parfaitement légal pour elle d’exercer son droit constitutionnel à la liberté de croyance et à la liberté d’expression. Le fait qu’elle n’ait pas accédé aux demandes de ses agresseurs les a empêchés de commettre d’autres crimes en l’incriminant.
Son avocat a également défendu son innocence et demandé son acquittement. Le procureur Tang Liang a recommandé qu’elle soit condamnée à une peine de deux ans d’emprisonnement. Le juge Guan Xiaowei a ajourné l’audience sans rendre de décision. Il a plus tard, à une date inconnue, condamné Mme Kong.
Persécution antérieure
Parce que Mme Kong est restée fidèle à sa croyance après le début de la persécution le 20 juillet 1999, elle a été persécutée à plusieurs reprises, notamment par son employeur, une usine de radio locale, qui l’a gardée « en détention » bien que l’entreprise ne soit pas un organisme chargé de l’application de la loi.
Retenue dans un hôtel pendant 9 heures en juillet 1999
Le 28 juillet 1999, huit jours après que le régime communiste a officiellement déclaré son intention de persécuter le Falun Gong, les supérieurs de Mme Kong l’ont trompée et l’ont conduite à l’hôtel Huaguang. Elle y a été retenue pendant neuf heures et surveillée par ses collègues. Ils lui ont ordonné de rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong. Les gardes de sécurité de l’usine ont également fouillé son domicile cette nuit-là.
Détenue pendant plus d’un mois entre novembre et décembre 1999
Mme Kong s’est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong en novembre 1999. Elle a été arrêtée le 22 novembre de cette année-là alors qu’elle faisait des exercices de Falun Gong sur la place Tiananmen. Les agents du poste de police de la place Tiananmen qui l’ont arrêtée l’ont emmenée au bureau de liaison du gouvernement de la ville de Weifang à Pékin, où elle a été fouillée. Ils ont confisqué les 2000 yuans en espèces qu’elle portait sur elle. Son employeur a envoyé des agents de sécurité pour venir la chercher à Pékin et la raccompagner le même jour.
Mme Kong a de nouveau été retenue à l’hôtel Huaguang et surveillée par deux collègues. Quatre agents du Département de police de la ville de Weifang, dont Yang Zhaoyan, Hui Jian et Ma Bo, l’ont interrogée à l’hôtel et lui ont ordonné de rédiger des déclarations dans lesquelles elle s’engageait à ne plus faire appel à Pékin et à ne plus pratiquer le Falun Gong. Ils lui ont également infligé une amende de 2000 yuans.
Son mari a été convoqué à l’hôtel pour « la convaincre de renoncer ». Sous la pression intense exercée sur sa femme pour qu’elle se soumette, il s’est évanoui à plusieurs reprises. Yang et Hui lui ont donné plusieurs coups de pied et lui ont fait honte de ne pas être capable de gérer sa propre femme. Ils lui ont extorqué 500 yuans pour payer l’essence nécessaire pour se rendre à l’hôtel et en revenir, et l’ont menacé de le battre et de le détenir.
Du Zaiming, un agent de sécurité de l’usine, a menotté Mme Kong et l’a forcée à faire des mouvements physiques difficiles en guise de punition. Il ne lui a pas non plus donné à manger.
Mme Kong a été emmenée au centre de détention de la ville de Weifang après avoir été retenue pendant plusieurs heures à l’hôtel. Le gardien du centre de détention l’a photographiée et a pris ses empreintes digitales de force.
Sept jours plus tard, Ding Zhihui, un autre agent de sécurité de l’usine, est venu chercher Mme Kong au centre de détention et l’a emmenée à l’usine. Ils l’ont enfermée dans un entrepôt pendant plus d’un mois, au cours duquel elle a dû dormir à même le sol et n’a eu droit qu’à du riz, sans légumes ni viande. Son mari a dû payer 4000 yuans avant d’être autorisé à venir la chercher le 29 décembre 1999.
Blessure à la tête lors d’une arrestation en juin 2000
Le 16 juin 2000, lorsque Mme Kong se rendait à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong, elle a été interceptée par Du Shicong, alors secrétaire du Parti de l’usine, et quelques agents de sécurité. Ils l’ont raccompagnée chez elle.
Ce soir-là, Mme Kong a rendu visite à un autre pratiquant. Du l’a appris d’une manière ou d’une autre et a conduit quelques gardes de sécurité de l’usine à encercler le domicile de ce pratiquant. Il a également fait appel à des agents du poste de police de Dayu, qui sont entrés par effraction et ont ordonné à Mme Kong et à son hôte de rendre leurs livres de Falun Gong. Alors qu’elle tentait de protéger les livres, Mme Kong a été blessée à la tête et a saigné abondamment.
Nouvelle arrestation à Pékin en septembre 2000
Mme Kong s’est de nouveau rendue à Pékin le 30 septembre 2000. Elle a été arrêtée sur la place Tiananmen. Un policier lui a donné un coup de pied dans la poitrine et elle a eu si mal qu’elle s’est effondrée et ne pouvait plus parler.
Les policiers l’ont conduite au poste de police de Sijiqing, à Pékin, où elle a été contrainte de rester debout face à un mur pendant de longues périodes. Le troisième jour, elle a été emmenée dans un centre de détention et forcée à s’asseoir sur un petit tabouret pendant de longues heures. Trois jours plus tard, elle a été emmenée au bureau de liaison du gouvernement de la ville de Weifang à Pékin et y a passé une nuit.
Le 13 octobre 2000, Mme Kong a été ramenée à Weifang et détenue au poste de police de Dongguan. Cinq heures plus tard, son employeur est venu la chercher et l’a emmenée à l’hôtel Huaguang. Le lendemain, elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Weifang. Elle a été libérée dix jours plus tard, le 24 octobre 2000, mais pas avant d’avoir été contrainte de payer une amende de 1500 yuans.
Dès le lendemain, Li Qiyi, alors secrétaire du Parti de l’usine, a conduit la sécurité au centre de détention, avec l’intention d’emmener Mme Kong dans un centre de lavage de cerveau. Ils étaient furieux d’apprendre qu’elle avait été libérée la veille. Ils ont rapidement découvert qu’elle demeurait chez ses beaux-parents et sont allés la chercher. Elle leur a demandé de ne pas effrayer son beau-père, atteint de démence.
Li a répondu : « Tu dois aller au centre de lavage de cerveau demain, quoi qu’il arrive ! » Il a demandé à des gens de rester à l’extérieur du domicile des beaux-parents de Mme Kong pour surveiller la famille. Afin de réduire la pression sur sa famille, Mme Kong a escaladé le mur et s’est échappée cette nuit-là. Par la suite, elle a vécu loin de chez elle pendant un certain temps.
Détenue dans un entrepôt pendant quinze jours en 2005
Le 11 mai 2005, l’usine de radio a trompé Mme Kong et plusieurs autres employés qui pratiquaient également le Falun Gong en les incitant à se rendre dans un entrepôt pour une « réunion ».
Ils y ont tous été détenus pendant deux semaines.
Une mère et sa fille détenues pendant 7 heures et condamnées à une amende de 10 000 yuans en 2008
Le capitaine Chen et plus de douze agents, dont Gu Zhiyong, du poste de police du district de Kuiwen ont fait irruption au domicile de Mme Kong à 9 heures du matin le 23 décembre 2008. Sa fille dormait encore. Elle s’est réveillée et a accusé la police d’arrêter des personnes sans documents légaux. Gu a montré un formulaire vierge et a dit qu’ils pouvaient le remplir sur-le-champ.
Quatre agents ont transporté Mme Kong et sa fille dans leur voiture de patrouille et les ont conduites au poste. La mère et la fille ont été retenues pendant sept heures. Le mari de Mme Kong a dû payer 10 000 yuans pour les faire libérer.
Arrêtée deux fois en 2013
Mme Kong a été arrêtée le matin du 8 mars 2013, après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des gens dans un supermarché. Les agents du poste de police de Weicheng l’ont fouillée et lui ont pris son sac. Ils l’ont emmenée au deuxième hôpital populaire de Weifang pour un examen médical.
Comme elle refusait de coopérer, trois policiers l’ont maintenue au sol pour qu’une infirmière puisse lui faire une prise de sang. Elle était couverte d’ecchymoses. Ils l’ont ensuite ramenée au poste de police, l’ont détenue pendant douze heures et lui ont extorqué 10 000 yuans avant de la relâcher vers 22 heures ce soir-là.
Mme Kong achetait des provisions le 19 novembre 2013 lorsqu’elle a été arrêtée et emmenée au poste de police de Nanliu. Elle a été interrogée et prise en photo contre son gré.
Quatre heures plus tard, la police l’a conduite au deuxième hôpital populaire de Weifang pour un examen médical. Les infirmières lui ont fait une prise de sang et lui ont fait passer un électrocardiogramme. La police l’a ensuite conduite au centre de détention de la ville de Weifang, qui a refusé de l’admettre.
L’agent Ding du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Weifang et cinq autres personnes ont fait une descente au domicile de Mme Kong pendant sa garde à vue. Ils ont confisqué deux ordinateurs, 600 yuans en espèces, un trépied en bronze (d’une valeur de 4600 yuans), un lecteur MP5 et deux séries de livres de Falun Gong. Après avoir extorqué 5000 yuans à sa famille, la police a relâché Mme Kong à 23 h 30, le jour même de son arrestation.
Voir aussi :
Une femme du Shandong va être jugée pour sa croyance dans le Falun Gong
Traduit de l’anglais
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.