Une femme du Sichuan est toujours incarcérée pour sa croyance en dépit d’une grave maladie cardiaque et d’une hypertension artérielle

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11 juin 2023 | Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Xichang, dans la province du Sichuan, a développé une grave maladie cardiaque, une hypertension artérielle et du diabète alors qu’elle était détenue dans un centre de détention en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Malgré son mauvais état de santé, elle a récemment été transférée dans une prison pour y terminer les quatre mois restants de sa peine d’emprisonnement de quatre ans.

Le 12 août 2019, M^me Luo Mingchun a été arrêtée lors d’une descente de police. Le 9 décembre 2020, elle a été condamnée à quatre ans de prison par le tribunal de la ville de Xichang. Elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la préfecture autonome Yi de Liangshan, qui a confirmé le verdict initial le 2 mars 2021.

Le 10 avril 2023, après avoir passé près de quatre ans au centre de détention, M^me Luo a été transférée à la prison pour femmes de la province du Sichuan, pour y purger les quatre mois restants de sa peine. L’après-midi même de son transfert, un gardien de prison a appelé ses parents et leur a parlé de son état de santé. Ses parents ont demandé avec insistance à la prison de ne pas l’admettre, sinon ils les tiendraient pour responsables de son état de santé.

Les parents de M^me Luo ont également découvert qu’elle avait déjà développé une hypertension artérielle sévère au cours de l’année précédente. Mais le centre de détention ne les a jamais informés de son état de santé et a collaboré avec la prison pour la maintenir en détention.

Les parents de M^me Luo ont déposé plusieurs demandes auprès du bureau d’administration de la prison pour qu’elle bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais ils n’ont jamais reçu de réponse. Ils ont de nouveau écrit à la prison, ainsi qu’au bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Sichuan, au début du mois de mai, et attendent toujours une réponse de leur part à l’heure où nous écrivons cet article.