Après dix ans et demi d’emprisonnement, une Pékinoise de 73 ans à nouveau inculpée pour sa croyance ; son fils est cité comme témoin à charge à son insu

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13 octobre 2024 | Écrit par un pratiquant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Une habitante de 73 ans, du district de Fengtai à Pékin, a été inculpée à la fin du mois de septembre 2024 pour sa croyance dans le Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit que le régime communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Ce n’est pas la première fois que M^me Zhang Xiufen est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà purgé trois peines de camp de travail pour un total de six ans. Elle a perdu la vue d’un œil à cause des coups reçus lors de sa troisième peine de camp de travail. Elle a été de nouveau arrêtée début octobre 2016 et condamnée à quatre ans et demi de prison.

Détails de la dernière persécution

La dernière épreuve de M^me Zhang remonte à son arrestation du 5 juillet 2022, quand quelqu’un a signalé qu’elle parlait du Falun Gong à des gens. Lors de son interrogatoire au poste de police de Qingta, dans le district de Fengtai, elle a été gravement blessée après avoir été battue par huit policiers, dont Li Ming (numéro d’insigne 040365), Yu Yang (numéro d’insigne 040511) et un policier portant le numéro d’insigne 040686.

Un policier du Bureau 610 a pris la clé de M^me Zhang et s’est introduit chez elle. Ses livres de Falun Gong, ses documents, la photo du fondateur du Falun Gong et 1500 yuans (environ 200 $ US) en liquide ont été confisqués.

En raison des blessures de M^me Zhang, le centre de détention local a refusé de l’accueillir. Elle a été libérée sous caution deux jours plus tard. Elle s’est rendu à l’hôpital où on lui a diagnostiqué des fractures par compression des côtes, des vertèbres thoraciques (partie centrale de la colonne vertébrale qui soutient la cage thoracique) et des vertèbres lombaires (partie inférieure de la colonne vertébrale qui supporte le poids du corps).

Le chef Liu Jiankun et le policier Zhang Yue (+86-10-63813386, +86— 1 063 813 317) du poste de police de Qingta ont harcelé M^me Zhang à son domicile à maintes reprises en juin 2023. Un mois plus tard, ils ont prolongé d’un an sa libération sous caution.

Des policiers du poste de police de Qingta ont de nouveau arrêté M^me Zhang à 6 h 30 le 15 août 2024 et l’ont relâchée dans l’après-midi. Ils lui ont dit qu’ils avaient soumis son dossier au parquet du district de Fengtai. Elle a appris plus tard que les policiers suivants étaient directement impliqués dans les poursuites engagées contre elle : You Huaixin, Tang Yingjie, Wang Qiuyu, Liu Chang, Qiu Ping et Wang Siyu.

Le parquet a inculpé M^me Zhang à la fin du mois de septembre 2024. Elle a été convoquée au tribunal du district de Fengtai peu après pour entendre un greffier lire à haute voix l’acte d’accusation à son encontre. Elle a été choquée d’apprendre que son fils était cité comme témoin à charge à son insu. Le procureur avait agi ainsi parce que son fils avait signé les documents relatifs à sa mise en liberté sous caution. Ses séjours antérieurs en camp de travail et en prison ont également été cités comme preuve qu’elle était une récidiviste et le procureur a suggéré une lourde peine d’emprisonnement à son encontre.

M^me Zhang a été autorisée à rentrer chez elle après la séance du tribunal. Elle a ensuite porté plainte contre le poste de police de Qingta, le parquet du district de Fengtai et le tribunal du district de Fengtai pour avoir persécuté une citoyenne respectueuse de la loi comme elle.