(Minghui.org) Le 29 avril 2024, le tribunal du district de Dongxing, dans la ville de Neijiang (province du Sichuan), devait entendre le procès conjoint de plusieurs habitants pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Les sept habitants ont été arrêtés le 12 septembre 2023 alors qu’ils étudiaient ensemble des livres de Falun Gong dans une maison privée. Le Département de police du district de Dongxing a été informé de la tenue de ce rassemblement et est rapidement arrivé pour les arrêter. La plupart des pratiquants ont également fait l’objet d’une perquisition à leur domicile et les livres de Falun Gong ont été confisqués.

Mmes Mo Qun, Long Qilin, Chen Darong, Chen Shuqin, Huang Daihua et Zhu Dianqun, toutes âgées de plus de 70 ans, ont été libérées sous caution après plusieurs jours d’interrogatoire. M. Tan Shuncheng, âgé d’une cinquantaine d’années, est resté en détention. Le lieu de sa détention n’est pas clair.

M. Tan enseignait au collège de Tai’an, dans le district de Dongxing. Parce qu’il est resté fidèle à sa croyance après le début de la persécution, il a été démis de ses fonctions d’enseignant et rétrogradé au poste d’agent de sécurité. Sa dernière arrestation a été un déclencheur pour sa fille, atteinte d’une maladie mentale, dont l’état s’est rapidement aggravé.

L’épouse de M. Tan devait également s’occuper de sa mère et de sa belle-mère, toutes deux octogénaires, en plus d’être constamment harcelée par la police parce que son mari pratiquait le Falun Gong. Elle a eu du mal à s’en sortir et a été retrouvée morte dans une rivière avant le Nouvel An chinois 2024. La question de savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un suicide n’a pas encore été élucidée. Son père étant détenu et sa mère décédée, la fille du couple se trouve désormais dans un hôpital psychiatrique.

La police a rejeté la demande des proches de M. Tan de le libérer pour qu’il puisse s’occuper des funérailles de sa femme et les a menacés afin qu’ils ne rendent pas publique la nouvelle de son décès.

Traduit de l’anglais