(Minghui.org) À l’occasion du 25e anniversaire de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en juillet 1999, des pratiquants de 44 pays ont récemment, soumis une nouvelle liste de coupables à leurs gouvernements respectifs, leur demandant d’interdire l’entrée sur leur territoire de ces responsables et des membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger conformément à la loi.
Le nom de Wang Xiaohong, l’actuel ministre de la Sécurité publique et secrétaire adjoint de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques, figure sur cette liste
Informations sur le responsable de la persécution :
Nom complet du responsable : Wang (nom de famille) Xiaohong (prénom)
Nom chinois : 王小洪
Sexe : Masculin
Date/année de naissance : Juillet 1957
Lieu de naissance : Fuzhou, province du Fujian
Titre et fonction
Wang Xiaohong, membre du PCC, est actuellement secrétaire du secrétariat du 20e Comité central du PCC, conseiller d’État, membre du groupe de direction du PCC du Conseil d’État, ministre et secrétaire du Département de la sécurité publique, secrétaire adjoint de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques et inspecteur en chef de la police.
Février 1998 — mai 2002 : directeur du Bureau de la sécurité publique et secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Fuzhou, province du Fujian ; directeur du Bureau de la sécurité publique et secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Zhangzhou, province du Fujian.
Mai 2002 — septembre 2011 : directeur adjoint et membre du Comité du PCC du Département de la sécurité publique de la province du Fujian ; premier commissaire politique et premier secrétaire du Comité du PCC du Corps de défense des frontières de la province du Fujian.
Septembre 2011 — août 2013 : maire adjoint de la ville de Xiamen, province du Fujian ; directeur et secrétaire du Comité du PCC du Bureau municipal de la sécurité publique de Xiamen ; secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Xiamen, province du Fujian.
Août 2013 — décembre 2014 : assistant au gouverneur du gouvernement provincial du Henan, directeur et secrétaire du Comité du PCC du Département de la sécurité publique de la province du Henan.
Décembre 2014 — mars 2015 : gouverneur adjoint du gouvernement provincial du Henan, directeur du Département de la sécurité publique de la province du Henan et secrétaire adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques du PCC de la province du Henan.
Mars 2015 — mai 2016 : maire adjoint et directeur du Bureau de la sécurité publique de Pékin.
Mai 2016 — mars 2018 : vice-ministre de la Sécurité publique, vice-maire de Pékin (jusqu’en janvier 2018) et directeur du Bureau de la sécurité publique de Pékin (jusqu’en avril 2020).
Mars 2018 — avril 2020 : secrétaire adjoint du Comité du PCC du ministère de la Sécurité publique, ministre adjoint de la Sécurité publique chargé des opérations quotidiennes (niveau ministre), secrétaire du Comité du PCC et directeur du Bureau municipal de la sécurité publique de Pékin.
Avril 2020 — novembre 2021 : secrétaire adjoint du Comité du PCC du ministère de la Sécurité publique, vice-ministre de la Sécurité publique chargé des opérations courantes (niveau ministre), inspecteur général.
Novembre 2021 — juin 2022 : secrétaire du Comité du PCC du ministère de la Sécurité publique, vice-ministre de la Sécurité publique chargé des opérations courantes, inspecteur général et membre de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques du PCC.
Depuis juin 2022 : secrétaire du Comité du PCC du ministère de la Sécurité publique, ministre de la Sécurité publique, inspecteur général, secrétaire adjoint de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques du PCC.
I. Principaux crimes commis dans l’exercice de ses fonctions au sein du gouvernement central
Le 21 mars 2018, dans le cadre des réformes institutionnelles du PCC, le Bureau 610 central, une agence extra-légale spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, a été fermé et ses fonctions ont été transférées à la Commission centrale des affaires politiques et juridiques, au ministère de la Sécurité publique, ainsi qu’aux Départements de sécurité publique correspondants au niveau des provinces, des villes et des districts. Le Bureau de prévention et de traitement des délits de culte (Bureau anti-sectes) du ministère de la Sécurité publique exerce également certaines des fonctions du Bureau 610 central.
Depuis avril 2020, Wang est secrétaire adjoint du Comité du PCC du ministère de la Sécurité publique, vice-ministre de la Sécurité publique chargé des opérations quotidiennes (niveau ministre) et secrétaire du ministère de la Sécurité publique. En 2022, il a été ministre de la Sécurité publique et secrétaire adjoint de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques du PCC, devenant ainsi l’un des plus hauts dirigeants et ordonnateurs de la persécution du Falun Gong par le PCC. Il a continué d’appliquer dans tout le pays, la politique de persécution et d’extermination du PCC, qui consiste à « ruiner leur réputation, les détruire physiquement et les ruiner financièrement ».
En avril 2021, le ministère de la Sécurité publique et le Bureau anti-sectes ont lancé une vaste campagne de « propagande et d’éducation anti-sectes sur les campus » dans les établissements d’enseignement supérieur au niveau national, avec l’approbation du Département du travail idéologique et politique du ministère de l’Éducation. Le directeur adjoint Yang Xin et le directeur Qu Hongbo du Bureau anti-sectes étaient présents lors de la cérémonie de lancement.
Le 5 janvier 2022, Wang a publié un article dans le Quotidien du peuple, appelant à une « répression sévère des sectes ».
Le 11 janvier 2022, le ministère de la Sécurité publique a tenu une conférence de presse pour proposer de « prévenir et réprimer le Falun Gong » et de « mener une éducation et une transformation approfondie des membres de la secte ».
En avril 2023, le bureau no 4 du ministère de la Sécurité publique a ordonné aux Départements de la sécurité publique à tous les niveaux du pays d’organiser une série d’activités d’« éducation anti-sectes dans les zones rurales ». En distribuant des documents de propagande diffamatoires et en affichant des panneaux et des banderoles contre le Falun Gong, ils forcent le grand public à participer aux activités et incitent la population à la haine contre le Falun Gong.
Le 25 juin 2023, Wang, en tant que secrétaire du Secrétariat du Comité central du PCC et ministre de la Sécurité publique, a souligné lors d’une vidéoconférence de l’agence nationale de sécurité publique que « nous devons renforcer la lutte contre les sectes ». Sur son ordre, le 24 juillet 2023, dans la ville de Zhucheng, province du Shandong, des policiers de la Division de la sécurité intérieure de la ville de Zhucheng, du poste de police de la route Renmin et du poste de police de la route Mizhou ont procédé à des arrestations collectives de pratiquants de Falun Gong.
Le 14 janvier 2024, Wang a assisté à la conférence des directeurs du Bureau national de la sécurité publique et a prononcé un discours. Il a appelé le système de sécurité publique à tous les niveaux à « maintenir la puissante campagne d’élimination des organisations sectaires ».
Pendant le mandat de Wang en tant que vice-ministre et ministre de la Sécurité publique, au moins 638 pratiquants de Falun Gong sont morts au cours de la persécution. En tant que l’une des personnes les plus haut placées dans la chaîne de commandement, Wang doit être tenu pour responsable de la persécution du Falun Gong dans tout le pays pendant son mandat.
1. Crimes commis pendant la persécution en 2020
En 2020, la COVID-19 s’est déclarée à Wuhan et s’est propagée dans le monde entier. Pendant la pandémie, le PCC a continué à persécuter le Falun Gong, des incidents de persécution ayant eu lieu dans 304 villes de 29 provinces, régions autonomes et municipalités. En 2020, au moins 84 pratiquants sont décédés en raison de la persécution, dont 21 en détention.
En outre, 6659 pratiquants ont été arrêtés, 8576 ont été harcelés, 537 ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau et 3588 ont vu leur domicile saccagé. Parmi les pratiquants visés, 1188 étaient âgés de plus de 65 ans, dont 17 avaient 90 ans et le plus âgé 94 ans. Des peines de prison ont été prononcées à l’encontre de 615 autres pratiquants. Par ailleurs, le montant total des amendes infligées par le tribunal s’élevait à 2 565 000 yuans.
M. Yu Yongman, âgé de 65 ans et originaire de la ville de Liaoyang, province du Liaoning, a été arrêté le 15 novembre 2019 et détenu au centre de détention de la ville de Liaoyang. Il est décédé le 23 février 2020 d’une « maladie soudaine ». Sa famille soupçonne qu’il est mort sous la torture, car le médecin légiste a découvert une côte fracturée et une lacération du poumon.
Mme Han Yuqin, 68 ans, originaire de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été arrêtée le 18 juin 2020 par la police du poste de police de la route de Duanming qui a saccagé son domicile. Ce soir-là, la famille a reçu un appel de la police et a appris que Mme Han était décédée au poste de police. Ils ont vu son corps à l’hôpital de médecine traditionnelle chinoise du district de Fengrun et ont remarqué qu’elle avait les cheveux ébouriffés et du sang dans le nez.
Mme Li Ling, de la ville de Penglai, province du Shandong, a été arrêtée à son domicile le 28 juin 2020. Elle a été sévèrement battue et est décédée le 13 juillet. Les autorités du village de Dazhangjia ont forcé sa famille à incinérer son corps le même jour. Selon sa famille, son visage était déformé et son corps couvert d’ecchymoses.
Les 10 et 11 juillet 2020, le Bureau de la sécurité publique de Dalian, province du Liaoning, a envoyé un grand nombre de forces de police pour arrêter des pratiquants de la région. Au moins 30 pratiquants ont été appréhendés et leurs maisons saccagées, y compris celle d’un homme de 90 ans. Plus de 3 millions de yuans ont été confisqués aux pratiquants. En décembre 2020, sept pratiquants ont été condamnés à la prison : M. Du Yongfeng à neuf ans, Mme Zhang Chunfeng à sept ans, Mme Fan Yongmei à quatre ans, Mme Zhang Liping à trois ans, Mme He Yongqin à trois ans, et M. Chu Zhengjie et son épouse Mme Wei Duo à un an chacun.
2. Crimes commis pendant la persécution en 2021
En 2021, 131 pratiquants sont morts en raison de la persécution, 1184 ont été condamnés, 5886 ont été arrêtés, 10 527 ont été harcelés et 142 ont vu leur pension suspendue.
Le 16 mars 2021, les policiers Pu Dongjie et Sun Haitao ont fait irruption chez M. Yin Zhibo dans la ville de Yanji, province du Jilin. Ils l’ont battu et l’ont poussé par la fenêtre. Il a fait une chute mortelle. Il avait 44 ans.
Dans l’après-midi du 10 juillet 2019, Mme Mao Kun, 57 ans, de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêtée chez elle avec cinq pratiquants de Falun Gong qui lui rendaient visite. Les policiers l’ont battue et lui ont cassé le bras. Le 28 décembre 2020, elle a été condamnée à onze ans et six mois de prison. Le 9 avril 2021, alors qu’elle était en attente du résultat de son appel, elle a été transportée d’urgence à l’hôpital pour y être réanimée. Elle est décédée à l’hôpital dans la soirée du 11 avril 2021.
3. Crimes commis pendant la persécution en 2022
En 2022, le PCC a lancé la « campagne Plan zéro » avant le 20e Congrès national, poursuivant le harcèlement à long terme des pratiquants de Falun Gong.
Selon les informations recueillies par Minghui.org, en 2022, à cause de la persécution, 172 pratiquants ont trouvé la mort, 633 autres ont été condamnés, 3488 ont été arrêtés et 3843 ont été harcelés. Parmi eux, 240 ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau, 2193 ont vu leur domicile saccagé et 78 ont été contraints de vivre loin de chez eux.
Mme Ji Yunzhi, de la Bannière gauche de Bairin, en Mongolie intérieure, a été arrêtée le 1er février 2022 par Xu Jianfeng et d’autres membres de la Division de la sécurité intérieure. Elle est décédée à l’hôpital de la Bannière gauche de Bairin le 21 mars à l’âge de 66 ans. Pendant sa détention, elle a été brutalement battue par des gardiennes et des détenues jusqu’au seuil de la mort. Un jour Mme Ji a dit à ses codétenues : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture. »
Le 13 avril 2022, Mme Cui Jinshi, 88 ans, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêtée à son domicile par un groupe de policiers en civil. Deux policiers l’ont traînée de son appartement situé au deuxième étage jusqu’au rez-de-chaussée. Ils l’ont soudain lâchée et elle est tombée par terre. À 17 h 45, le fils de Mme Cui a reçu un appel de la police lui annonçant que sa mère avait été emmenée aux urgences. Il s’est précipité à l’hôpital. Cinq minutes plus tard, le médecin est sorti et a déclaré que Mme Cui était décédée. Le fils est entré dans la salle d’opération et a vu le corps de sa mère. Son visage était pâle, elle était égorgée et n’avait plus qu’une seule chaussure.
Mme Zong Ming, de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée le 18 avril 2022 lors de la campagne « Plan zéro », qui vise tous les pratiquants figurant sur la liste noire du gouvernement afin de les contraindre à renoncer au Falun Gong. Le 26 décembre, lors de sa libération après huit mois de détention dans un centre de lavage de cerveau, elle était émaciée et avait du mal à parler. Elle est décédée six jours plus tard, le 1er janvier.
Mme Jiang Yongqin, de la ville de Jilin, province du Jilin, a été arrêtée le 12 juin 2022. Le 7 ou le 8 juillet 2022, la police lui a recouvert la tête d’une cagoule noire, lui a bouché les oreilles et l’a emmenée du centre de détention de la ville de Jilin vers une installation secrète. Quatre hommes, dont un expert en torture du Bureau de la sécurité publique de la province du Jilin, son assistant Li, et deux hommes du Département de police de la ville de Jilin, prénommés Tang et Lyu, l’ont interrogée pendant près de deux heures. Comme elle refusait de répondre à leurs questions, ils l’ont agressée sexuellement, lui ont fait ingurgiter de force de l’huile de wasabi par le nez et lui ont introduit des cigarettes allumées dans les narines. Le tribunal du district de Changyi l’a jugée le 14 juin 2023 sans informer sa famille ni permettre à son avocat de la représenter au tribunal. Le 24 janvier 2024, elle était secrètement condamnée à cinq ans de prison.
4. Crimes commis pendant la persécution en 2023
En 2023, 3629 pratiquants ont été arrêtés et 2885 harcelés dans les 31 provinces, régions autonomes et municipalités. Parmi eux, 107 ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau et 1938 ont vu leur domicile saccagé. Au total, 167 pratiquants ont déclaré avoir fait l’objet de prélèvements biométriques, notamment d’échantillons de sang, de cheveux, d’urine, de salive, de voix, d’empreintes digitales et d’empreintes de pieds.
Les provinces du Shandong (1061), Jilin (914) et Hebei (673) ont signalé le plus grand nombre de cas associés d’arrestations et de harcèlement. Les provinces du Sichuan, du Heilongjiang, du Hubei et du Liaoning ont signalé des cas associés compris entre 450 et 576. Six autres régions ont également enregistré un nombre de cas à trois chiffres, suivies de douze régions avec un nombre de cas à deux chiffres compris entre 21 et 98. Les cinq régions restantes ont enregistré un nombre de cas à un chiffre, entre 4 et 8.
En outre, 209 cas de décès et 1188 cas de condamnation ont été signalés en 2023. Parmi les 175 pratiquants dont l’âge au moment de leur décès est connu, ils avaient entre 23 et 93 ans, dont 134 avaient plus de 60 ans. Dix-huit pratiquants sont décédés en détention, dont deux six jours après leur arrestation.
Le 3 mars 2023, le Département de police de la ville de Rizhao et la Division de la sécurité intérieure ont lancé le « Projet spécial 303 ». Les 12 et 13 mai dans le cadre de cette opération, ils ont procédé à l’arrestation d’une cinquantaine de pratiquants. La plupart d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison. En particulier, 21 pratiquants, dont Mme Hong Meishuang, Mme Guo Xin et M. Jiang Haibo, ont été jugés par le tribunal du district de Wulian du 4 au 6 décembre. Le 25 décembre, ils ont été condamnés à des peines d’un an à cinq ans et demi de prison.
Le 4 juin 2023, le Bureau 610 de la ville de Jilin et la Division de la sécurité intérieure de la ville de Jilin ont procédé à l’arrestation collective de 25 pratiquants. Si les pratiquants n’ouvraient pas la porte, la police s’introduisait en brisant les vitres ou en forçant les serrures.
M. Jiang Yong, un habitant de la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêté le 28 juin 2021 et condamné à huit ans et demi de prison à Gongzhuling, sous l’accusation fallacieuse de « subversion du pouvoir de l’État ». Dans un état critique à la suite d’une grève de la faim prolongée pour protester contre la persécution, les autorités ont cependant refusé de le libérer pour raisons médicales, invoquant son refus de renoncer à sa croyance. Il est mort le 23 janvier 2023, le deuxième jour du Nouvel An chinois. Il avait 31 ans.
Mme Xu Haihong, habitante de la ville de Qingdao, province du Shandong, a été arrêtée le 10 septembre 2023 et détenue au centre de détention de Pudong. Elle a été condamnée à seize mois de prison en octobre 2023 et transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong vers le 6 décembre 2023. Elle est décédée trois jours plus tard. Elle avait 56 ans.
À l’issue d’une audience en février 2023, le tribunal du district de Zhenyuan a condamné M. Wang Liqun, de la ville de Qingyang, province du Gansu, à douze ans de prison.
En novembre 2023, le tribunal du district de Jidong a condamné Mme Ma Yun, de la ville de Jixi, province du Heilongjiang, à huit ans de prison et à une amende de 20 000 yuans.
M. Hou Lijun a été arrêté le 25 avril 2023 et le 12 mai 2023, le tribunal du district de Wanbailin l’a condamné à dix ans de prison.
5. Crimes commis pendant la persécution en 2024
Au cours du premier semestre 2024, 69 cas de décès et 447 cas de condamnation ont été signalés. En outre, 1470 pratiquants ont été arrêtés et 1244 harcelés.
Mme Li Fenglan, de la ville de Baiyin, province du Gansu, a été transférée à la prison pour femmes de la province du Gansu le 17 février 2023, pour y purger une peine de vingt mois. Elle était déjà atteinte d’un cancer au moment de son admission, mais les gardiens ont continué à la torturer, notamment en la forçant à rester debout pendant de longues périodes et en la privant de sommeil. Son cancer du sein s’est rapidement métastasé. La prison ne l’a libérée qu’au début du mois de janvier 2024. Elle est décédée le matin du 10 janvier 2024. Elle avait 69 ans.
Deux arrestations collectives ont été signalées dans la province du Jilin, avec l’arrestation d’au moins 46 pratiquants dans la ville de Changchun entre avril et mai 2024 et l’arrestation de 35 autres pratiquants dans la ville de Shulan le 5 juin. Au nord du Jilin, 18 pratiquants ont été arrêtés le 9 mai 2024 dans la ville de Ning’an, province du Heilongjiang. Tous les pratiquants arrêtés avaient été surveillés pendant un certain temps avant l’opération de police.
II. Crimes commis pendant son mandat à Pékin
Wang a été directeur du Bureau de la sécurité publique de Pékin de mars 2015 à avril 2020 et maire adjoint de Pékin de mars 2015 à janvier 2018.
Pendant les cinq années où Wang a été directeur du Bureau municipal de la sécurité publique de Pékin, au moins douze pratiquants, comprenant Mme Xu Xiuhong, Mme Wen Mulan, Mme Jia Yuping, Mme Xu Junming, M. Li Chengshan, Mme Liu Yanmei, M. Du Wenge, Mme Li Xiuhong, M. Hou Junwen, Mme Ao Ruiying, M. Li Gang et Mme Gao Yan, sont morts au cours de la persécution. De nombreuses autres personnes ont été arrêtées, harcelées ou condamnées.
En 2015, à Pékin, 39 pratiquants ont été condamnés, 609 ont été arrêtés et 127 ont été harcelés.
En 2016, à Pékin, 245 pratiquants ont été arrêtés et détenus, 53 ont été condamnés et 58 ont été harcelés.
En 2017, au moins 68 pratiquants ont été condamnés ou jugés par un tribunal, 254 ont été arrêtés et 269 ont été harcelés.
En 2018, 38 pratiquants ont été condamnés, 131 ont été arrêtés, six ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau, 128 ont été harcelés et 36 ont été placés sous surveillance à leur domicile.
Voici une sélection de cas de décès.
Cas 1. Mme Xu Xiuhong est décédée des suites de la torture et de l’injection de substances toxiques
Mme Xu Xiuhong a été arrêtée dans le district de Tongzhou à Pékin le 21 janvier 2016 et détenue pendant trois mois. Après son retour chez elle, elle a présenté des symptômes d’empoisonnement et de fréquentes crises de panique. Son état de santé s’est rapidement dégradé. Elle est décédée le 2 avril 2017. Elle avait 40 ans.
Cas 2. Mme Wen Mulan décède des suites d’une possible administration de drogue
Mme Wen Mulan a été arrêtée le 14 octobre 2017 alors qu’elle distribuait des calendriers de bureau contenant des informations sur le Falun Gong. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Miyun, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale. Après environ deux mois de grève de la faim, elle souffrait d’œdèmes dans tout le corps et se trouvait dans un état critique. Lorsque son mari a refusé de venir la chercher, le centre de détention a trouvé un pratiquant de Falun Gong de la région pour l’accueillir. Le pratiquant a noté que Mme Wen présentait les symptômes d’une personne droguée. Elle est décédée le 27 février 2018, moins de deux mois après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales.
Cas 3. Mme Liu Yanmei est décédée alors qu’elle purgeait une peine de quatre ans de prison
Mme Liu Yanmei, du district de Shunyi, a été arrêtée en novembre 2016 pour avoir invité des personnes à assister au procès de pratiquants de Falun Gong. Elle a été menottée et entravée au centre de détention de Tongzhou. Les tortures qu’elle a subies lui ont laissé des ecchymoses sur tout le corps. On lui a arraché les cheveux et son cuir chevelu s’est infecté. En juillet 2017, le tribunal du district de Tongzhou l’a condamnée à quatre ans de prison. Elle est morte le 12 novembre 2018, des suites des tortures subies à la prison pour femmes de Pékin. Elle avait 52 ans.
Traduit de l’anglais
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