(Minghui.org) En février 2024, une femme incarcérée depuis quatorze ans pour sa pratique du Falun Gong a été finalement autorisée à voir sa famille pour la première fois en cinq ans. La prison pour femmes de la province du Heilongjiang a d’abord refusé la demande de visite au motif que Mme Jiang Xiaoyan n’avait pas renoncé au Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Les autorités ont cédé devant les protestations véhémentes de ses proches.
Sa famille a remarqué qu’elle avait perdu presque toutes ses dents, mais Mme Jiang n’a pas pu leur dire ce qui s’était passé, car les gardiennes surveillaient étroitement leur conversation. Ses proches ont demandé à la revoir en avril 2024, mais les autorités pénitentiaires leur ont dit qu’ils devaient attendre jusqu’en juillet 2024 pour une nouvelle visite.
Selon des personnes bien informées, Mme Jiang, âgée de 63 ans environ et originaire de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, est actuellement détenue à l’isolement. Elle a été arrêtée le 13 novembre 2011 et condamnée à quatorze ans de prison le 28 mai 2012. Elle a été brutalement torturée et son état est devenu critique. Le 27 septembre 2013, elle a bénéficié d’une libération conditionnelle avant qu’on l’a ramené en prison le 9 octobre 2017. Il lui reste un peu plus de six ans à purger.
Libérée dans un état critique en 2013 et réincarcérée en 2017
Après que Mme Jiang a été condamnée à quatorze ans de prison le 28 mai 2012, la prison pour femmes de la province du Heilongjiang a d’abord refusé de l’admettre en raison de son grave état de santé résultant des tortures qu’elle a subies au deuxième centre de détention de la ville de Harbin. Le directeur du centre de détention, M. Hong, a fait jouer ses relations et a fait pression sur la prison pour que Mme Jiang soit admise en août 2012.
En moins d’un mois, la prison a émis un avis d’état critique. Il a été constaté que Mme Jiang souffrait d’une grave anémie et d’une grosse tumeur à l’abdomen. Le 27 septembre 2013, elle a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales. Une ambulance l’a ramenée chez elle et sa famille a dû la porter à l’intérieur.
Mme Jiang s’est progressivement rétablie après avoir repris les exercices de Falun Gong à la maison. La police locale, qui la surveillait depuis sa libération, a découvert qu’elle avait quitté la ville au début du mois d’octobre 2017. Ils l’ont arrêtée le 9 octobre 2017, quelques instants après qu’elle soit rentrée chez elle après avoir rendu visite à son mari vivant dans une autre ville. Ils ne n’ont pas dit à sa famille où ils l’emmenaient.
Les proches de Mme Jiang ont réussi à découvrir qu’elle avait été ramenée à la prison pour femmes de la province de Heilongjiang pour y finir sa peine de quatorze ans. Le 14 novembre 2017. ils lui ont rendu visite à la prison et ont constaté qu’elle était extrêmement pâle et qu’en seulement un mois, elle avait perdu beaucoup de poids. Pendant les dix minutes qu’a duré l’entretien, ses mains n’ont cessé de trembler. Une personne présente a révélé par la suite que les gardiennes incitaient souvent les détenues à la battre.
Sa famille n’a été autorisée à la voir que quelques fois de plus avant 2019, date à laquelle la prison lui a complètement retiré son droit de visite.
Voir aussi :
Une femme de 78 ans meurt trois mois après avoir été libérée de prison dans un état critique
Mme Jiang Xiaoyan à l’article de la mort suite à la torture dans la prison pour femmes du Heilongjiang
Traduit de l’anglais
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