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Un quart de siècle de persécution, plus de 5000 décès de pratiquants de Falun Gong sont confirmés (Partie 2)

20 décembre 2023

(Minghui.org) La brutalité choquante de l’assassinat de ces 5010 hommes et femmes dont on connaît le nom dépeint le massacre sanglant par le régime communiste de citoyens respectueux de la loi en raison de leur croyance, après que le monde se soit engagé à ce que l’Holocauste et d’autres génocides ne se reproduisent « plus jamais ».

(Suite de la partie 1)

Des jeunes vies écourtées

Outre les pratiquants âgés, la persécution de la jeune génération, à l’autre bout de l’échelle des âges, est tout aussi déchirante. De nombreux jeunes pratiquants ont dit que la pratique du Falun Gong les avait aidés à se tenir à l’écart des mauvaises influences de la société, à mieux se concentrer sur leurs études et à mieux gérer les conflits et les difficultés lors de leur passage à l’âge adulte. Pourtant, à cause de la persécution, beaucoup de ces jeunes âmes ont péri trop tôt, avant d’avoir eu la chance de vivre pleinement leur vie.

Melle Zhang Yichao, une jeune fille vive et ouverte d’esprit, profondément aimée de ses parents, de sa famille et de ses amis, a été renvoyée de l’école parce que ses deux parents pratiquaient le Falun Gong et qu’elle avait refusé de signer une pétition anti-Falun Gong.

Après l’intervention de l’entreprise de ses parents, l’école a accepté de la reprendre. Cependant, le secrétaire du Parti de l’école, Meng Xianmin, l’a convoquée chaque semaine pour un entretien. Il lui a demandé de rédiger un rapport chaque semaine et de prendre ses distances par rapport au Falun Gong et ses parents.

Pendant la détention de ses deux parents, un groupe d’enfants qui détestaient le Falun Gong en raison de la propagande a brisé la porte et plusieurs fenêtres de son domicile. Yichao, qui était seule à la maison, était morte de peur.

Quelques mois plus tard, ses deux parents ont été envoyés dans des camps de travaux forcés et Yichao a été définitivement exclue de l’école. À l’âge de 15 ans, elle a été contrainte de vivre loin de chez elle et a déménagé fréquemment pour éviter le harcèlement constant des autorités. Une nuit, un voyou a brisé la fenêtre, s’est introduit dans sa chambre et l’a violée.

Ensuite, Yichao a contracté la tuberculose alors qu’elle effectuait des petits travaux. Elle n’avait pas d’argent pour consulter un médecin et ne voulait pas rentrer chez elle. Le matin du 6 avril 2005, elle est décédée à l’hôpital. Elle avait 18 ans. Huit mois après le décès de Yichao, le 17 décembre 2005, sa mère, Mme Fu Guiying, est également décédée des suites de la persécution.

Mme Chu Congrui s’est rendue à Pékin le 1er décembre 2000 pour lancer un appel en faveur du Falun Gong et a été arrêtée sur la place Tiananmen. Elle est décédée à la prison Haidian de Pékin le 13 décembre 2000, à l’âge de 19 ans. La police a prétendu qu’elle était morte des suites d’une grève de la faim et de déshydratation. L’autopsie a cependant montré qu’elle avait du sang sur tout le visage et que son nez s’était affaissé. Son visage était défiguré par ses blessures. Son grand-père s’est rendu à Pékin pour récupérer son corps. Lorsqu’il a vu son visage défiguré, il a perdu le contrôle et a pleuré à haute voix en tenant le cadavre de sa petite-fille.

Melle Chu Congrui

Tang Shiyu était un élève de l’école primaire de Fucun, dans la ville de Dandong, province du Liaoning. En 1995, l’hôpital a dit qu’il ne lui restait que six mois à vivre en raison d’une maladie cardiaque dont il souffrait depuis sa plus tendre enfance. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, sa santé s’est améliorée et il a pu aller à l’école. Lorsque le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, la maison de Tang a été saccagée à cinq reprises. Il a été détenu une fois et ses parents ont été emprisonnés. Il a été soumis à une forte pression et a souffert de douleurs psychologiques. Par la suite, sa maladie cardiaque est réapparue. Il est décédé le 25 avril 2005, à l’âge de 15 ans.

Un ancien animateur de la station de radio populaire du Sichuan, âgé de 30 ans, a été battu à mort le 2 décembre 2022, alors qu’il purgeait une peine de cinq ans à la prison de Jiazhou, dans la province du Sichuan.

M. Pang Xun

Le corps de M. Pang Xu était couvert d’ecchymoses dues aux coups reçus, et de marques dues à des décharges électriques et aux cordes avec lesquelles il avait été attaché. La torture l’a rendu incontinent.

La prison a nié avoir torturé M. Pang, mais a affirmé qu’il était mort d’hyperthyroïdie.

M. Pang a été arrêté le 27 juillet 2020 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong, puis condamné à cinq ans d’emprisonnement à la prison de Jiazhou.

M. Pang Xun était couvert d’ecchymoses lorsqu’il est mort.

Des familles déchirées

Les familles sont les pierres angulaires de toute société. La disparition des pratiquants au cours de la persécution a également entraîné l’éclatement de leurs familles, qu’il s’agisse de parents âgés perdant leurs enfants adultes, de couples aimants perdant leur conjoint ou de jeunes enfants devenus orphelins lorsque leurs deux parents ont été persécutés à mort.

M. Wang Kemin était professeur de collège dans la ville de Daqing, province du Heilongjiang. Sa femme est décédée dans un accident de voiture peu après qu’il a été arrêté et envoyé dans un camp de travaux forcés en 2000. Trois ans plus tard, il a de nouveau été arrêté alors qu’il déménageait fréquemment pour éviter la persécution. Il est décédé le jour même de son arrestation. Son fils, âgé de 9 ans, est devenu orphelin.

Depuis l’âge de trois ans, Shao Linyao a vu la police emmener ses parents, encore et encore. Il se sentait seul, terrifié et triste parce que sa famille lui manquait. Lorsque sa mère, Mme Mu Ping, a été libérée sous caution après avoir été torturée pendant près de trois ans dans un camp de travail, Linyao ne la quittait jamais, craignant de la perdre à nouveau. Il ne voulait pas se coucher avant que sa mère ne rentre à la maison quand elle était sortie. Il restait assis jusqu’à ce qu’elle rentre. Il lui disait en pleurant : « J’avais tellement peur que tu sois à nouveau arrêtée par les méchants. Si tu ne reviens pas, je ne peux pas me calmer. » Linyao était loin de se douter qu’en 2002, son père, M. Shao Hui, avait été persécuté à mort.

Mme Mu a été de nouveau arrêtée en 2006 et condamnée à sept ans de prison. Après l’arrestation de sa mère, Linyao a vécu avec ses grands-parents, alors que leur santé se détériorait et que leur vie était difficile.

Dans la plainte pénale qu’elle a déposée le 29 juillet 2015 auprès du Parquet populaire suprême contre Jiang Zemin, l’ancien chef du PCC qui a ordonné la persécution du Falun Gong, une restauratrice de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei, a expliqué comment elle a perdu huit membres de sa famille pendant cette persécution.

Selon Mme Jia Rongjuan, âgée de 70 ans, son jeune frère, M. Jia Zhenjie, a été emprisonné et torturé au cours des premières années de la persécution ; il est décédé en 2002. En 2004, leur mère a succombé à la détresse mentale causée par la persécution, quinze jours seulement avant la libération de Mme Jia d’un camp de travail. En 2006 et 2008, les beaux-parents de Mme Jia sont décédés l’un et l’autre. En l’espace de trois mois, entre mars et juin 2010, Mme Jia a perdu sa belle-sœur, Mme Wang Limin, sa sœur, Mme Jia Rongfen, et son mari, M. He Zhiyong. Un an plus tard, en juin 2011, l’autre belle-sœur de Mme Jia, Mme Yu Guofen, est devenue le huitième membre de sa famille à mourir à cause de la persécution en raison d’une souffrance mentale.

Un veuf de la ville de Dalian, province du Liaoning, a succombé à deux décennies de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong et est décédé à l’âge de 56 ans le 20 janvier 2021. La mort de M. Yang Chuanjun a été précédée de plusieurs arrestations et de deux peines de prison pour un total de neuf ans.

L’épouse de M. Yang, Mme Dai Zhijuan, également pratiquante de Falun Gong, est décédée il y a seize ans après avoir subi des années de harcèlement et de torture. Mme Dai était médecin en chef à l’hôpital pour femmes et enfants de la ville de Dalian. Elle a été arrêtée alors qu’elle se rendait à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong en avril 2000 et a été détenue au camp de travaux forcés de Masanjia, où elle a été battue, privée de sommeil, soumise au travail forcé, à l’isolement et à la surveillance, à l’injection de substances inconnues, etc. Elle a été torturée au point de ne plus pouvoir s’occuper d’elle-même et a été libérée pour raisons médicales.

Le couple a été arrêté ensemble le 24 avril 2002 et Mme Dai a été condamnée à une deuxième peine de trois ans au camp de travail de Masanjia. Les tortures qu’elle a subies l’ont anéantie mentalement et physiquement. Incapable de s’alimenter, elle a été remise en liberté conditionnelle pour raisons médicales. La police ayant tenté de l’arrêter à nouveau, elle a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter la persécution. Elle est décédée le 21 décembre 2005.

Mme Kong Hongyun, une habitante de la ville de Baoding, province du Hebei, est tombée dans le coma le 8 mars 2019, alors qu’elle était détenue au centre de détention de Baoding en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Trois jours plus tard, une trachéotomie a été pratiquée sur elle sans le consentement de sa famille. Elle n’a jamais repris conscience et est décédée le 12 juin 2019. Elle avait 47 ans.

Mme Kong Hongyun

La dernière, et 11e arrestation de Mme Kong, en raison de la persécution, a eu lieu le 2 janvier 2019. Sa mère, âgée de 80 ans, a travaillé en étroite collaboration avec l’avocat pour la sauver, mais en vain. La femme âgée était accablée de chagrin et a vieilli rapidement du jour au lendemain en apprenant la mort de sa fille.

La dernière arrestation de Mme Kong a eu lieu un an seulement après qu’elle a fini de purger une peine de quatre ans pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Avant l’audience du 26 décembre 2014, sa mère âgée a protesté près de l’entrée du tribunal, demandant aux autorités de la libérer.

La mère de Mme Kong protestant près de l’entrée du tribunal du district de Xinshi avant l’audience du 26 décembre 2014.

Mme Wang Shouhui et son fils, M. Liu Boyang, de la ville de Changchun, province du Jilin, ont tous deux été arrêtés le 28 octobre 2005. M. Liu, un radiologue de 29 ans, a été torturé à mort dans la soirée et la police a jeté son corps hors de l’immeuble. Quelques jours plus tard, la police a informé sa famille de sa mort et a prétendu qu’il s’était « suicidé » en sautant dans le vide.

Une autopsie a été pratiquée à la demande de la famille. Elle a montré que sa tête présentait trois trous faits par un instrument contondant, que ses jambes et ses côtes étaient fracturées et que du sang avait été trouvé dans son poumon. Selon l’analyse médicale, les trois trous dans sa tête sont la cause de son décès.

Deux semaines après l’assassinat de M. Liu, sa mère a également été torturée à mort le 11 novembre 2005. Ses yeux étaient couverts d’ecchymoses violettes et elle avait du sang dans l’oreille gauche. Elle est morte sans savoir que son fils était décédé.

Mme Wang Shouhui

M. Liu Boyang

Dénoncer la persécution a coûté la vie à des pratiquants

Dans la persécution du Falun Gong, la campagne de propagande générale du PCC est comme l’huile de moteur qui permet à l’ensemble de l’appareil de fonctionner. En inondant les ondes, les journaux et les magazines d’innombrables articles vilipendant le Falun Gong et son fondateur, M. Li Hongzhi, le PCC a entraîné la société tout entière dans les rangs des persécuteurs, créant un environnement dans lequel les pratiquants n’avaient aucun droit et aucune sécurité. Ils pouvaient être attaqués en toute impunité par n’importe qui et pour n’importe quelle raison.

Conditionné à haïr le Falun Gong par les médias, le peuple chinois a facilement détourné la tête lorsqu’il était témoin d’injustices et a fermé ses oreilles aux cris des innocents torturés.

Afin de démystifier les mensonges et d’aider les Chinois à comprendre les faits concernant le Falun Gong, la persécution et la véritable nature du PCC, d’innombrables pratiquants de Falun Gong ont dénoncé la persécution, et certains d’entre eux ont perdu la vie aux mains du régime communiste.

Mme Gao Rongrong, qui travaillait à l’Académie des beaux-arts de Luxun à Shenyang, dans la province du Liaoning, a, le 7 mai 2004, reçu des coups de matraque électrique de la part des gardiens du camp de travail forcé de Longshan pendant six heures. Son visage a été gravement brûlé et défiguré. Le 5 octobre 2004, alors qu’elle était hospitalisée, plusieurs pratiquants locaux de Falun Gong ont réussi à la secourir. Malgré le danger extrême que représentait la révélation des tortures, Mme Gao a laissé les pratiquants la prendre en photo et les soumettre à Minghui.org.

Craignant que Mme Gao ne quitte la Chine, le PCC a mis en place une équipe spéciale pour la retrouver. Le 6 mars 2005, six mois plus tard, elle a été de nouveau arrêtée. Elle a été détenue à l’hôpital de la prison. Elle est morte de faim le 16 juin 2005. Elle avait 37 ans.

Mme Gao Rongrong avant et après la torture au moyen de décharges électriques

M. Yuan Jiang, diplômé de l’université de Tsinghua, était enseignant. Son père était professeur à l’université normale du Nord-Ouest et sa mère était professeur principal dans un collège. Après le début de la persécution par le régime en 1999, M. Yuan a travaillé avec les pratiquants de la province du Gansu et a assumé le rôle de principal collaborateur de Minghui dans cette région pour contrer la persécution. Lorsqu’il a été arrêté le 30 septembre 2001, la police a rapidement rassemblé deux chargements de voitures remplis d’instruments de torture pour l’interroger.

Vers le 26 octobre 2001, M. Yuan a réussi à s’échapper de la garde à vue. Mais en raison des tortures inimaginables qu’il avait subies, il n’a pas pu marcher très loin et s’est caché dans une grotte. Dans cette grotte, il a perdu connaissance pendant quatre jours. Après avoir repris ses esprits, il est sorti de la grotte et s’est rendu chez un pratiquant. Il y est resté jusqu’à son décès, des suites de ses blessures internes, le 9 novembre 2001. Il n’avait que 29 ans à l’époque. Après sa mort, la police a lancé des recherches à grande échelle. De nombreux pratiquants qui avaient aidé M. Yuan ont été arrêtés et ses parents ont été étroitement surveillés par la police.

M. Yuan Jiang

M. Wang Chan travaillait au siège de la Banque populaire de Chine et était connu comme faisant partie de l’élite de la haute technologie. Cependant, il a été licencié et s’est retrouvé à la rue en 1999 à cause de la persécution. Par la suite, il a commencé à soumettre des articles sur la persécution pour Minghui.org et a encouragé d’autres pratiquants de différentes villes à les rejoindre.

En l’espace de quelques années seulement, M. Wang s’est rendu dans plusieurs provinces chinoises et est devenu l’un des principaux coordinateurs du pays. Il a joué un rôle essentiel dans la création et la protection des canaux d’information du site web Minghui. Cependant, le 21 août 2002, M. Wang a été arrêté dans la province du Shandong. Une semaine plus tard, le 28 août, il a été torturé à mort au cours d’une séance d’interrogatoire, il était âgé de 39 ans. Après sa mort, la police locale a immédiatement incinéré son corps.

M. Wang Chan

    M. Li Zhongmin travaillait dans une entreprise étrangère à Dalian, dans la province du Liaoning. En tant que correspondant de Minghui, il s’occupait des sites de production de documents et parlait souvent de la persécution aux gens. Pour l’arrêter, la police a dépêché environ 180 policiers de tous les postes de police locaux. Le 11 janvier 2002, il a été arrêté et condamné à quinze ans de prison. Il a subi diverses tortures en prison, notamment le gavage, l’attachement en position d’aigle déployé, être suspendu et les coups, ainsi que le banc du tigre. Il est mort le 4 mars 2003. Il avait 31 ans. Selon un témoin, son corps présentait de graves blessures en de nombreux endroits, l’arrière de sa tête et l’intérieur de ses cuisses présentaient de larges zones d’ecchymoses, son dos présentait de nombreuses taches rouges et ses orbites étaient enfoncées.

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M. Li Zhongmin

Le 5 mars 2002 vers 20 h, 18 pratiquants de Falun Gong se sont connectés au réseau de télédiffusion par câble de l’État dans la ville de Changchun, province du Jilin. Les programmes « Auto-immolation ou coup monté ? » et « Le Falun Dafa se répand dans le monde » ont été diffusés simultanément sur huit chaînes pendant environ 45 minutes.

Quelques jours plus tard, plus de 5000 pratiquants de la région de Changchun ont été arrêtés. Sept d’entre eux ont été battus à mort quelques jours plus tard.

Mme Li Rong, diplômée de l’université du Jilin, âgée de 35 ans à sa mort, travaillait à l’Institut de recherche pharmaceutique de la province du Jilin. Elle a été arrêtée en mars 2002 et est décédée en détention vers la fin du mois de mars ou le début du mois d’avril. On ne connaît pas les détails de sa mort.

Mme Shen Jianli, professeur au Département de mathématiques appliquées de l’université du Jilin, a été arrêtée le lendemain de l’incident. Elle est décédée vers la fin du mois d’avril 2002, à l’âge de 34 ans.

Mme Shen Jianli

M. Liu Haibo a été arrêté à son domicile dans la soirée du 11 mars 2002. La police l’a battu devant sa femme et son fils et lui a cassé une cheville. Ils l’ont torturé et interrogé jusqu’à 1 h du matin cette nuit-là, jusqu’à ce qu’il n’ait plus de pouls. Bien qu’ils l’aient transporté d’urgence à l’hôpital, ce médecin âgé de 34 ans est décédé pendant les soins.

M. Liu Haibo

Un pratiquant âgé d’une trentaine d’années a été battu à mort le 16 mars 2002 dans le Département de police de Jinchen à Changchun. Selon un témoin, il présentait plusieurs blessures visibles et des signes d’hémorragie interne après avoir reçu des coups.

M. Liu Yi a été battu à mort à l’âge de 34 ans dans le bureau du Département de police du district de Luyuan.

M. Liu Yi

Le 20 mars 2002, Mme Li Shuqin, âgée de 54 ans, a été arrêtée par des agents du poste de police de la rue Changjiu, puis torturée à mort dans le Troisième centre de détention de Changchun.

Le 20 août 2002, M. Hou Mingkai a été battu à mort quelques heures après avoir été arrêté à son domicile. Il avait 34 ans.

Outre les sept pratiquants susmentionnés, quatre autres pratiquants ayant participé à l’action courageuse ont aussi été persécutés à mort dans les années qui ont suivi, à savoir M. Liu Chengjun, Mme Li Shuqin, M. Lei Ming et M. Liang Zhenxing.

Victimes présumées des prélèvements forcés d'organes

En mars 2006, Annie (pseudonyme), une Chinoise, a publié une déclaration à Washington D.C. Elle a déclaré que son ex-mari, chirurgien à l'hôpital de Sujiatun dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, lui avait révélé qu'il avait prélevé les cornées de 2000 pratiquants de Falun Gong vivants entre 2002 et 2005. D'autres médecins de l'hôpital ont aussi prélevé d'autres organes sur d'autres pratiquants. Ces victimes ont été tuées au cours de l'opération et leurs corps ont été incinérés pour détruire les preuves. Les organes ont été vendus à des Chinois fortunés ou à des étrangers qui se trouvaient en Chine pour le tourisme de transplantation.

Une organisation non gouvernementale canadienne a contacté l'avocat des droits de l'homme Me David Matas et feu Me David Kilgour, ancien secrétaire d'État pour l'Asie-Pacifique, pour les inviter à mener une enquête indépendante sur cette affaire.

Après des mois d'enquête, Mes Matas et Kilgour ont publié un rapport de 140 pages en juillet 2006, qui tire « la regrettable conclusion que les allégations sont vraies ». Ils ont aussi découvert que l'atrocité n'avait pas seulement eu lieu dans l'hôpital où travaillait l'ex-mari d'Annie, mais dans de nombreux autres hôpitaux dans toute la Chine.

Bien qu'aucune victime directe n'ait survécu pour raconter le crime des prélèvements forcés d'organes dont elle a été victime, plusieurs cas de pratiquants dont l'abdomen était enfoncé ou qui avaient subi des incisions suspectes après leur mort ont amené leurs familles à soupçonner que leurs proches avaient pu être victimes de ce crime odieux.

M. Gao Yixi était un pratiquant de Falun Gong de la ville de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang. Onze jours après son arrestation, sa famille a été informée par la police que M. Gao, âgé de 45 ans, était « tout à coup » décédé le 29 avril 2016.

Le lendemain matin, le frère de M. Gao a vu son corps dans la salle d'autopsie. M. Gao était nu, avec les deux yeux ouverts et des blessures évidentes sur le corps. Lorsque son frère a essayé de lui fermer lentement les yeux, il a constaté avec surprise que M. Gao avait des larmes au coin des yeux.

Bien que la famille ait refusé de signer les documents, les autorités ont tout de même procédé à l'autopsie, qui s'est achevée vers 19 h ce soir-là. Son cerveau, son cervelet, son cœur, ses poumons, son foie, sa vésicule biliaire, son pancréas et ses reins ont été prélevés. Lorsque le corps presque vide a été déplacé dans une autre pièce pour le service de cosmétologie de la morgue, sa famille a eu la surprise de constater qu'une grande quantité de sang frais s'en échappait. Plusieurs serviettes étaient imbibées de sang, ce qui a amené la famille à soupçonner que M. Gao était vivant au moment de l'autopsie.

M. He Lifang, un habitant de la ville de Qingdao, dans la province du Shandong, est décédé en détention le 2 juillet 2019, deux mois après sa dernière arrestation pour sa pratique du Falun Gong.

La famille de M. He a remarqué une incision cousue sur sa poitrine et une incision ouverte dans son dos. La police a d'abord affirmé que les incisions résultaient d'une autopsie, avant de se raviser et de dire qu'un médecin légiste viendrait sous peu. Mais aucun médecin légiste ne s'est jamais présenté.

Les proches de M. He soupçonnent que ses organes ont pu être prélevés soit de son vivant, soit peu après sa mort, et que c'est là, la véritable raison des incisions. Ils soupçonnent aussi des abus psychiatriques, car il avait perdu l'usage de la parole et était sans réaction pendant ses dix-sept jours de détention.

On estime qu'environ 200 policiers et plus de 20 fourgons de police ont été dépêchés entre le 30 juin, jour où M. He a été transféré du centre de détention de Pudong, dans le district de Jimo, au Troisième hôpital de Chengyang, et le 3  juillet 2019, lendemain de sa mort. Venant du Département de police du district de Jimo et des postes de police subordonnés, ces agents avaient avec eux des menottes supplémentaires et patrouillaient dans l'hôpital et ses environs. Ils étaient prêts à arrêter toute personne se rendant à l'hôpital pour manifester son soutien à M. He. Un policier du nom de Yao, du comité de quartier de Beian, a spécifiquement averti les pratiquants de Falun Gong de rester à l'écart.

Mme He Xiulin, une pratiquante de Falun Gong âgée de 52 ans de la ville de Yantai, dans la province du Shandong, a été emmenée à l'hôpital de Yantai Yuhuangding le 8 mars 2004 après avoir été persécutée jusqu'au seuil de la mort au centre de détention de Yantai Nanjiao.

Deux jours plus tard, son mari, M. Xu Chengben, a reçu un appel téléphonique de Li Wenguang, chef du Bureau 610 du district de Zhifu, qui lui a dit que Mme He était malade et soignée à l'hôpital de Yuhuangding et que M. Xu pouvait aller lui rendre visite. Ce soir-là, après 19 h, M. Xu a trouvé sa femme dans le service de neurologie. Elle était au seuil de la mort et ne pouvait plus parler. Elle était nue jusqu'à la taille, une de ses mains était menottée à la tête du lit et son poignet présentait des cicatrices. L'hôpital a diagnostiqué une méningite tuberculeuse. Elle n'a reçu aucun traitement ni nourriture et était gardée par un homme et une femme.

Le 31 mars 2004 à 7 h, Li, du Bureau 610, a informé M. Xu par téléphone que Mme He était décédée, mais il n'a pas permis à sa famille de voir ou d'habiller son corps. À ce moment-là, les mains et les pieds de Mme He étaient encore chauds, la zone autour de son œil gauche était noire et violette et visiblement affaissée, et il y avait un bandage autour de sa taille.

La jeune sœur de Mme He s'est écriée : « Ma sœur, comment as-tu pu finir comme ça ? Ouvre les yeux et regarde-moi ! » Pendant qu'elle criait, deux larmes ont coulé des yeux de Mme He. Les proches ont alors vu de nombreuses perles de sueur apparaître sur le visage de Mme He. Voyant que Mme He était encore en vie, les proches sont montés à l'étage pour implorer les médecins de la réanimer. Mais les médecins ont fait preuve d'une froideur inhabituelle et n'ont pas commencé la réanimation.

Le lendemain, les proches n'ont pas été autorisés à voir Mme He. Lorsqu'ils ont été autorisés à la revoir le troisième jour, elle n'avait plus de battements de cœur ni de pouls, et ses extrémités étaient froides.

Lorsque le crime des prélèvements forcés d'organes a été révélé en mars 2006, M. Xu a commencé à soupçonner que sa femme avait été tuée pour ses organes. Le 19 avril 2006, il a publié l'information sur un site web étranger, avant d'être arrêté le lendemain. Son fils a aussi été contraint d'incinérer le corps de Mme He, qui avait été conservé à la morgue.

M. Xu a été gardé en détention. Il est rapidement devenu émacié et désorienté. Le 27 février 2008, il est mort subitement. Lorsque sa famille a habillé son corps, elle a remarqué que sa peau avait pourri et collé à sa chemise. Ils ont fait appel à un médecin légiste, qui a conclu que M. Xu était mort empoisonné.

Référence : Vingt-quatre ans de persécution, vingt-quatre cas de décès sélectionnés

Cas 1 : Tués par des responsables pour dissimuler leurs actes de violence

Cas 2 : Ordre donné d’incinérer une femme alors qu’elle est encore vivante

Cas 3 :Un témoin oculaire révèle la politique de « tuer sans pitié » suite à l'interception du signal télévisé visant à dénoncer le coup monté des auto-immolations

Cas 4 : Pour Zhimei Liu, le temps s’est arrêté voici plusieurs années alors qu’elle avait 21 ans

Cas 5 : Rendu fou à 22 ans, décédé à 40 – Un homme de Tianjin devient la dernière victime de la brutalité d'un camp de travaux forcés

Cas 6 : En 2007, une femme de 34 ans torturée à mort deux mois après son arrestation

Cas 7 : Un homme du Shangdong âgé de 45 ans meurt en détention, la famille soupçonne des mauvais traitements psychiatriques et des prélèvements d'organes

Cas 8 :Une mère raconte la mort tragique d'un jeune homme et l'injustice qu'il a subie pour sa croyance

Cas 9 : Un auteur et professeur meurt six jours après avoir été admis en prison pour sa foi dans le Falun Gong

Cas 10 : Un champion d'arts martiaux torturé en prison pendant treize ans meurt cinq ans plus tard (Photos choquantes)

Cas 11 : Condamné à la prison alors qu’il était encore dans le coma, un professeur de mathématiques est décédé

Cas 12 : Une ingénieur à la retraite meurt dans la misère des suites de la persécution

Cas 13 : La police retient le certificat de décès d’une femme de 88 ans morte quatre heures après son arrestation pour sa croyance

Cas 14 : Une femme âgée décède d'une crise cardiaque après l'annulation de l'admission au collège de son petit-fils et le saccage de son domicile

Cas 15 : La seule survivante d’une famille de sept dans un état critique – la colonne vertébrale de Mme Chen Shulan fracturée

Cas 16 : Trois frères et leur père meurent dans la persécution de leur foi

Cas 17 : Arrêtée un mois après la mort de son mari suite à la persécution, une ancienne infirmière meurt également neuf ans plus tard

Cas 18 ::Une fillette de 6 ans orpheline à cause de la persécution du Falun Gong

Cas 19 : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture »

Cas 20 : La mère emprisonnée d'une résidente aux États-Unis décède neuf mois avant la date prévue de sa libération, la famille soupçonne un acte criminel

Cas 21 : Battue quotidiennement pendant sa peine de cinq ans de prison, une femme meurt un an après sa libération

Cas 22 : Ses pieds amputés en conséquence de la persécution pour sa croyance, un homme du Heilongjiang décède après deux décennies de souffrance

Cas 23 : Un homme en bonne santé meurt deux jours après avoir été envoyé à l’hôpital pour une grève de la faim

Cas 24 : Nouveaux cas de pratiquants décédés après avoir été drogués en détention (Photos explicites)

Traduit de l'anglais