Enfermée dans une prison du Hunan, une quadragénaire privée de visites familiales, soumise au lavage de cerveau et torturée, se trouve aujourd’hui dans un état précaire

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27 décembre 2023 | Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org) Une habitante de 49 ans de la ville de Zhuzhou, dans la province du Hunan, est devenue extrêmement fragile depuis qu’elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hunan, située à Changsha, la capitale de la province, le 26 octobre 2023, pour purger une peine de trois ans pour sa croyance dans le Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

La famille de M^me Yu Yingzhu s’est rendue à maintes reprises à la prison, mais n’a jamais été autorisée à lui rendre visite. Les gardiens n’ont même pas voulu prendre les vêtements qu’ils avaient apportés pour elle. Ils n’ont même pas été autorisés à l’appeler ou à la voir virtuellement. Ce n’est que récemment qu’ils ont appris de quelqu’un de l’intérieur qu’elle était détenue dans la division de haute sécurité depuis son admission à la prison et qu’elle était soumise à un lavage de cerveau incessant et à des tortures brutales destinées à la forcer à abandonner le Falun Gong.

L’informateur a révélé que M^me Yu était devenue extrêmement fragile et qu’elle pouvait mourir à tout moment. On ne sait pas si sa fragilité est due à des blessures physiques ou à des problèmes de santé. Sa famille est extrêmement préoccupée par sa sécurité et sa santé.

La sœur de M^me Yu a essayé de lui rendre visite à nouveau le 11 décembre 2023, mais elle n’a pas eu l’autorisation d’entrer dans la prison. Elle a appelé les deux numéros de téléphone de la prison (+86-731-82323290 et +86-731-82323210) et les gardiens qui ont répondu aux deux ont dit que M^me Yu allait tout à fait bien et était en bonne santé. Ils ont dit que le fait que la prison n’ait jamais appelé la famille signifiait qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. La sœur de M^me Yu s’est défendue en disant : « J’ai appris d’une source crédible que ma sœur a été torturée si brutalement qu’elle est maintenant dans un état grave et que sa vie est en danger. Comment pouvez-vous encore prétendre qu’elle va bien ? » Un gardien s’est exclamé : « Comment le savez-vous ? Qui vous l’a dit ? »

Condamnée à trois ans pour sa croyance

M^me Yu a été arrêtée le 29 mars 2023. Elle a entamé une grève de la faim en signe de protestation et est devenue émaciée. Elle a été placée en résidence surveillée le 1^er juin, mais a été de nouveau mise en détention le 24 août. Elle était très faible et incapable de rester debout plus de quelques minutes lorsqu’elle a été jugée le 8 septembre.

Le tribunal du district de Yuhua a condamné M^me Yu à trois ans à l’issue de son audience et le tribunal intermédiaire de la ville de Changsha a décidé de confirmer sa condamnation injustifiée à une date inconnue. Elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hunan le 26 octobre 2023.

Ce n’est pas la première fois que M^me Yu est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà purgé trois peines de travail forcé totalisant près de huit ans pour sa pratique de Falun Gong.

Division de haute sécurité de la prison pour femmes de la province du Hunan — un enfer dans l’enfer

Toutes les pratiquantes de Falun Gong nouvellement admises étaient d’abord affectées à la division de haute sécurité pour y subir un lavage de cerveau intensif visant à les contraindre à renoncer à leur croyance. Certaines pratiquantes ont qualifié la division de « camp de concentration » et « d’enfer dans l’enfer ». Les gardiennes affectaient des détenues à la surveillance des pratiquantes. Celles qui refusaient d’abandonner leur croyance étaient contraintes de se tenir au garde-à-vous de 6 heures à minuit tous les jours. Elles n’étaient pas autorisées à se brosser les dents ou à se laver. Les gardiennes limitaient également le nombre de fois où elles pouvaient manger, boire ou aller aux toilettes chaque jour.

Si une pratiquante tenait encore fermement à sa croyance après tout cela, elle se voyait refuser complètement l’usage des toilettes et était menottée et entravée. Elle n’était pas non plus autorisée à s’habiller en fonction du temps et devait porter la même veste en été et en hiver. M^me Zhang Yaqin, une pratiquante de la ville de Xiangtan, dans la province du Hunan, a subi des tortures brutales au quartier de haute sécurité. Elle est décédée en prison le 12 décembre 2020.