(Minghui.org) Mon beau-père s’est marié à l’âge de 17 ans et est devenu père à 20 ans. Mes beaux-parents ne sont pas vieux, et il y a quatre générations dans ma famille qui vivent sous le même toit. Grâce à la tolérance de mon beau-père, nous arrivons à vivre ensemble. Mais cela n’a pas toujours été le cas.

Disputes constantes

Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé entre ma belle-mère et Grand-mère (la mère de mon beau-père), mais d’après ce que j’ai vu, tout ce que ma belle-mère faisait pour ma grand-mère n’était pas bon. Mon beau-père était entrepreneur et gagnait bien sa vie. Ma belle-mère achetait tout ce que son mari voulait manger. Lorsque Grand-mère vivait avec nous, ma belle-mère ne cuisinait pas beaucoup et donnait la plupart du temps des restes à Grand-mère. La façon dont ils la traitaient était en totale contradiction avec ce que ma mère m’avait appris sur le respect des aînés. Je n’aimais pas ma belle-mère et je la méprisais.

Mon mari et moi avons commencé à pratiquer le Falun Dafa et avons appris qu’il existait des relations karmiques entre les personnes. Ma belle-mère et mon beau-père se sont vivement disputés au sujet du soutien à apporter à Grand-mère. Ma belle-mère était très en colère. Elle a évoqué des choses du passé et s’est plainte des différents défauts de Grand-mère. Elle a demandé à son mari de renvoyer ses parents dans leur ville natale. Mon beau-père a essayé de la raisonner, mais il n’y est pas parvenu. Il a dit : « Même si je dois déménager et louer un appartement, je n’abandonnerai pas mes parents. »

Leurs deux fils et belles-filles étaient juste devant eux. Ma belle-mère s’est tournée vers nous et a dit : « Vous voyez ? Votre père ne veut pas de nous. Il ne pense qu’à trois personnes. » Nous nous sommes regardés sans savoir quoi faire.

J’ai suivi ma belle-mère lorsqu’elle a quitté la pièce. Je lui ai dit doucement : « S’il vous plaît, ne vous mettez plus en colère. Quoi que les grands-parents aient fait, mon beau-père a ses propres préoccupations. Vous voyez que vos deux fils sont juste devant vous. Ne veut-il pas leur donner le bon exemple ? Si vous continuez à vous disputer avec lui, comment pensez-vous qu’ils vous traiteront à l’avenir ? » Elle a réfléchi, s’est calmée et a repris ses activités comme si de rien n’était.

Lors d’un autre conflit, ma belle-mère a dit que son mari était partial et favorisait sa mère. Elle était très en colère et m’a demandé de juger la situation. Je lui ai demandé : « Maman, si nous avons un conflit, voulez-vous que vos fils me favorisent ou vous favorisent ? Vos fils ne sont-ils pas pris au milieu ? Lorsque vous êtes sortie, Grand-mère a réconforté Grand-père en lui disant que vous aviez un mauvais caractère, mais que vous étiez quelqu’un de bien. Elle a demandé à Grand-père de ne pas se mettre en colère. » Ma belle-mère a écouté et s’est calmée.

Ma belle-mère me considérait comme son amie. Elle aimait venir me voir lorsqu’elle avait des conflits avec son mari. Mon beau-père a même commencé à pratiquer le Falun Dafa par la suite.

C’était à l’approche du Nouvel An chinois et mes beaux-parents se sont à nouveau disputés au sujet de Grand-mère. Ma belle-mère était tellement en colère qu’elle est partie le soir même et a dit qu’elle ne reviendrait jamais. Cette fois, j’ai dit à mon beau-père : « Le Maître a dit : “En toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille.” » (« La conscience principale doit être forte », Sixième Leçon) Mon beau-père s’est calmé, a téléphoné à sa femme et l’a réconfortée en lui disant : « Ne te mets plus en colère. Rentre à la maison s’il te plaît. »

Elle était très heureuse de l’entendre s’excuser, car c’était la première fois qu’il le faisait en plus de vingt ans de mariage. Elle a senti qu’elle avait gagné le respect de son mari pour la première fois. Ce respect lui a été conféré par Dafa, et non par les nombreuses disputes et bagarres qu’elle a eues avec son mari. Grâce au Falun Dafa, son mari est devenu bon et gentil. Grâce à cette expérience, elle soutient Dafa malgré la persécution sanglante perpétrée par le Parti communiste chinois (PCC) depuis plus de vingt ans.

Montrer les merveilles de Dafa

Mon beau-frère et sa femme, ainsi que mon mari et moi, étions autrefois camarades de classe au lycée. Ma belle-sœur et moi avons fréquenté des universités dans la même ville. Nous sommes devenues si proches que nous nous appelions « sœur ».

Ma belle-sœur a excellé dans les études et a été admise à l’université sans passer l’examen d’entrée. Son mari, en revanche, a reçu son diplôme d’une université de moindre niveau. Ma belle-mère traitait très bien ma belle-sœur et lui achetait souvent diverses choses. Ma belle-sœur était très heureuse.

Je me suis toujours efforcée de vivre selon les principes de Dafa. Bien que mes beaux-parents soient financièrement à l’aise, j’ai toujours dit à ma belle-mère de ne rien m’acheter. Je n’avais pas de conflit avec eux et nous vivons en harmonie.

Cette harmonie familiale a été rompue par le début de la persécution du Falun Dafa par le PCC en juillet 1999. Ma belle-sœur était professeur de politique dans une université. À cause des mensonges et de la propagande du PCC, elle s’est fortement opposée à ce que nous pratiquions le Falun Dafa.

Elle était furieuse lorsqu’elle nous voyait lire des livres de Falun Dafa. Lorsque mon mari a été envoyé dans un centre de lavage de cerveau, elle a réprimandé notre beau-père, l’accusant de ne pas bien éduquer son fils. À l’époque, nous ne savions pas qu’il fallait clarifier la vérité et nous nous en tenions tranquillement à nos convictions.

Lorsqu’elle a dû repartir étudier dans une autre ville, elle a laissé son bébé qu’elle allaitait encore à la maison. Nous nous sommes occupés du bébé sans nous plaindre et notre beau-père l’a soutenue financièrement. À son retour, elle ne s’est plus opposée à ce que nous pratiquions Dafa.

Mon mari et moi avons été emmenés dans un camp de travaux forcés. Elle est venue nous voir, mais les autorités ne l’ont pas laissée entrer. Elle a pleuré et s’est beaucoup inquiétée pour nous.

Mon beau-père est mort dans un accident de voiture, et ma belle-mère et mon fils vivaient avec ma belle-sœur. Un gardien du camp de travail m’a demandé : « Comment allez-vous rembourser votre beau-frère et votre belle-sœur pour avoir pris soin de votre fils ? » Je n’ai pas répondu et j’ai pensé que tant que je cultivais bien Dafa, le Maître s’occuperait de tout.

Lorsque mon mari et moi avons été libérés du camp de travail, mon beau-frère et ma belle-sœur pensaient que nous aurions une faible estime de nous-mêmes et que nous vivrions mal parce que nous avions été mis au ban de la société. Cependant, nous nous sommes très bien réintégrés dans la société et nous avons obtenu d’excellents résultats au travail grâce à la sagesse que nous avons obtenue de Dafa. Nous n’avons demandé aucune aide à sa famille. Elle et ses proches ont compris que le pouvoir du Dafa était extraordinaire.

Ils ont ensuite vendu l’appartement de ma belle-mère et en ont acheté un autre à leur nom. Ils pensaient que nous allions nous mettre en colère, mais nous ne nous sommes pas du tout plaints. Ils ont eu pitié de nous et nous ont demandé d’emménager avec eux pour accompagner ma belle-mère.

Nous leur avons payé un loyer en leur disant que nous pratiquions Dafa et que notre Maître nous avait dit de ne pas profiter des autres. Ils n’ont accepté le loyer que pour deux mois et ont refusé d’en accepter davantage. Ils ont dit qu’en principe, nous devions avoir notre part de l’appartement. Nous avons vécu en harmonie avec eux.

Ma belle-mère s’inquiétait que nous n’ayons pas notre propre appartement. Je l’ai réconfortée en lui disant : « Ne vous inquiétez pas ! Lorsque la persécution prendra fin, notre appartement sera le meilleur. Vous vous souvenez des fleurs d’Udumbara sur la porte d’entrée et l’armoire ? » (Les fleurs d’Udumbara sont censées ne fleurir que lorsqu’il y a une grande vertu dans le monde.) Elle a acquiescé.

Mot de la fin

Le Falun Dafa nous a toujours apporté la paix et la beauté au cours de notre voyage de cultivation. Toutes nos difficultés et nos blessures ont été causées par la persécution du PCC. Ma belle-mère en est profondément consciente et a dit : « Je ne suis pas aveugle. Tout ce que vous faites, je l’ai vu de mes propres yeux. Je vous admire du fond du cœur. »

Bien que la persécution de Dafa se poursuive, elle nous a fait part de son opinion en ce Nouvel An chinois, en déclarant : « Quoi qu’en pensent les autres, je crois de tout cœur au Maître de Dafa. »

(Article sélectionné pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web de Minghui)

Traduit de l’anglais