(Minghui.org) Le Département de police du district de Chaisang et le poste de police de la rue Shahe, tous deux situés dans la ville de Jiujiang, dans la province du Jiangxi, ont récemment menacé d’emprisonner une habitante locale et de suspendre sa pension si elle refusait de renoncer au Falun Gong.

La menace qui pèse sur Mme Li Shuilian, septuagénaire, découle d’une lettre qu’elle a adressée l’année dernière à Zhu Xueqian, chef du Département de police du district de Youngxiu. Le district de Youngxiu est administré par la ville de Jiujiang. Après avoir appris que Zhu persécutait les pratiquants de Falun Gong à Youngxiu, Mme Li l’a exhorté, dans sa lettre, à cesser de commettre des crimes contre des pratiquants respectueux de la loi.

Zhu a exercé des représailles contre Mme Li au lieu de tenir compte de ses conseils. Il a ordonné à son Département de police de travailler avec le poste de police de la rue Shahe et a arrêté Mme Li vers 17 h le 15 novembre 2022. La police a fait une descente à son domicile et a confisqué son ordinateur et d’autres objets de valeur. Mme Li a été détenue au poste de police pendant une journée avant d’être libérée après avoir été assignée à résidence pendant quinze jours.

On a appris par la suite que Liu Guodong, secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Chaisang, s’était personnellement rendu au poste de police de la rue Shahe pour examiner le dossier de Mme Li.

La police a également harcelé les employeurs respectifs du gendre et du fils de Mme Li pour avoir embauché des membres de la famille d’un pratiquant de Falun Gong. Les employeurs ont à leur tour reproché au gendre et au fils de Mme Li de ne pas avoir réussi à la faire renoncer au Falun Gong. Les deux hommes et leurs épouses ont tous ressenti une pression énorme.

Le 18 avril 2023, le poste de police de la rue Shahe s’est à nouveau présenté au domicile de Mme Li. Ils ont enlevé et confisqué l’antenne parabolique qu’elle utilisait pour recevoir les informations non censurées des chaînes de télévision étrangères. Ils sont revenus le lendemain et ont confisqué le téléviseur haut de gamme de Mme Li. Mme Li et son fils ont été emmenés au poste de police et interrogés. Ils n’ont été libérés qu’après 21 h ce jour-là.

Un policier a récemment appelé la fille de Mme Li et lui a ordonné de payer une amende de 5000 yuans au nom de sa mère et de la conduire au poste de police pour qu’elle signe une déclaration dans laquelle elle promet de renoncer au Falun Gong. Le policier a dit que Mme Li serait condamnée à une peine de prison et à la suspension de sa pension dès que le tribunal local aurait reçu son dossier et découvert qu’elle n’avait pas payé l’amende ni signé les documents.

On ignore si Mme Li a signé les documents ou payé l’amende.

Mme Li était en bonne santé depuis qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, mais sa santé s’est rapidement dégradée et elle a été hospitalisée à deux reprises au cours des derniers mois, suite au harcèlement et aux menaces de la police.

Persécution passée

Le beau-frère de Mme Li a fait les exercices de Falun Gong au travail dans la nuit du 10 mars 2002 et a été dénoncé à la police par un collègue. Il a été arrêté et interrogé au Département de police des chemins de fer de la ville de Nanchang (à environ 130 km de la ville de Jiujiang). Sous la pression, il a révélé l’adresse de son domicile. La police a fait une descente à son domicile quelques heures plus tard et a trouvé plusieurs autocollants portant des messages sur le Falun Gong. Ils l’ont interrogé à nouveau et lui ont fait révéler que les autocollants provenaient de Mme Li.

Trois jours plus tard, le capitaine Zhang, du Département de police des chemins de fer de la ville de Nanchang, à la tête de cinq agents, a fait irruption au domicile de Mme Li. Ils n’ont pas présenté leurs papiers d’identité ni de mandat de perquisition. Ils ont mis la maison sens dessus dessous, mais n’ont rien trouvé. Ils ont ensuite fait une descente au domicile de sa fille, mais n’ont toujours rien trouvé qui puisse être utilisé contre elle.

La police a ensuite emmené Mme Li au poste de police de Shehezhanbei, dans la ville de Jiujiang, où elle a été interrogée sur l’origine des autocollants offerts à son beau-frère. Elle n’a été libérée qu’après 16 h ce jour-là.

Mme Li a été de nouveau arrêtée dans la nuit du 31 juillet 2008 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’informations sur le Falun Gong. Le capitaine Wei Qiang du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Jiujiang l’a emmenée dans son bureau pour l’interroger. Elle a refusé de répondre à ses questions et a été relâchée quelques heures plus tard.

Le 10 août 2020, trois travailleurs communautaires ont harcelé Mme Li à son domicile et l’ont photographiée contre son gré.

Le 18 juin 2021, des agents du poste de police de Qilihu et du bureau communautaire de Qilihu ont fait irruption au domicile de la fille de Mme Li, où cette dernière et son mari séjournaient à l’époque. Les policiers n’ont pas révélé leurs noms et ont continué à interroger la fille de Mme Li à son sujet dans une pièce séparée. Ils ont également pris des photos de la fille de Mme Li et de son domicile avant de partir sans arrêter Mme Li.

Informations sur les responsables de la persécution :

Liu Xiaohua (刘晓华), chef du Bureau de la sécurité intérieure de Chaisang : +86-13 803 560 078

Hu Liwen (胡力文), chef du poste de police de la rue Shahe : +86-13 879 200 625

Zhang Guangpu (张光普), instructeur du poste de police de la rue Shahe : +86-13 755 205 403

Lyu Zhiming (吕志明), agent du poste de police de la rue Shahe : +86-13 870 238 333 (directement impliqué dans la persécution)

Traduit de l’anglais