(Minghui.org) Beaucoup de gens ont entendu parler des chambres à gaz des camps de concentration nazis, mais ils ne savent peut-être pas que depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, un nombre incalculable de pratiquants de Falun Gong en Chine ont été soumis à des abus psychiatriques et à des expériences. De nombreux pratiquants ont ainsi été mutilés, rendus fous ou même tués.
Il est important de documenter les crimes commis par le PCC envers les pratiquants de Falun Gong, car de nombreuses personnes, en particulier celles qui ont un intérêt direct avec le régime communiste, ont été trompées par le PCC, et sont incapables de reconnaître sa nature diabolique. Lorsqu’on leur dit que les nombreuses campagnes politiques du PCC – le mouvement de réforme agraire, le mouvement anti-droitiste, la Révolution culturelle, le massacre de la place Tiananmen – ont tué 80 millions de personnes, il y en a qui disent que c’est déjà de l’histoire ancienne et que le PCC s’améliore. Mais est-ce bien le cas ? Examinons maintenant des exemples de crimes commis par le PCC sur les pratiquants de Falun Gong.
Administrer des substances toxiques aux pratiquants : Une forme de torture invisible
En date de décembre 2021, selon les informations compilées par Minghui, au cours des années, au moins 865 citoyens en bonne santé et respectueux de la loi ont été détenus dans des hôpitaux psychiatriques en guise de punition pour leur croyance dans le Falun Gong, un système de médiation basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Ces pratiquants étaient originaires de 29 provinces chinoises.
Mais les abus psychiatriques ne se limitent pas aux hôpitaux psychiatriques puisqu’ils ont également eu lieu dans les prisons, les camps de travail (abolis en 2013) et les centres de détention. Des pratiquants innocents, en bonne santé physique et sains d’esprit, ont été forcés de prendre des substances toxiques, ce qui leur a causé des lésions aux organes et des troubles mentaux. Certains pratiquants ont été soumis pendant plus de dix ans à une administration contre leur gré de substances toxiques.
Les substances toxiques administrées aux pratiquants contre leur gré comprennent du Dongmianling (chlorpromazine), du Dongmian no 1 (mélange de chlorpromazine, de prométhazine et de mépéridine), des médicaments induisant des pertes de mémoire, de l’ecstasy, des narcotiques, des aphrodisiaques, de la clozapine, du sulpiride, du valproate de sodium, de la buprénorphine, du flubutanol et d’autres substances inconnues.
Après avoir reçu ces substances toxiques pour les nerfs, des pratiquants qui étaient jusqu’alors en bonne santé ont commencé à présenter des degrés divers de somnolence, de faiblesse, de lenteur d’élocution et d’action, d’oppression thoracique, d’essoufflement et de déclin rapide de la mémoire. Parmi les autres symptômes, citons la perte de la capacité de réflexion normale, les troubles physiologiques, la léthargie, la démence et la dépression nerveuse. Certaines substances endommagent directement les organes internes, provoquant une douleur si atroce que les victimes se roulent sur le sol, souffrent de crampes dans tout le corps, ont l’impression que tous leurs organes internes éclatent, ont un rythme cardiaque extrêmement rapide, un gonflement au niveau du thorax et du ventre ou une défaillance des organes. À cause de la douleur extrême, certaines victimes se cognent même la tête contre les murs.
L’administration de substances toxiques aux pratiquants de Falun Gong est cruelle, vicieuse et cachée, car cela ne cause pas de blessures physiques comme le ferait un châtiment corporel, et c’est donc devenu une tactique couramment utilisée par le PCC pour dissimuler ses crimes.
Illustration de la torture : Injection forcée de substances toxiques
Des agents du Bureau 610 regardent des femmes mourir
Mme Ding Zhenfang était une pratiquante de Falun Gong dans la ville de Dalian, province du Liaoning. Elle a été détenue dans le camp de travail de Masanjia, aujourd’hui fermé, puis dans la prison pour femmes du Liaoning pour avoir maintenu sa croyance. Dans ces deux endroits, elle a été soumise à diverses formes de torture et a frôlé la mort à plusieurs reprises. Pour l’empêcher de dénoncer les crimes commis dans le camp de travail et la prison, les autorités lui ont injecté une substance inconnue juste avant l’expiration de sa peine de prison. En conséquence, Mme Ding est morte en prison.
Mme Zhang Fuzhen était une employée du parc Xianhe dans la ville de Pingdu, province du Shandong. La police l’a arrêtée et l’a gardée dans un centre de lavage de cerveau dans le Bureau 610 de Pingdu. Elle a été attachée à un lit dans la position de l’aigle écarté pendant une longue période. Elle devait uriner et déféquer dans le lit. Selon un témoin, les gardiens lui ont retiré tous ses vêtements, lui ont rasé les cheveux, l’ont torturée et humiliée. Ils lui ont ensuite injecté des substances inconnues, lui causant des douleurs atroces. Elle s’est débattue sur ce lit jusqu’à ce qu’elle meure de douleur... Elle avait 38 ans. Des responsables de tous les niveaux du Bureau 610 ont assisté à l’ensemble des tortures.
Mme Zhang Fuzhen
Le centre de lavage de cerveau de Xinjin
Le centre de lavage de cerveau de Xinjin, également connu sous le nom de « centre d’éducation légale de Xinjin », était situé dans la ville de Huaqiao du district de Xinjin, province du Sichuan. Il a utilisé diverses méthodes telles que la torture mentale, l’intimidation, la manipulation psychologique, la violence et l’administration de substances inconnues pour forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Au moins sept pratiquants sont morts au centre de lavage de cerveau, et cinq de ces décès ont été causés par l’administration contre leur gré de substances inconnues.
M. Xie Deqing, âgé de 69 ans, était un employé retraité de l’Institut de recherche sur les sondages et la conception de Chengdu, province du Sichuan. Le matin du 29 avril 2009, M. Xie et sa femme ont été arrêtés à Chengdu et emmenés au centre de lavage de cerveau de Xinjin. En un peu plus de vingt jours, M. Xie Deqing, qui était en bonne santé et avait un visage radieux, a été torturé et était au seuil de la mort. Il était maigre, ne se sentait pas bien, souffrait d’incontinence urinaire, avait du mal à avaler et a développé une grave angine de poitrine (douleur thoracique). Il a ensuite été libéré. Pendant les quatre jours qui ont suivi son retour à la maison, il était la plupart du temps dans le coma. Dans le coma, il appuyait sur sa poitrine, se tordait et gémissait de douleur, comme si ses organes internes étaient déchirés. Il est mort dans la soirée du 27 mai 2009. Ses mains sont devenues noires, et son corps a progressivement noirci aussi, signe d’un empoisonnement médicamenteux.
M. Xie Deqing (avant son arrestation)
M. Xie Deqing (après sa mort)
Mme Liu Shengle, âgée de 53 ans, vivait dans le district de Xindu, ville de Chengdu. Dans l’après-midi du 5 avril 2003, alors qu’elle se promenait, elle a été arrêtée. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin quinze jours plus tard. Mme Liu a été libérée le 23 mai de la même année après que sa famille a été contrainte de payer une amende de 1000 yuans. Cependant, lorsqu’elle est venue la chercher, sa famille l’a trouvée pieds nus, la tête enflée, la poitrine meurtrie, l’abdomen gonflé, de l’écume à la bouche et des douleurs partout. Toute la journée, elle a également appuyé sur son ventre avec ses mains (symptômes similaires à ceux de M. Xie Deqing). Trois jours plus tard, le matin du 26 mai, Mme Liu est décédée.
Mme Chen Jinhua, ancienne maire adjointe de la ville de Hesheng dans le district de Wenjiang, a été arrêtée le 28 mai 2010 et emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Elle était en bonne santé en arrivant, mais le deuxième jour de la session de lavage de cerveau, elle a reçu une injection intraveineuse contre sa volonté. Les gardiens l’ont maintenue de force au sol pour lui faire l’injection. Avant que le flacon du médicament ne soit terminé, Mme Chen est devenue essoufflée, sa respiration était sifflante et elle avait des difficultés à respirer. La perfusion a donc été arrêtée pour la journée. Les gardiens ont tenté de reprendre l’injection le lendemain, mais ont abandonné devant sa forte résistance. Sa difficulté à respirer s’est pourtant aggravée et son expression faciale était terne. Elle était incapable de prendre soin d’elle-même. Après le retour de Mme Chen à son domicile, ces symptômes ont continué.
Le matin du 21 juin 2011, Mme Li Guangyan, une habitante du district de Xinjin, a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Dans la demi-heure qui a suivi son déjeuner, elle a senti son cœur s’emballer et sa tête enfler comme si elle était sur le point d’exploser. « J’ai eu l’impression que mon cœur était en feu et j’avais une douleur aiguë, mon visage était gonflé, mes lèvres et mon visage sont devenus noirs et tout mon corps était faible. C’était pire que la mort », se souvient-elle. Ayant déjà été victime d’abus psychiatriques au centre de lavage de cerveau de Xinjin, Mme Li savait que cela s’était produit parce que des membres du personnel avaient mis des substances neurotoxiques dans son repas.
Mme Yin Huafeng était originaire du faubourg de Huangxu, dans la ville de Deyang. Vers l’an 2000, elle a été arrêtée alors qu’elle parlait du Falun Gong à d’autres personnes dans une université du Chengdu. Bien qu’elle était âgée de plus de 40 ans à l’époque, elle avait l’apparence d’une personne d’une vingtaine d’années. Le Bureau 610 de Chengdu l’a envoyée au centre de lavage de cerveau de Xinjin où on lui a injecté de force des substances inconnues. Alors que les gardiens ne portaient pas attention, Mme Yin a retiré la connexion entre l’aiguille et le tube en plastique, et a arrêté la perfusion. D’autres pratiquants à qui l’on avait injecté la substance inconnue avaient développé des symptômes tels que des acouphènes, une vision floue, une raideur de la langue, une faiblesse au niveau des membres et ils réagissaient lentement. Bien que les symptômes de Mme Yin soient apparus plus tard, après sa libération, ses parents et amis ont remarqué que son élocution était lente, que sa langue était raide et qu’elle ne pouvait plus soulever des objets de quelques kilos. Ils ont soupçonné que la substance inconnue endommageait lentement ses organes internes. Mme Yin est finalement morte en 2005 d’un empoisonnement chronique et de complications liées aux tortures qu’elle avait subies au fil des ans.
Mme Bai Qunfang était originaire du district de Wenjiang, dans la ville de Chengdu. Le 15 septembre 2010, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Un mois plus tard, le 15 octobre, alors qu’elle était en parfaite santé, un médecin du nom de Gong lui a injecté de force des substances inconnues. Une fois la perfusion du troisième médicament terminée, Mme Bai s’est effondrée sur le lit, incapable de parler ou de bouger. Elle a été envoyée à l’hôpital du district de Xinjin pour un examen, et le médecin a demandé quels médicaments avaient été administrés. Mais les trois membres du personnel du centre de lavage de cerveau qui l’avaient emmenée là-bas, dont Wang Xiuqin, n’ont pas répondu. Le visage de Mme Bai était alors couvert d’ecchymoses rondes et ses mains présentaient des symptômes d’empoisonnement médicamenteux. De plus, elle était à moitié paralysée et sa vie était en danger. Le médecin a recommandé une hospitalisation immédiate, mais Wang a refusé. Lui et les deux autres l’ont alors ramenée chez elle. Elle ne pouvait plus bouger, elle était à demi paralysée et incapable de parler.
Mme Zhou Shanhui est une autre victime. Elle habitait le village de Xiangshui dans le faubourg de Junle de la ville de Pengzhou. Le 3 juillet 2008, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Le 9 septembre de la même année, lorsqu’elle a entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements qu’elle subissait, on l’a forcée à boire de l’eau empoisonnée. Elle a dit que l’eau était très salée et elle a rapidement ressenti des douleurs dans tout le corps. La douleur s’est aggravée et elle s’est retournée dans son lit toute la nuit. Le lendemain, voyant qu’elle était mourante, les autorités l’ont emmenée à l’hôpital. Un médecin a constaté que ses deux poumons avaient noirci et qu’elle avait une nécrose de la vésicule biliaire. Mme Zhou ne pouvait par conséquent plus manger normalement ni travailler. Elle souffrait également de pertes de mémoire et était incapable de prendre soin d’elle-même.
Mme Dong Yuying vivait dans le district de Yanjiang de la ville de Ziyang. Le 16 mars 2007, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Le lendemain à midi, elle a vu de la poudre blanche dans les restes de sa soupe aux légumes. Une demi-heure plus tard, elle a commencé à avoir des vertiges, une forte somnolence, des maux d’estomac, de l’irritabilité et de la tension. Ensuite, plusieurs gardiens l’ont traînée dans une voiture et l’ont emmenée à l’hôpital pour un « traitement ». Là, ils lui ont administré de force par perfusion plusieurs sacs d’une substance liquide noire. Peu après, elle a eu des hallucinations, a vu des choses et entendu des voix. Elle avait également de fortes douleurs à la tête et avait l’impression que toutes les cellules de son cerveau avaient été gravement endommagées. Elle a dû faire preuve de toute sa volonté pour éviter une crise de nerfs. De plus, elle s’est sentie très mal au niveau du cœur et de l’estomac, a développé une forte manie, de la peur et de l’anxiété. La toxicité de ce poison a duré longtemps et elle a continué à souffrir de crises occasionnelles même plusieurs années plus tard. Elle avait des pertes de mémoire et une expression faciale terne. Sa famille a dit qu’elle était devenue une personne différente.
M. Yang Jianzhong, le mari de Mme Bai Qunfang, était un ingénieur principal de l’Usine 7111. Il a apporté de grandes contributions à l’industrie aérospatiale chinoise. Le 22 août 2008, il a également été emmené au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Peu de temps après, il se sentait tout le temps étourdi et somnolent. Un jour, il s’est endormi peu après le petit-déjeuner. Il ne voulait pas se lever même à l’heure du déjeuner. De retour chez lui, il a perdu la mémoire et ne pouvait plus se rappeler des connaissances en ingénierie qu’il avait auparavant.
En août 2004, Mme Li Xihui, une responsable de la station de radio de la province du Sichuan, a été arrêtée à l’aéroport alors qu’elle y accompagnait sa sœur aînée qui devait rentrer au Royaume-Uni. Après avoir été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin, elle a été brutalement torturée. Lorsque ses parents et ses collègues lui ont rendu visite en 2005, Mme Li ne pouvait plus les reconnaître. Ses yeux étaient vides et sans expression. Sa famille et ses collègues ont soupçonné qu’on lui avait probablement injecté des substances toxiques.
Mme Zhao Yuqing est une pratiquante de Falun Gong du village de Bajiao, dans le faubourg de Yongning, à Chengdu. Le 13 avril 2004, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin, où on l’a gavée de force avec des substances inconnues spécialement conçues pour lui faire mal à l’estomac. Zhou Qin, membre du personnel, a arraché l’étiquette et l’a détruite. Cette substance a causé à Mme Zhao des douleurs extrêmes. Zhou a dit : « Je vais te tuer. Sais-tu que les docteurs peuvent tuer des gens sans couteau et sans voir de sang ? » Plusieurs fois, Zhou Qin et un médecin nommé Zhang ont injecté à Mme Zhao des substances qui ont endommagé son système nerveux central. Après chaque injection, Mme Zhao avait des vertiges et s’endormait. Après s’être réveillée, elle ne pouvait plus se tenir debout et tout son corps était faible.
Mme Li Wenfeng vit dans le district de Chenghua, dans la ville de Chengdu. Le 4 mai 2011, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Pendant la détention qui a duré plus de trois mois, elle a développé des symptômes d’intoxication médicamenteuse : tous les jours, elle se sentait étourdie, son corps était faible, ses yeux étaient gonflés, et ses selles étaient parfois rouges et parfois vertes.
En septembre 2003, alors que Mme Tan Shaolan était une jeune employée de l’usine de coton du Sichuan, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Xinjin. Elle y a reçu des injections de substances inconnues. Lorsqu’elle a été libérée le 25 janvier 2005, elle était incohérente, elle avait le regard hagard et son visage était sans expression. De plus, elle ne pouvait reconnaître personne et ses cheveux étaient en désordre. Une personne qui la connaissait a dit : « Comment les autorités ont-elles pu torturer ainsi une bonne personne qui pouvait chanter et danser ? Que lui a fait le gouvernement ?! »
Abus psychiatriques et expérimentations humaines dans les prisons, les camps de travail et les centres de détention
Née en 1982, Mme Guo Xuelian est une habitante du village Guojia Shangtuan du faubourg de Zhangling, dans la ville de Weifang. Elle était intelligente, jolie et réussissait bien à l’école. Tout le monde l’appréciait. Après avoir vu ses parents bénéficier de la pratique du Falun Gong, elle s’est jointe à eux en 1998.
En octobre 2000, Mme Guo, alors âgée de 18 ans, est allée à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. À cette époque, Mme Zhao Xin, pratiquante de Dafa à Pékin, était mourante après avoir été torturée par la police. Mme Guo et d’autres pratiquants ont pris soin de Mme Zhao. Après le décès de Mme Zhao, le 11 décembre 2000, Mme Guo a distribué des documents dans les rues de Pékin, racontant la tragédie aux gens. Peu de temps après, Mme Guo a été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Xin’an, dans le district de Daxing, à Pékin.
Pour avoir refusé de regarder des programmes télévisés calomniant le Falun Gong, Mme Guo a été sauvagement battue par Zhao Lei, Bai et d’autres. Ils l’ont également attachée et lui ont administré des décharges avec quatre matraques électriques en même temps. C’est là qu’ils l’ont, entre autres, blessée à deux endroits sur le dessus de la tête, qui n’ont guéri que deux ans plus tard.
Plus tard, les gardiens ont injecté de force à Guo Xuelian des substances inconnues, et ont mis des cachets inconnus dans sa nourriture... Quelques mois après l’empoisonnement, Guo Xuelian a perdu la raison.
Lorsque son père est venu la chercher, il a été choqué par la scène tragique qui se déroulait devant lui : Mme Guo était sans expression, elle avait le regard éteint et ses chevilles étaient enflées et épaisses (probablement à cause des entraves qu’elle avait portées). Sur le chemin du retour, Mme Guo est restée silencieuse tout le temps (on lui avait peut-être donné du diazépam, un médicament utilisé pour traiter l’anxiété, le sevrage alcoolique et les crises d’épilepsie). Mais quelques heures après son retour, elle a perdu la raison : elle s’est mise à hurler et s’est déshabillée en public.
Pendant plusieurs années, Mme Guo courait et sautait souvent partout, tenait des propos incohérents et se mettait souvent nue. Elle frappait et maudissait également les personnes qui l’entouraient, même ses propres parents. « Comme c’est pitoyable pour une bonne enfant d’être ruinée comme ça par les responsables du PCC ! Quel genre de monde est-ce là ? » a dit un voisin en soupirant.
Un homme de 33 ans meurt deux jours après sa libération
M. Ju Yajun était un fermier du faubourg de Yuquan, dans la ville d’Acheng, province du Heilongjiang. Il était en très bonne santé et honnête, et était très respecté par la communauté. En raison de sa croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, il a été détenu illégalement dans le camp de travaux forcés de Harbin Changlinzi. Dans l’après-midi du 21 octobre 2001, il a été emmené au centre de soin du camp de travail où on lui a injecté de force des substances inconnues. À partir de ce moment-là, Ju Yajun ne pouvait plus lever la tête et son esprit était troublé. De plus, il ouvrait souvent grand la bouche, suffoquait, parlait avec difficulté et ne cessait de montrer son bras en disant : « On m’a fait une injection, on m’a fait une injection... »
Pour fuir leur responsabilité, les responsables du camp de travail l’ont renvoyé chez lui le 24 octobre 2001. Deux jours plus tard, M. Ju est décédé à l’âge de 33 ans.
« Je suis devenue comme ça à cause de la torture »
Mme Lin Feng vivait dans le faubourg de Wufeng de la ville de Nanchong, province du Sichuan. Elle a été arrêtée le 30 décembre 2002 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong, puis envoyée au camp de travail pour femmes de Longquanyi, à Chengdu. Comme elle est restée ferme dans sa croyance, on lui a injecté de force des substances inconnues, ce qui a entraîné une insuffisance rénale, un coma et un œdème sur tout son corps. Le 18 mai 2005, alors qu’elle était mourante, le camp de travail l’a renvoyée chez elle.
Mme Lin était la plupart du temps dans le coma. Lorsqu’elle reprenait conscience, elle disait : « Je ne suis pas malade. Je suis devenue comme ça à cause de la torture. » Elle a également révélé que le camp de travaux forcés pour femmes de Longquanyi était très vicieux. Pour les pratiquantes qui refusaient de renoncer à leur croyance, les gardiennes les traînaient en cercle sur le sol en béton. En conséquence, les vêtements des pratiquantes, y compris leur pantalon, étaient tous déchirés. Certaines saignaient abondamment et étaient inconscientes. Mme Lin est finalement décédée le matin du 26 juillet 2005, à l’âge de 36 ans.
Le calvaire d’un chef adjoint de district
M. Zhang Fangliang, âgé de 47 ans, était l’ancien chef adjoint du district de Rongchang, dans la ville de Chongqing. En tant que pratiquant de Falun Gong qui suivait le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, il a toujours été honnête et droit. Contrairement à d’autres fonctionnaires, il n’a jamais accepté d’enveloppes rouges (pots-de-vin) ni demandé de remboursement pour ses repas à l’extérieur. Ainsi, il était très respecté par les autres responsables et par le grand public.
Le 6 octobre 2001, alors qu’il distribuait des documents sur le Falun Gong, M. Zhang a été arrêté et détenu au Département de police de Chongqing, puis au centre de détention du district de Tongliang. Le 8 juillet 2002, il a été transféré à l’hôpital du district de Tongliang, où on lui a injecté de force des substances inconnues. Lorsque ses proches se sont précipités à l’hôpital, il délirait déjà et était en état de transe. Il ne pouvait même pas reconnaître sa femme. Après être rentré chez lui, l’état de M. Zhang s’est détérioré et il a cessé de respirer vers 7 h le lendemain matin (9 juillet 2002).
Expérimentation humaine sur un jeune homme de 19 ans
Lorsque M. Guo Baoyang a été arrêté le 2 avril 2010, il était un étudiant âgé de 19 ans en première année au Collège professionnel et technique de Qingdao dans la province du Shandong. Les agents du poste de police de Shuiqinggou l’ont envoyé au centre de détention de Dashan, où les gardiens lui ont fait une prise de sang contre sa volonté, ont mélangé des substances inconnues à son eau et à sa nourriture et ont libéré un gaz piquant inconnu dans sa cellule. En outre, ils l’ont exposé à de forts niveaux sonores et à des éclairages éblouissants. M. Guo a été détenu pendant sept jours, et les symptômes ont commencé à se manifester après sa libération. Il souffrait de troubles mentaux, d’incontinence, de confusion et de maux de tête. De plus, il se cognait souvent aux murs et tentait plusieurs fois par jour de sauter des immeubles.
Il a été dit que le Bureau 610 de Qingdao avait planifié la persécution de M. Guo afin de faire accuser le Falun Gong de causer des troubles mentaux et d’inciter au suicide. Les responsables ont également invité les journalistes des médias à se tenir prêts à filmer son « suicide ». En outre, les fonctionnaires ont incité les voisins à participer à la persécution en le surveillant. Ils ont également envoyé des camarades de classe de son école primaire lui rendre visite et l’encourager à se suicider. Cela s’est répété plusieurs fois et, à chaque fois, M. Guo a été secouru par sa mère.
D’après les souvenirs de M. Guo après son rétablissement, le centre de détention de Dashan semblait être un laboratoire humain, où les gardiens menaient des expériences sur les détenus en leur administrant des substances, en libérant un gaz inconnu, et par d’autres moyens. Ils observaient ensuite la réaction des victimes. Lorsque les drogues faisaient effet, la victime se sentait contrôlée par un pouvoir absolu.
Troisième centre de détention de Pékin
Le 23 juin 2011, M. Liu Lisheng, un employé du gouvernement à la retraite de la province du Hebei, a été arrêté par des agents du poste de police de la rue Boxing à Pékin. Après avoir échoué à le faire admettre dans un hôpital psychiatrique, la police l’a envoyé au Troisième centre de détention de Pékin, où les gardiens l’ont forcé à prendre un comprimé rose enrobé de sucre.
Une demi-heure plus tard, M. Liu a commencé à faire de la fièvre, il souffrait de vertiges et se sentait étourdi et déséquilibré en se levant. Un gardien du nom de Fang a consigné ses symptômes en détail sur un ordinateur. Divers signes indiquaient que le comprimé rose avait endommagé le système nerveux central de M. Liu. Il s’agissait essentiellement d’une expérience humaine.
Injections toxiques et invalidité
En décembre 2010, Mme Song Huilan, une pratiquante de Falun Gong de la ferme Xinhua dans la ville de Hegang, province du Heilongjiang, a été arrêtée par les agents du poste de police de Hengtoushan. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Tangyuan, où elle a reçu des injections de substances toxiques.
À la suite de cela, Mme Song a ressenti des douleurs extrêmes et s’est roulée sur le sol. Elle ne pouvait ni parler ni contrôler son corps. Au fil du temps, sa jambe droite a noirci et s’est nécrosée.
De retour chez elle, Mme Song a constaté qu’elle ne se sentait pas bien du tout au niveau du cœur, que son corps était raide, qu’elle avait un regard hagard et qu’elle ne pouvait pas parler. De plus, ses mains et ses jambes étaient tellement droites et raides qu’elle ne pouvait pas les plier. Elle a fini par perdre son pied droit et devenir définitivement invalide.
Dormir pendant trois jours après chaque injection
Le 21 décembre 2015, Mme Ding Hui, une pratiquante de Chengdu, a été arrêtée et envoyée au centre de détention du district de Xindu. Outre de sévères passages à tabac, elle a également été menottée, avec les pieds enchaînés à un lit, tout en recevant des injections de substances toxiques. Chaque injection la faisait dormir pendant trois jours.
En décembre 2016, Mme Ding a été condamnée illégalement à une peine de trois ans dans la prison pour femmes de Chengdu. Elle a été maintenue à l’isolement et s’est émaciée. Néanmoins, tous les jours, elle était maltraitée et harcelée par les détenues et était obligée de prendre des substances inconnues. En conséquence, elle a souffert de troubles mentaux.
« S’il vous plaît, n’utilisez pas ce médicament, car elle est encore jeune »
Mme Yin Jinmei est une habitante du faubourg de Lianhua, dans la ville de Jiujiang, province du Jiangxi. Le 24 mars 2009, elle a été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Nanchang pour y purger une peine d’un an et demi. Les principaux criminels sont Tian Ruhong et d’autres personnes du Bureau de la sécurité intérieure du district de Lushan.
Après son refus d’abandonner sa croyance, les gardiennes du camp de travail ont souvent mélangé secrètement des substances inconnues à la nourriture de Mme Yin. Une fois, il y en avait plus que la quantité « normale », alors Mme Yin l’a remarqué et a immédiatement interrogé les gardiennes. Mais elles ont refusé de l’admettre. Plus tard, elles l’ont même saisi par les mains et les pieds, et l’ont gavée de substances inconnues à deux reprises. Une gardienne a essayé de les arrêter et a dit : « S’il vous plaît, n’utilisez pas cette drogue, car elle est encore jeune. » Mais personne n’a écouté.
Des injections forcées tous les jours
Mme Ma Guizhen, la soixantaine, vit dans la ville de Changyi, province du Shandong. Dans l’après-midi du 17 janvier 2005, elle cuisinait chez elle lorsque Chen Xiaodong, chef du Bureau 610 local, et plusieurs agents du poste de police local se sont introduits de force chez elle et l’ont arrêtée. Ils l’ont emmenée au camp de travaux forcés de Wangcun. Au cours des trois jours suivants, les gardiens du camp de travail l’ont forcée à plusieurs reprises à assister à des séances de lavage de cerveau. Comme elle restait fidèle à sa croyance, le quatrième jour, ils lui ont injecté de force des substances inconnues. Après quelques jours d’injections, elle a progressivement perdu ses forces, son corps est devenu de plus en plus faible, elle a commencé à ne plus sentir ses mains ni ses pieds, ses membres inférieurs étaient paralysés et elle ne pouvait plus prendre soin d’elle-même.
Ses voisins ont commenté les uns après les autres : « Les pratiquants de Falun Gong ont longtemps dit que le gouvernement (du PCC) les persécutait de manière inhumaine, et nous ne le croyions pas ; maintenant Ma Guizhen a été envoyée dans un camp de travail, et après quelques jours, elle est comme ça. C’est cruel et inhumain. Le gouvernement ne punit pas les mauvaises personnes, mais sait seulement persécuter les bonnes personnes ! »
Des responsables du Bureau 610 ont un jour déclaré sans ambiguïté : « Lorsque cela est nécessaire, des médicaments peuvent être utilisés pour intervenir, et des méthodes médicales et des directives d’expériences cliniques peuvent être utilisées pour atteindre l’objectif de transformation scientifique (c’est-à-dire forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance). »
Des membres du personnel de l’hôpital pénitentiaire du Sichuan, à Chongqing, ont également déclaré : « Nous pratiquons l’expérimentation humaine. Et alors ? Cela est autorisé par la politique nationale et c’est une instruction venue d’en haut. »
Abus dans les hôpitaux psychiatriques
Il existe de nombreux cas de pratiquants de Falun Gong soumis à des abus psychiatriques dans des hôpitaux, parfois pendant de longues périodes.
Une sélection de quelques cas
Mme Wang Dongmei était enseignante du district de Wuyi, dans la province du Hebei. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau en 2001 avant d’être transférée à la Cinquième brigade du camp de travaux forcés de Shijiazhuang. Elle y a été torturée physiquement et mentalement. Les gardiens l’ont attachée avec une corde, lui ont administré des décharges avec une matraque électrique, l’ont privée de sommeil et l’ont maintenue à l’isolement.
Pour la forcer à renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, les responsables du camp de travail l’ont envoyée dans un hôpital psychiatrique, où on lui a administré des substances inconnues contre sa volonté. Lorsque Mme Wang a finalement été libérée pour raison médicale, elle était en transe, démente et se déplaçait lentement. Elle a également souffert de pertes de mémoire. Elle est tombée dans un étang le 12 mars 2004 et est morte. Elle était âgée d’une trentaine d’années.
Mme Lin Tiemei, 33 ans, était une étudiante diplômée de la province du Guangxi. Le 8 décembre 2005, elle a été tuée par le camp de travaux forcés pour femmes du Guangxi et par l’Hôpital pour vétérans (hôpital psychiatrique). Environ deux semaines avant sa mort, le 25 novembre, sa famille s’était rendue à l’hôpital psychiatrique, mais leur demande de visite avait été refusée. Après le décès de Mme Lin à l’hôpital, celui-ci a délivré un certificat de décès indiquant qu’elle était décédée d’une « mort subite », sans préciser la cause du décès. La famille de Mme Lin a refusé de signer les documents nécessaires à son incinération. Lorsqu’un journaliste a demandé plus de détails, les autorités de l’hôpital ont refusé de répondre.
M. Su Gang, 32 ans, était un ingénieur en informatique de la société pétrochimique Qilu dans la province du Shandong. Le 23 mai 2000, il a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Weifang Changle par la police locale et son employeur, alors qu’il ne souffrait d’aucun problème mental. Le personnel médical lui a injecté de force chaque jour une grande quantité de substances qui ont endommagé son système nerveux central. Après avoir été drogué pendant neuf jours à l’hôpital psychiatrique, M. Su a été renvoyé chez son père. À ce moment-là, ses yeux étaient ternes et sans expression, ses réactions étaient lentes, il avait les membres raides, le visage pâle et était devenu extrêmement faible. Huit jours plus tard, soit le 10 juin, il est décédé d’une insuffisance cardiaque.
Mme Guo Min, 38 ans, était une employée de la succursale du Bureau des impôts de Xishui du faubourg de Xima, dans la province du Hubei. En mars 2000, elle a été trouvée portant des livres de Falun Gong à la gare de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, et a été arrêtée par la police de Hangzhou. Plus de vingt jours plus tard, Tang Yuanhong, président du syndicat du Bureau des impôts de Xishui, est venu à Hangzhou pour ramener Mme Guo à Hubei. Tang a envoyé Mme Guo directement à l’hôpital psychiatrique de Kangtai dans la ville de Huanggang, où elle a été traitée comme une patiente malade mentalement. Tang et sa sœur Tang Yuanming (une fonctionnaire) ont transféré Mme Guo à l’hôpital psychiatrique du district de Xishui en 2002, où elle a été détenue pendant huit ans. Mme Guo a reçu des substances qui ont endommagé son système nerveux central, ce qui a provoqué une aménorrhée (absence de menstruations) pendant six ans, et son ventre a tellement gonflé qu’elle ressemblait à une femme lourdement enceinte. Après avoir été maintenue dans les deux hôpitaux psychiatriques pendant dix ans, Mme Guo est décédée le 4 août 2011.
Début juillet 2016, quatre policiers du poste de police de la rue Jianshe de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, ont fait une descente au domicile de M. Quan Wuzhou. Ils l’ont ensuite emmené à l’hôpital psychiatrique de Qinhuangdao, où il a reçu des injections de substances toxiques, a été forcé à prendre des médicaments nocifs pour les nerfs par voie orale, et a reçu des décharges électriques tous les jours. Lorsque sa famille lui a rendu visite une dizaine de jours plus tard, elle a constaté que sa mémoire avait décliné et que son regard était terne. En le voyant incapable de se souvenir des choses essentielles de sa vie, sa famille était en larmes.
Mme Zhu Weiying était directrice générale adjointe de l’hôtel Meishan dans la ville de Hefei, province d’Anhui. En décembre 1999, en raison de ses convictions, la police locale l’a envoyée au Quatrième hôpital de Hefei (également connu sous le nom d’hôpital psychiatrique d’Anhui), alors qu’elle était en bonne santé. Pendant plus de soixante jours de détention à l’hôpital, Mme Zhu a été forcée de prendre une grande quantité de substances inconnues. En conséquence, ses lèvres tremblaient et elle ne pouvait pas se tenir debout de manière stable. En outre, tout son corps était gonflé, son visage était pâle et ses réactions et mouvements étaient lents. Lorsqu’elle a refusé d’être droguée par la suite, les médecins lui ont administré de force de l’électro-acupuncture et des injections. Après chaque injection, Mme Zhu perdait connaissance.
M. Shao Shixiang était un pratiquant d’une soixantaine d’années de l’usine de sel fluoré de la compagnie Baiyin, dans la province du Gansu. Lorsqu’il a parlé du Falun Gong à des gens début février 2012, il a été arrêté et envoyé au département psychiatrique de l’hôpital de la compagnie Baiyin, où on lui a fait huit injections de substances inconnues. Lorsqu’il a été renvoyé chez lui plus tard dans le mois, il était inconscient et incapable de bouger. Il est décédé tôt le matin du 22 février 2012.
Les abus psychiatriques se poursuivent aujourd’hui
Les abus psychiatriques contre les pratiquants de Falun Gong se poursuivent encore aujourd’hui.
Mme Hu Hongmei, une pratiquante de 75 ans du district de Jinzhai, dans la province de l’Anhui, a été envoyée à l’hôpital psychiatrique de Baiyun le 25 février 2022. Elle y a été maintenue pendant plus de huit mois et son sang était prélevé une fois par mois. Lorsque Mme Hu a refusé de prendre les médicaments psychiatriques, les infirmières l’ont saisie par le cou en essayant de la forcer à les prendre, et l’ont même attachée avec une corde. Elle partageait une chambre avec huit autres personnes, dont des militants des droits de l’homme. La gestion était essentiellement calquée sur le modèle pénitentiaire et ils ne recevaient pas assez de nourriture.
Cinq pratiquants de Falun Gong du district de Jiangxia de la ville de Wuhan, province du Hubei, ont été arrêtés le 16 juin 2022. Il s’agit de Mme Chen Jun, Mme Tian Huazhen, Mme Li Chunlian, Mme Qiu Yongzhi, et Mme Zhang Jiao’e. Mme Tian, Mme Qiu et Mme Zhang, toutes des aînées, ont été envoyées dans un centre de détention, tandis que Mme Chen et Mme Li Chunlian ont été envoyées à l’hôpital psychiatrique Wanji de Wuhan. Lorsque les proches de Mme Li lui ont rendu visite début octobre, ils ont constaté qu’elle était émaciée et incapable de les reconnaître. Ses proches ont demandé avec insistance sa libération, mais l’hôpital les a renvoyés à la police, qui les a à son tour renvoyés à l’hôpital.
Mme Zhang Caixia est une pratiquante de Falun Gong du village de Wuxing de la ville de Baoji, province du Shaanxi. Elle a été arrêtée le 26 août 2021, alors qu’elle travaillait à l’hôpital de Weibin. La police l’a envoyée à l’hôpital psychiatrique de Baoji, où on lui a ordonné d’écrire des déclarations pour renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Lorsque son mari est allé lui rendre visite, ils l’ont également contraint à forcer Mme Zhang à rédiger ces déclarations, faute de quoi ils l’arrêteraient également.
Effets néfastes
Selon un rapport publié sur Minghui le 8 juin 2001, plusieurs pratiquants de Falun Gong du district de Suining, dans la province du Jiangsu, ont été détenus dans un hôpital psychiatrique pendant plus de trois mois. Ils ont été attachés à des lits et ont reçu des injections et des pilules contre leur volonté. Ils s’évanouissaient immédiatement. Les employés de l’hôpital ne desserraient les cordes que lorsqu’ils reprenaient connaissance. Selon les pratiquants, lorsque les effets des substances se faisaient sentir, ils ressentaient une douleur intense, se roulaient par terre, criaient et se frappaient violemment la tête contre les murs.
Un employé de l’hôpital a dit : « Vous ne mourrez pas à cause de ces substances, mais ce sera très douloureux. Si vous promettez de ne plus pratiquer le Falun Gong, nous arrêterons de vous droguer. Vous ne devez pas sortir vous-même de l’hôpital en courant. En effet, si nous ne réduisons pas lentement la dose des médicaments et que vous vous échappez d’ici, vous deviendrez fou et les gens vous renverront ici. La douleur causée par la réaction aux substances est inimaginable, terrible, et les conséquences sont impensables. »
Certains de ces pratiquants ont ensuite été transférés dans le camp de travaux forcés pour femmes de Judong. Comme le dosage était trop élevé et que les substances n’ont pas été arrêtées progressivement, une pratiquante est devenue presque folle. Elle n’arrêtait pas de courir comme une folle, et même deux personnes ne pouvaient pas la retenir. Son corps entier tremblait violemment, elle gardait la tête baissée et son regard était terne. Elle était tourmentée jour et nuit et ne pouvait s’endormir tant la douleur était insupportable. Une autre pratiquante avait des crampes partout et se mettait en boule. Elle ne pouvait pas se lever ni marcher. Au milieu de la nuit, elle souffrait de brûlures d’estomac et vomissait du sang. Ces pratiquants ont lutté contre la douleur pendant près de cinquante jours avant que les effets ne s’estompent progressivement.
Le camp de travail de Judong a un jour envoyé l’une des pratiquantes à l’hôpital de la ville de Zhenjiang pour une évaluation psychiatrique médico-légale. « Ses nerfs cérébraux sont normaux, et le trouble grave est en fait une réaction due à une forte médication », indique le rapport d’évaluation.
En raison de la censure continue du PCC, les exemples ci-dessus ne représentent qu’un petit nombre de cas, et sont juste la pointe de l’iceberg des horreurs qu’un grand nombre de pratiquants innocents ont subies. Nous espérons que davantage de personnes auront le courage de s’avancer pour dénoncer la brutalité du PCC et aider à mettre fin à la persécution inhumaine en Chine.
Traduit de l’anglais
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