(Minghui.org) Des pratiquants ont organisé des rassemblements à Calgary, la plus grande ville de l’Alberta, au Canada, et à Edmonton, la capitale de la province, respectivement les 20 et 22 juillet 2023. Ils ont marqué le 24e anniversaire de leur résistance pacifique à la persécution du Parti communiste chinois (PCC).

Dans l’après-midi du 20 juillet, des pratiquants se sont rassemblés devant le consulat de Chine à Calgary pour manifester pacifiquement contre la persécution. Ils se sont alignés le long de l’avenue, déployant des banderoles avec des slogans en chinois et en anglais.

Rassemblement près du consulat de Chine à Calgary

Yang Jiefu, porte-parole de l’Association de Falun Dafa de Calgary a expliqué ce qu’est le Falun Dafa et comment le PCC persécute cette discipline spirituelle depuis vingt-quatre ans. « Cette persécution dure depuis longtemps, implique un grand nombre de personnes et mobilise beaucoup de ressources. L’intensité de cette persécution est sans précédent. »

Yang Jiefu, porte-parole de l’Association de Falun Dafa de Calgary

Yang Jiefu a déclaré qu’au cours des vingt-quatre dernières années, les pratiquants de Falun Dafa se sont conformés à leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ont sensibilisé les gens à la persécution et ont dénoncé la vraie nature du PCC. Il a demandé aux gens d’aider à mettre fin à la brutalité.

Une victime de la persécution décrit comment elle a été torturée

Tian Shaochun, originaire de la province du Liaoning, en Chine, s’est installé à Calgary il y a un an et a déclaré que lui et sa famille ont été victimes du génocide du PCC contre le Falun Dafa. Ses parents ont été incarcérés dans des camps de travail, sa sœur a été détenue et il a été arrêté à plusieurs reprises et enfermé deux fois dans des camps de travail. « Dans le camp de travail, beaucoup d’autres pratiquants et moi-même avons été soumis à toutes sortes de traitements inhumains, notamment avons été battus, soumis à des décharges électriques, gavés, menottés, soumis à des travaux forcés et privés de sommeil. De telles atrocités se produisent tous les jours. »

Tian Shaochun a décrit la persécution qu’il a subie en Chine.

Il a raconté que dans le camp de travail de Chaoyang en 2005, lui et plus de douze autres pratiquants ont été contraints de rester debout dans le couloir pendant des heures parce qu’ils ne voulaient pas réciter les règles du camp. « La nuit, la police nous torturait avec des matraques électriques. Des arcs électriques bleus scintillaient sur notre tête, notre visage, notre bouche et notre cou jusqu’à ce que les matraques n’aient plus d’énergie ».

Consternée par les prélèvements d’organes par le PCC sur des personnes vivantes

Mme Alice Pesta, psychosociologue, a ralenti en passant devant le consulat chinois et a lu chaque banderole. Elle a déclaré qu’elle vivait dans un appartement voisin et qu’elle voyait les pratiquants de Falun Dafa se rassembler devant le consulat chinois chaque année. « Je suis profondément émue par leurs efforts persistants pour sensibiliser l’opinion publique. »

Mme Alice Pesta, psychosociologue

Mme Pesta a expliqué qu’elle était originaire de Tchécoslovaquie et qu’elle avait donc lutté contre l’oppression communiste pendant de nombreuses années. « Il est important d’informer les Canadiens de la véritable nature du communisme. »

Elle a dit qu’elle parlait souvent du Falun Dafa à sa famille et à ses amis. « J’ai une amie chinoise. Elle sait que le Falun Dafa est persécuté par le PCC. Elle sympathise avec les pratiquants et ne peut pas accepter le comportement du PCC. »

Alors que Mme Pesta parlait des pratiquants torturés et même soumis à des prélèvements d’organes à vif, elle a montré ses yeux et a dit : « Je pleure parce que de telles choses sont terribles, et parce que les pratiquants de Falun Dafa sont un groupe de personnes tellement pacifiques. »

Mme Pesta a expliqué qu’elle avait bénéficié de greffes d’organes et qu’elle s’est fait greffer deux reins au Canada. « Quand j’ai entendu comment les pratiquants se font prélever leurs organes, mon cœur a été brisé. » Elle a dit qu’il est absolument inacceptable de tuer une autre personne pour sauver sa vie : « Il n’y a aucune raison au monde pour que la vie du receveur d’organe soit plus noble que celle de la personne dont l’organe a été prélevé. Les prélèvements d’organes à vif sont un crime terrible. C’est du terrorisme, et le communisme, c’est du terrorisme. »

Elle a dit que le gouvernement canadien devrait sévir contre le PCC et que les gouvernements de tous les pays devraient s’unir pour lutter contre le PCC. « Ne pensez pas que vous pouvez rester à l’écart. Ce qui se passe en Chine, si vous ne l’arrêtez pas, peut se produire dans d’autres pays, comme le Canada. C’est la vérité. Si les gens ne s’expriment pas, si le gouvernement ne dit pas non fermement, le mal se répandra ailleurs. »

« Si de plus en plus de pays et de gouvernements s’expriment, cette persécution pourra être stoppée. »

Un fonctionnaire empêche le personnel du consulat chinois de prendre des photos

Simon, qui travaille pour le gouvernement canadien, et sa femme sont passés devant le consulat de Chine, ils ont accepté le dépliant qu’un pratiquant distribuait et ont discuté avec lui.

Simon a remarqué que deux jeunes hommes dans le consulat, probablement des membres du personnel, prenaient des photos de lui et du pratiquant. Il les a immédiatement interpellés et leur a demandé : « Nous ne sommes pas en Chine. Je suis Canadien. Je suis un employé du gouvernement fédéral. Pourquoi avez-vous pris des photos de moi et de ma femme sans ma permission ? Où allez-vous envoyer ces photos ? Au gouvernement du PCC ? Je vous demande de les effacer immédiatement, sinon je ne partirai pas. »

Au début, le photographe a dit qu’il ne comprenait pas l’anglais et qu’il ne voulait pas coopérer, mais sous l’insistance de Simon, il n’a pas eu d’autre choix que d’effacer les photos de son téléphone portable.

Simon a déclaré avoir vu des pratiquants manifester pacifiquement à Montréal il y a sept ans. Depuis, il s’est renseigné sur le Falun Dafa, qui est persécuté par le PCC depuis des années. « Je soutiens absolument les pratiquants et leur lutte pour la liberté et les droits. »

Manifestation à Edmonton

Le 22 juillet, les pratiquants ont organisé une activité au marché fermier d’Old Strathcona d’Edmonton pour marquer le 24e anniversaire de la résistance pacifique à la persécution. Certains d’entre eux ont présenté les exercices, d’autres ont parlé aux passants ou ont recueilli des signatures pour une pétition visant à mettre fin à la persécution et aux prélèvements d’organes sur des personnes vivantes.

Des pratiquants ont organisé une activité au marché fermier d’Old Strathcona le 22 juillet.

Les pratiquants ont sensibilisé les gens à la beauté du Falun Dafa et à sa persécution par le PCC.

De nombreuses personnes se sont arrêtées pour regarder la présentation des exercices. Certaines voulaient apprendre à pratiquer. Un jeune homme de Toronto a dit qu’il cherchait une méthode de méditation. Un pratiquant lui a recommandé de lire le Zhuan Falun, le texte principal du Falun Dafa, et lui a dit qu’il y trouverait les réponses à toutes ses questions. Il a accepté avec joie un dépliant et une petite carte contenant des informations sur un atelier gratuit en ligne où il pouvait apprendre les exercices.

De nombreux Canadiens se sont arrêtés pour signer la pétition pour mettre fin à la persécution. Un couple a déclaré qu’il dirait à son député que le Canada devrait soutenir le Falun Dafa et demander la fin de la persécution.

Doug Miller (à droite) a déclaré que les gens devraient dénoncer la persécution.

Doug Miller, un homme d’un certain âge, a déclaré que les gens devraient se réveiller après avoir appris que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés depuis vingt-quatre ans et soumis à des prélèvements d’organes. Il a déclaré : « Les gens ne veulent pas savoir ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, mais le fait de ne pas vouloir savoir ne signifie pas que le mal n’existe pas. »

« Les gens doivent se réveiller, c’est la première chose à faire. L’étape suivante consiste à en parler et à dénoncer ces crimes, ce crime de génocide. Nous devons nous réveiller, sortir de notre zone de confort et réclamer la fin des crimes contre l’humanité et de la persécution du Falun Dafa. Cela doit cesser ! »

Traduit de l’anglais