(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Dafa en Chine ont été fréquemment harcelés, arrêtés et menacés tout au long de la campagne de persécution lancée par le Parti communiste chinois (PCC), qui dure depuis vingt-trois ans. En mars 2022, le poste de police de mon district a donné l’ordre de recueillir des informations biologiques auprès de tous les pratiquants.
Un jour, quatre policiers ont frappé à ma porte.
« Qui est là ? » ai-je demandé.
Le chef était le nouveau commissaire du poste de police. Auparavant, il passait des coups de téléphone pour harceler les pratiquants. Le jeune et énergique commissaire a brandi une carte de police dans le judas de la porte et a dit : « Je suis l’officier Lin, ouvrez la porte. »
J’ai demandé à nouveau : « Qui êtes-vous ? »
Il m’a répondu : « Je suis du poste de police. »
J’ai demandé : « De quel poste venez-vous et quel est votre nom ? Je dois vérifier votre identité. » Il m’a dit son nom et les autres policiers ont donné leur nom.
J’ai demandé : « Pour quelle raison êtes-vous ici ? »
Il m’a répondu : « Ouvrez la porte et nous vous le dirons. »
J’ai répondu : « Quelle est votre base juridique pour m’ordonner d’ouvrir la porte ? »
Il m’a répondu : « Dépêchez-vous d’ouvrir la porte. Si vous ne le faites pas, j’utiliserai d’autres moyens pour forcer l’entrée. »
J’ai répondu : « Si vous n’avez pas de base juridique, c’est un abus d’autorité. »
Il a ignoré mes préoccupations et a continué à frapper à la porte.
Je lui ai dit : « Je vous dis cela pour votre bien. Si vous n’avez pas de base légale pour entrer chez moi, vous enfreignez la loi, comprenez-vous ? »
Il a continué à frapper à ma porte sans arrêt et semblait avoir l’intention de forcer l’entrée.
Je lui ai répondu : « L’officier militaire suit les ordres, tandis que le policier applique la loi. Quelle loi appliquez-vous pour m’obliger à ouvrir la porte ? »
Les hommes ont ignoré mes paroles.
J’ai dit : « Si vous continuez à frapper à ma porte, j’appelle la police ! »
Il m’a répondu nonchalamment : « Allez-y, appelez la police. »
J’ai immédiatement composé le 110 et j’ai dit : « Voici mon adresse. Un groupe de policiers est venu chez moi et a commencé à frapper à ma porte. Je n’ai commis aucun crime et je ne suis pas un fugitif. Je suis un citoyen chinois en règle, protégé par la loi. Pourquoi des policiers frappent-ils à ma porte ? »
Le policier qui a répondu à mon appel a dit : « Quels sont leurs noms ? » J’ai donné les noms des policiers qui se trouvaient devant ma porte et j’ai dit : « Ils s’introduisent dans une propriété privée. »
Le policier m’a répondu : « S’ils sont devant votre maison, ce n’est pas considéré comme une intrusion dans une propriété privée. »
J’ai répondu : « Ils n’ont aucune base légale pour exiger que je les laisse entrer chez moi. Pourquoi devrais-je leur ouvrir la porte ? »
Il m’a répondu : « Vous pouvez choisir de ne pas les laisser entrer. »
J’ai dit aux policiers devant ma maison : « J’ai appelé le 110. » Ils ont continué à frapper à ma porte.
J’ai dit : « Puisque vous ne pouvez pas me montrer une base légale, je vais déposer une plainte auprès des autorités supérieures. »
Le commissaire m’a répondu avec arrogance : « Vous pouvez appeler qui vous voulez, ça ne marchera pas. »
J’ai alors composé le 110 et demandé au policier de me transférer au commissaire principal. C'est le même policier qui a répondu à l’appel et il a dit : « N’êtes-vous pas la personne qui vient d’appeler ? » J’ai répondu : « Oui, les policiers devant ma maison m’ont dit que je devais ouvrir la porte. Je veux demander au commissaire principal s’ils ont le droit de m’obliger à ouvrir la porte. »
Le policier a accepté de me passer le commissaire principal.
J’ai dit au commissaire principal : « Voici mon adresse. Un groupe de policiers est venu et m’a dit que je devais les laisser entrer chez moi. Je ne suis ni un criminel ni un fugitif. Je suis un citoyen légal protégé par la loi. Ont-ils une base légale pour agir de la sorte ? »
J’ai dit aux policiers qui se trouvaient devant ma porte que j’avais déposé une plainte auprès du commissaire principal. S’ils ne partaient pas, j’appellerais le numéro d’urgence du poste de police pour les plaintes.
Lorsque j’ai regardé par le judas quelques minutes plus tard, j’ai remarqué que le commissaire ainsi que plusieurs policiers recevaient des appels téléphoniques en même temps. L’atmosphère semblait s’adoucir. Ils ont cessé de frapper à ma porte et quelques policiers se sont assis par terre.
Je me suis douté que c’était le commissaire principal qui les avait appelés. Le commissaire craignait que sa carrière ne soit affectée. En outre, il était très difficile de se débarrasser d’un dossier de plaintes venant du commissaire principal.
J’ai ouvert la porte et j’ai dit aux policiers : « Pourquoi êtes-vous ici ? » L’attitude du commissaire a changé du tout au tout. Il m’a dit amicalement : « Nous voulons juste que vous coopériez et que vous nous laissiez prélever des échantillons de sang. »
J’ai répondu : « À ma connaissance, la loi stipule que les prélèvements sanguins ne peuvent être effectués que sur des criminels. Je ne suis pas un criminel, donc je refuse de coopérer ! »
Le commissaire a dit : « Si vous refusez, alors qu’il en soit ainsi. »
Ils sont partis. Après avoir descendu les escaliers, le commissaire s’est même retourné et a dit : « Soyez rassuré, nous ne reviendrons pas vous harceler. »
C’est ainsi qu’une situation menaçante a été résolue en insistant calmement pour que la loi soit respectée et en signalant aux autorités le comportement illégal de ces policiers.
À mon avis, si les policiers refusent de respecter la loi et insistent pour exécuter les ordres venant d’en haut, nous pouvons utiliser des moyens efficaces tels que le dépôt de plaintes, le réexamen administratif, les poursuites judiciaires, etc. pour les empêcher d’agir contre la loi, parce que ces actions sont liées à leurs gains personnels.
Traduit de l’anglais
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