(Minghui.org) Le lendemain matin du jour où j’ai affiché des autocollants expliquant les faits sur le Falun Dafa dans mon quartier, des gens du Bureau de la sécurité intérieure sont venus chez moi. Ils ont confisqué mes livres de Falun Dafa, les CD des conférences de Maître Li, les photos de Maître Li, les magazines de l’Hebdomadaire Minghui et des peintures de clarification de la vérité. Mon mari, qui n’est pas pratiquant, m’a dit plus tard qu’ils avaient pris plus de 300 livres.

L’agent de la sécurité intérieure m’a dit d’aller au poste de police. Lorsque je suis arrivée, j’ai refusé de signer quoi que ce soit ou de coopérer avec eux de quelque manière que ce soit, alors ils ont appelé mon mari. Il est venu au poste avec mon fils. Les policiers voulaient utiliser ma famille pour me contraindre à signer un document stipulant que je cesserais de pratiquer le Falun Dafa, mais j’ai toujours refusé de signer quoi que ce soit. Finalement, on nous a dit de rentrer chez nous. Une fois dans la voiture, mon mari m’a dit qu’il avait signé un document, mais qu’il ne concernait pas la pratique de Dafa ou ma libération sous caution.

Six mois plus tard, ils ont appelé mon mari et lui ont dit qu’ils voulaient que j’aille au poste de police. Je ne voulais pas que mon mari m’accompagne, mais il a insisté. Je suis allée au poste et j’ai parlé du Falun Dafa aux policiers. Le personnel de la sécurité intérieure m’a demandé si j’avais publié mon cas sur un site web de Dafa. J’ai répondu ouvertement : « Oui, si vous me persécutez, je vous dénoncerai. » Ils savaient que je ne signerais rien et ils ont à nouveau demandé à mon mari de signer un document attestant que nous avions reçu une notification. Il l’a signé et nous sommes rentrés chez nous.

Peu de temps après, le personnel de la sécurité intérieure m’a envoyé un mandat d’arrêt. Je n’ai pas reconnu leur harcèlement et j’ai continué à faire ce que je devais faire. On m’a alors demandé de me rendre au parquet local. Après en avoir discuté avec un autre pratiquant, j’ai décidé d’y aller et de leur parler du Falun Dafa et de la persécution. J’ai également demandé à Maître Li de m’aider à renforcer ma pensée droite et de me donner la sagesse.

Le lendemain, mon mari m’a conduite au parquet. J’ai parlé avec les policiers et j’ai refusé de signer tout document. Même si je ne voulais pas que mon mari signe, il a fini par signer un document qui ne mentionnait pas la cultivation dans le Falun Dafa.

Peu de temps après, on m’a demandé de me rendre au parquet d’une autre ville. Mon mari a appris qu’ils voulaient me condamner à une peine de trois à sept ans de prison. J’ai refusé de m’y rendre. Des agents de la sécurité intérieure sont alors venus chez moi, et j’ai encore refusé d’y aller. Un agent a appelé un deuxième policier, qui m’a prise par les bras et m’a emmenée en bas. Mon mari a dit dans le couloir : « Je suis d’accord pour qu’elle pratique le Falun Dafa. » Les policiers ont eu peur que les voisins entendent ce que nous disions. Je leur ai demandé : « De quoi avez-vous peur ? » Je leur ai alors exposé les faits concernant Dafa pour contrer tous les mensonges utilisés dans la propagande pour justifier la persécution contre cette pratique.

Lorsque nous sommes sortis du bâtiment, une pensée m’est venue à l’esprit : « Ces gens ne connaissent pas la vérité, mais ils veulent apprendre la vérité. » J’ai compris que le Maître me donnait un indice.

Après être arrivée au parquet de l’autre ville, j’ai dit aux membres du personnel que, en tant que pratiquants de Falun Dafa, nous suivons Authenticité-Bienveillance-Tolérance et essayons de devenir de meilleures personnes. Je leur ai également expliqué les avantages que j’avais tirés de cette pratique. Mon mari a ajouté qu’il me soutenait dans la pratique de Dafa.

Mon mari s’inquiétait pour moi et m’a demandé à plusieurs reprises de mettre une doudoune. J’ai vraiment ressenti sa gentillesse. Un membre du personnel m’a demandé si je voulais signer les papiers, et j’ai dit non. Nous avons ému tout le personnel, et lorsque nous sommes partis, ils sont sortis avec nous pour nous dire au revoir.

Lorsque nous sommes rentrés chez nous, des pratiquants locaux sont venus me faire part de leurs réflexions sur la base du Fa, ce qui m’a beaucoup aidée.

Par la suite, le parquet local m’a appelée et m’a demandé d’aller signer des documents. Je leur ai dit que je n’irais pas là-bas et que je ne signerais rien. Après la Fête des Lanternes, j’ai reçu une lettre du parquet m’informant que les poursuites engagées contre moi avaient été abandonnées.

Mon mari a ensuite rédigé une « déclaration solennelle » annulant toutes ses signatures antérieures.

Cet incident m’a permis de comprendre que tout le monde est là pour valider Dafa et que nous n’avons pas besoin de faire appel à des avocats. J’ai compris, grâce au Fa, comment faire face à la persécution. Nous devons bien agir, dénoncer les actions de la perversité et annuler tous les arrangements des forces anciennes et tout ce qu’elles essaient de nous imposer. Tant que nous croyons en Maître Li et au Fa, il n’y aura aucune tribulation que nous ne puissions surmonter.

Grâce à la protection compatissante du Maître et à l’aide désintéressée des pratiquants, j’ai pu surmonter ces incidents. Au cours de ce processus, j’ai pu éliminer de nombreux attachements, tels que la peur et la sentimentalité. En y repensant, lorsque notre pensée droite est forte, la peur est comme une petite particule de poussière — elle s’envole facilement.

Après ces expériences, je suis devenue plus rationnelle et plus lucide. Je n’avais plus de ressentiment à l’égard du personnel de la sécurité intérieure. Ma compassion s’est manifestée et je voulais qu’ils connaissent les faits concernant Dafa.

Merci, Maître compatissant ! Merci, chers compagnons de cultivation, pour votre dévouement et votre aide désintéressés !

Traduit de l’anglais