(Minghui.org) Le 20 juillet 2023 marque la 24e année depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à réprimer le Falun Gong. Les pratiquants de 44 pays ont soumis une liste actualisée des coupables à leurs gouvernements respectifs, les exhortant à tenir ces personnes responsables de la persécution du Falun Gong en Chine. Les pratiquants ont demandé à leurs gouvernements d’interdire l’entrée sur leur territoire aux responsables de ces actes et aux membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger.
Le nom de Zhang Yi, ancien directeur général du Bureau de la Justice de la province du Jilin, actuellement secrétaire du Comité du Parti du parquet de la province du Hainan et procureur général du parquet de la province du Hainan ; secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Hainan, figure sur cette liste.
Informations sur le responsable de la persécution
Nom complet du responsable : Zhang (nom de famille) Yi (prénom) (张毅)Sexe : MasculinPays : Ville de Yongcheng, province du Henan, ChineDate/année de naissance : Avril 1967
Titre ou fonction
Avril 2002 – octobre 2004 : Directeur du service international et directeur du service d’échange du Bureau d’assistance judiciaire et des affaires étrangères du ministère de la Justice
Octobre 2004 – septembre 2007 : Directeur du service des Lois et Règlements du Bureau des affaires juridiques du ministère de la Justice
Septembre 2007 – mars 2009 : Directeur adjoint du Bureau du système juridique du ministère de la Justice
Mars 2009 – janvier 2013 : Directeur du Centre d’échange d’assistance judiciaire du ministère de la Justice
Janvier 2013 – août 2016 : Secrétaire exécutif adjoint du Comité du Parti et secrétaire du Comité disciplinaire du Parti pour les institutions relevant directement du ministère de la Justice
Août 2016 – janvier 2021 : Secrétaire du comité du Parti et directeur général du Bureau de la Justice de la province du Jilin ; premier secrétaire politique du Bureau administratif des prisons de la province du Jilin
Janvier 2021 –aujourd’hui : Secrétaire du Comité du Parti du parquet de la province du Hainan et procureur général du parquet de la province du Hainan ; secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Hainan
Principaux crimes
La province du Jilin est l’une des provinces où la persécution du Falun Gong est la plus sévère.
Selon les statistiques de Minghui, en 2016, il a été confirmé qu’au moins 109 prisons en Chine ont eu recours à la violence et à la torture dans leurs efforts pour « transformer » de force les pratiquants de Falun Gong. Cinq des prisons où les pratiquants ont été les plus maltraités se trouvent dans la province du Jilin : la prison no 2 du Jilin (prison de Jilin), la prison pour femmes du Jilin, la prison de Siping, la prison de Gongzhuling et la prison de Tiebei.
Pendant son mandat en tant que directeur général et secrétaire du comité du Parti du Bureau de la Justice de la province du Jilin d’août 2016 à décembre 2020, Zhang Yi a activement mis en œuvre la politique de persécution du PCC visant le Falun Gong. Au moins sept pratiquants, dont Liu Shuyan, Huo Runzhi, Yang Baosen, Xu Jing, Liu Jianying, Xiao Yongfen et Zhang Ziyou, ont été persécutés à mort en prison. De nombreux pratiquants ont été persécutés au point d’être handicapés et blessés.
Après que Zhang a pris ses fonctions de directeur du parquet de la province du Hainan et de secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques du Hainan, il a continué à participer à la persécution. En 2022, le parquet de la province du Hainan a publié un avis intitulé « avis sur la prévention active de l’infiltration et de la destruction des sectes », ordonnant aux parquets locaux de signaler tous les cas de Falun Gong au parquet provincial pour s’assurer qu’aucune clémence n’est accordée aux pratiquants.
Persécution dans les prisons du Jilin
Prison pour femmes de la province du Jilin
Sous le contrôle du Bureau 610 central et du Bureau 610 de la province du Jilin, la prison pour femmes du Jilin a été une force principale dans le lavage de cerveau des pratiquantes incarcérées dans la province. Dans l’environnement carcéral isolé, les gardiennes manipulent les détenues pour exécuter certaines des méthodes de torture les plus insidieuses et les plus méprisables sur les pratiquantes.
Par exemple, elles ont mis des pratiquantes qui avaient leurs règles sur un lit de torture et les ont attachées dans cinq directions différentes en utilisant la méthode « tiré par cinq chevaux » (voir image ci-dessous). D’autres tortures incluent la pendaison, les coups, l’aspersion d’eau froide et les décharges électriques, parmi de nombreuses autres méthodes insidieuses qui ont causé la mort, des handicaps, des troubles mentaux et des blessures graves.
Illustration de torture : « cinq chevaux divisant le corps »
La prison pour femmes du Jilin a été reconnue par le ministère de la Justice de la province du Jilin et les fonctionnaires du PCC au niveau provincial comme un modèle pour ses tactiques sans scrupules et cruelles dans la persécution.
À partir de mai 2018, la prison pour femmes du Jilin a mené la « campagne intensive de cent jours », visant à « transformer » les pratiquantes. Les gardiennes ont détenu les pratiquantes dans les unités de « surveillance stricte » et leur ont interdit de communiquer avec leur famille. Les pratiquantes n’étaient pas autorisées à acheter de la nourriture et n’étaient autorisées à ne dépenser que 20 yuans par mois pour les besoins du quotidien. De 5 heures du matin à 21 heures, elles étaient obligées de s’asseoir sur de petits tabourets aux surfaces inégales.
Prison de Jilin
La prison de Jilin a employé un large éventail de méthodes de torture sur les pratiquants de Falun Gong. Celles-ci comprenaient le fait de forcer les pratiquants à s’asseoir sur une planche dure pendant de longues périodes, les coups, les décharges électriques, l’isolement cellulaire, les étirements dans des positions pénibles pendant de longues périodes, les coups avec des aiguilles, les bâillonnements avec des chiffons souillés, les brûlures avec de l’eau bouillante, le pincement des globes oculaires et des testicules, le gavage et la privation de sommeil.
Les gardes se spécialisent dans la torture des pratiquants ayant de longues peines d’emprisonnement, en particulier ceux qui refusent d’abandonner leur croyance. Lorsque les pratiquants étaient blessés ou handicapés en détention, ils étaient emmenés à l’hôpital de la prison où ils subissaient davantage de mauvais traitements au lieu de recevoir un traitement approprié. Beaucoup subissaient des injections forcées contenant des substances inconnues qui conduisaient à une ascite (une condition dans laquelle les fluides s’accumulent dans l’abdomen). Les pratiquantes atteintes de cette condition ressemblaient à des femmes enceintes de sept ou huit mois, cependant cela s’accompagnait d’une perte de poids et d’une faiblesse générale. D’autres développaient la tuberculose et la putréfaction des poumons.
Prison de Gongzhuling
Il y avait de nombreuses cellules dans la prison de Gongzhuling destinées aux pratiquants, y compris une cellule d’isolement spéciale dédiée à la torture de ceux qui refusent de renoncer à leur croyance.
Le sol de cette cellule d’isolement est à environ un mètre plus bas que le sol à l’extérieur de la cellule. L’intérieur est extrêmement sombre et humide, et les températures à l’intérieur chutent insupportablement bas en hiver. Les fenêtres sont couvertes de rideaux noirs tandis que les murs et les sols sont insonorisés afin que les personnes à l’extérieur ne puissent pas entendre ce qui se passe à l’intérieur.
À l’intérieur de la pièce, il y a des lits de mort avec des menottes pour les poignets et les chevilles pour étirer les pratiquants dans une position d’aigle déployé. Les pratiquants qui refusent la « transformation » sont retenus sur ces lits de mort et étirés jusqu’à ce qu’ils soient incapables de bouger. S’ils refusent toujours de renoncer à leur croyance, ils reçoivent des décharges électriques de plusieurs matraques à la fois. Leurs bouches sont scellées avec du ruban adhésif pour que les passants n’entendent pas leurs cris.
D’autres méthodes de torture utilisées à Gongzhuling comprennent les décharges électriques, les coups, la privation de sommeil, la cellule d’isolement et de longues heures de travaux forcés.
Sélection de cas de décès dans la province du Jilin
Cas 1 : M. Yang Baosen libéré dans un état critique après avoir purgé dix ans de prison meurt un mois plus tard
Une tomodensitométrie de sa poitrine le 3 mars a montré qu’il avait une grave infection pulmonaire. Du liquide s’accumulait dans les trous de ses poumons. Il était incapable de manger et on lui a injecté de la nourriture liquide par voie intraveineuse.
Le 5 mars, les autorités ont initialement programmé sa libération conditionnelle pour raisons médicales, mais il n’a pas été autorisé à être emmené chez lui avant le 7 mars. Il était incapable de marcher et avait du mal à parler lorsqu’il a été libéré. Malgré son état, les autorités ont continué à venir le harceler. Il est décédé à 3 heures du matin le 7 avril. Il avait 61 ans.
Cas 2 : Mme Liu Shuyan torturée à mort dans la prison pour femmes du Jilin
Le 26 novembre 2015, Mme Liu Shuyan de la ville de Yushu a été arrêtée et plus tard condamnée à une peine de trois ans. Elle a fait une grève de la faim pendant douze jours après avoir été emmenée à la prison pour femmes du Jilin le 7 juillet 2016 et a été gavée.
Le 20 avril 2017, à la suite de tortures prolongées, elle a été transportée d’urgence à l’hôpital pour des soins d’urgence. Lorsque sa famille l’a vue, elle était inconsciente, son pouls était faible et elle avait des difficultés à respirer. Elle a été libérée pour raisons médicales plus tard dans la journée et est décédée le lendemain. Elle avait 61 ans.
Cas 3 : M. Zhang Ziyou torturé à mort dans la prison de Gongzhuling
Le 13 décembre 2020, après avoir été emprisonné pendant trois ans et dix jours, M. Zhang est décédé en prison. Il avait 68 ans.
Cas 4 : Mme Huo Runzhi décède moins de deux mois après avoir été libérée pour raisons médicales
Mme Huo Runzhi était incohérente et couverte d’ecchymoses lorsqu’elle a été ramenée chez elle dans une ambulance de la prison. Elle hurlait de douleur tous les jours et est décédée moins de deux mois plus tard.
Une femme habitant le district de Nong’an a été arrêtée en mars 2016 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Elle a été condamnée à une peine de trois ans dans la prison pour femmes de la province du Jilin, où elle a été soumise à diverses formes de maltraitance physique et mentale. Elle a été battue si violemment qu’elle avait des blessures sur tout le corps et toutes ses dents se sont déchaussées. Elle a également développé une hypertension artérielle et a ensuite reçu un diagnostic de cancer du côlon.
La prison n’a informé la famille de Mme Huo de son diagnostic de cancer du côlon que fin avril 2017. Le fils de Mme Huo lui a rendu visite en prison plusieurs semaines plus tard et a été invité à déposer une demande de libération conditionnelle pour raisons médicales au nom de sa mère. Une gardienne lui a dit qu’ils ne voulaient pas la voir mourir en prison.
La demande de libération conditionnelle était cependant assortie d’une condition : Mme Huo devait signer des déclarations promettant de renoncer au Falun Gong. Lorsqu’elle a refusé de donner sa signature, les gardiennes lui ont saisi la main et ont griffonné de force son nom sur le document.
Le 16 août, Mme Huo a été ramenée chez elle et est décédée le 14 novembre. Elle avait 72 ans.
Cas 5 : Mme Liu Jianying s’est vu refuser la libération conditionnelle pour raisons médicales malgré un état critique. Elle meurt un mois plus tard.
Le 15 juillet 2018, Mme Liu Jianying de la ville de Dehui a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong à des gens et a été condamnée à une peine de deux ans et demi dans la prison pour femmes de la province du Jilin en mars 2019 par le tribunal de la ville de Dehui.
Elle a été gavée dans la prison lorsqu’elle a protesté contre la persécution. Elle avait également de la difficulté à garder la nourriture et son poids ne cessait de chuter. Elle est devenue si faible qu’elle était incapable de marcher jusqu’à la salle des visiteurs pour voir sa famille. La prison a donné à sa famille une autorisation spéciale d’entrer dans sa cellule pour lui rendre visite en novembre 2019, à condition qu’ils fassent un effort pour essayer de la persuader d’abandonner le Falun Gong. Lorsque sa famille a remarqué qu’elle avait perdu les deux dents de devant, une gardienne a dit que c’était parce qu’elle avait perdu l’équilibre et était tombée.
La famille de Mme Liu a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales pour elle peu de temps après la visite. Les autorités de la prison ont rejeté la demande, même après que Mme Liu a reçu un avis d’état critique.
Le 30 décembre 2019, Mme Liu est décédée dans la prison, à l’âge de 57 ans. Le lendemain, les autorités ont fait incinérer son corps contre la volonté de sa famille et sans procéder à une autopsie.
Traduit de l’anglais
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