(Minghui.org) Une femme de 49 ans de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, est détenue depuis son arrestation le 14 juillet 2023 en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une pratique l’esprit et du corps que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

L’affaire de Mme Liang Jun est maintenant entre les mains du tribunal du district de Funing et elle doit être jugée. On ne sait pas exactement quand le parquet de la ville de Funing l’a mise en accusation. Elle est actuellement détenue au centre de détention de la ville de Qinhuangdao.

Une fille demande la libération de sa mère

Mme Liang était victime de violence conjugale et avait divorcé depuis longtemps de son mari. Elle a obtenu la garde complète de leur fille et l’a élevée seule.

Le jour de l’arrestation de Mme Liang, le 14 juillet 2023, sa fille, étudiante en vacances d’été, se trouvait à la maison lorsque la police est arrivée avec la clé qu’elle avait prise à Mme Liang. Voyant qu’il y avait quelqu’un à la maison, la police est partie et est revenue deux heures plus tard avec un mandat de perquisition et le personnel de gestion de la propriété. Ils ont procédé à une perquisition au domicile de Mme Liang, confisquant ses livres de Falun Gong, deux ordinateurs portables et d’autres biens personnels.

La police a produit une liste des objets confisqués et a fait signer le document par un employé du bureau de gestion immobilière au lieu de la fille de Mme Liang.

La fille de Mme Liang a rédigé une lettre d’appel et l’a envoyée à des dizaines d’agences gouvernementales concernées. Elle a raconté comment sa mère lui avait appris à être une bonne personne tout en l’élevant seule. Elle a demandé aux autorités de faire respecter la justice et de libérer sa mère, mais en vain.

Les parents de Mme Liang harcelés

Vers le 7 février 2024, trois jours avant le Nouvel An chinois, le chef du poste de police du boulevard Yanshan, et un policier, se sont rendus au domicile des parents de Mme Liang. Ils ont demandé si le couple âgé était au courant de la lettre d’appel de leur petite-fille aux agences gouvernementales. Le couple a répondu par la négative. Les policiers sont partis sans dire comment ils allaient adresser la lettre d’appel.

Vers le 26 février 2024, le policier Zhao du Bureau de la sécurité intérieure du district de Haigang a appelé le père de Mme Liang et lui a demandé s’il avait prévu de se rendre auprès des organismes gouvernementaux compétents pour demander la libération de sa fille. Il a répondu par la négative.

Un autre policier a appelé le père de Mme Liang plus tard dans la journée ou le lendemain, lui demandant s’il travaillait avec l’avocat de sa fille pour obtenir sa libération. Il a immédiatement soupçonné que le téléphone de l’avocat avait été mis sur écoute, car la police a répété ce que l’avocat lui avait dit. Sa femme a décidé de se rendre au Bureau de la sécurité intérieure du district de Haigang pour parler au policier Zhao. Ce dernier lui a répondu qu’il n’avait pas son mot à dire sur la libération de sa fille.

La mère de Mme Liang s’est rendue au parquet du district de Funing le 28 février 2024, mais elle a été refoulée. L’agent de sécurité à l’entrée a déclaré qu’il y avait un nouveau procureur en chef qui interdisait les visiteurs pour le moment. Elle s’est rendue au tribunal du district de Funing. L’assistant du juge Shi Wenjing a déclaré qu’ils devaient juger Mme Liang parce que le parquet l’avait inculpée et leur avait transmis son dossier.


Voir aussi :

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Une mère célibataire fait face à une accusation pour sa foisa fille demande sa libération

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Traduit de l’anglais