(Minghui.org) Après le début de la persécution, le 20 juillet 1999, j’ai été brutalement persécuté par le Parti communiste chinois (PCC) en raison de ma pratique du Falun Dafa (également appelé Falun Gong). J’étais le fonctionnaire le plus haut placé parmi tous les pratiquants de ma région. Durant cette période, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui, par souci de justice et de conscience, m’ont aidé et encouragé. J’aimerais vous raconter leurs histoires, pour vous montrer l’immense pouvoir du Falun Dafa et à quel point la persécution perpétrée par le PCC est impopulaire.

Un agent de la sécurité intérieure défend le Falun Dafa

Dès que je suis arrivé à mon bureau le matin du 20 juillet 1999, j’ai été emmené par la police dans une chambre d’un hôtel voisin. Un policier plus âgé, qui regardait la télévision, s’est présenté comme étant l’agent Dong [pseudonyme] de la Division de la sécurité intérieure.

Il a dit : « Le Département de police m’a envoyé pour vous parler et vous annoncer que le ministère des Affaires civiles et le ministère de la Sécurité publique ont interdit le Falun Gong. Je ne sais pas pourquoi cette information n’a pas encore été diffusée. » Il m’a posé quelques questions. Lorsqu’il a appris que j’avais deux ans de plus que lui et que j’étais sur le point de prendre ma retraite, il m’a dit : « Vous êtes un membre adjoint du Parti au niveau départemental ; pourquoi pratiquez-vous le Falun Gong et vous causez-vous ces problèmes ? » J’ai répondu : « Le Falun Gong enseigne aux gens à pratiquer Authenticité-Bienveillance-Tolérance, de sorte que les gens puissent non seulement élever leur niveau moral, mais aussi se libérer de la maladie. Comme c’est bien ! Pourquoi ne puis-je pas pratiquer ? Nous avons besoin de la liberté de croyance ! Il a immédiatement répondu : « La liberté de croyance est stipulée dans la Constitution chinoise. » J’ai demandé : « Alors pourquoi le Falun Gong n’est-il pas autorisé ? »

Il a réfléchi un moment et a dit : « Après quatre-vingts ans, le PCC ne compte que 60 millions de membres selon les statistiques du ministère de la Sécurité publique, mais plus de 70 millions de personnes ont adopté le Falun Gong en seulement sept ans. » Il a ajouté : « Ces 70 millions de personnes ne sont pas toutes des vieillards et des femmes de la campagne. Plus de la moitié d’entre eux sont des intellectuels de haut niveau et des membres de haut rang du Parti, du gouvernement et de l’armée ; plus de la moitié d’entre eux sont membres du Parti communiste. De nombreuses élites n’étudient plus les documents du PCC, mais pratiquent désormais le Falun Gong. »

J’ai souri et j’ai dit : « Qu’y a-t-il de mal à cela ? Plus il y a de bonnes personnes, meilleure sera la société. C’est la première fois que j’entends ces chiffres. Ainsi, de nombreux intellectuels de haut niveau et membres du PCC de haut rang pratiquent le Falun Gong, ce qui montre que le Falun Gong n’est pas “superstitieux”, comme le prétend le PCC. Le fait que tant de membres du Parti pratiquent le Falun Gong montre qu’il n’est absolument pas anti-PCC. Alors, pourquoi l’interdire ? »

L’agent Dong m’a regardé avec surprise et a dit : « C’est vrai ! » Puis il a ajouté : « Il y a quelque chose que vous n’avez pas fait correctement. » J’ai demandé : « Quoi ? » Il m’a répondu : « Vous n’auriez pas dû saisir Zhongnanhai, le bureau du gouvernement central. Avez-vous entendu parler de la lettre du secrétaire général du Politburo qui a été envoyée par le comité provincial du Parti aux responsables des départements et des bureaux ? » J’ai acquiescé. Il a continué : « Plus de 10 000 pratiquants ont encerclé Zhongnanhai. »

Comme il ne savait pas ce qui s’était réellement passé, j’ai raconté tout le processus de l’appel pacifique du « 25 avril » et il a écouté attentivement.

J’ai dit : « Le PCC avait à l’origine une politique des “trois non” à l’égard du Falun Gong (pas de débat, pas de propagande et pas de critique), mais certains scientifiques engagés par le gouvernement ont voulu aller à l’encontre de cette politique officielle et provoquer des troubles en publiant des choses fausses sur le Falun Gong. Lorsque les pratiquants de Tianjin ont tenté d’expliquer pacifiquement la situation au magazine qui avait publié ces fausses informations, la police de Tianjin a arrêté des personnes et a laissé la situation s’étendre. Jiang Zemin, en tant que secrétaire général du PCC, a blâmé les pratiquants de Falun Gong qui ont fait une pétition pacifique. » L’agent Dong a semblé comprendre et a dit : « Je vois ! »

Le 24 juillet, alors que moi-même et d’autres pratiquants nous rendions à Pékin pour demander justice pour le Falun Gong, nous avons été interceptés par la police dans la ville de Shijiazhuang. L’agent Dong a reçu l’ordre d’enquêter sur « l’incident de l’appel ». Plus tard, grâce aux efforts de mon lieu de travail et de l’agent Dong, je n’ai pas été poursuivi. Pour le remercier, le directeur de mon lieu de travail l’a invité à un banquet, auquel le directeur et moi-même avons assisté. Le directeur a porté un toast à l’agent Dong et a dit : « Untel (en parlant de moi) est quelqu’un de très bien ! » L’agent Dong a répondu : « Si vous n’étiez pas une bonne personne, vous ne pratiqueriez pas le Falun Gong ! » La foule a applaudi et s’est exclamée : « Bien dit ! »

J’ai levé le pouce devant l’agent Dong. Il a dit à voix haute : « Je ne comprends pas ; pourquoi n’arrêtons-nous pas les personnes impliquées dans la corruption et les forces de la pègre, alors qu’on nous dit d’arrêter ces braves gens qui pratiquent le Falun Gong ? Cela n’a aucun sens ! Si Jiang Zemin était là, je l’interrogerais ! » Ses paroles ont surpris tout le monde. Je me suis rendu compte qu’il avait un peu trop bu et qu’il s’exprimait vraiment. Ses paroles représentaient la voix des responsables politiques et des forces de l’ordre qui connaissent la vérité et ont une conscience.

L’intégrité et la gentillesse de l’agent Dong ont fait de nous des amis, et nous avons toujours échangé nos vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. À la fin de l’année 2018, nous nous sommes rencontrés en personne. Voyant qu’il était toujours en bonne santé malgré ses 70 ans, je lui ai dit avec joie : « Vous avez toujours autant d’énergie ! » Il a souri et a dit : « Après avoir pris ma retraite, j’ai récité tous les jours “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” et j’ai lu le Zhuan Falun tous les jours. Dafa m’a donné de la chance ! »

Je lui ai levé le pouce et lui ai dit : « Vous êtes génial ! ». Je lui ai suggéré de démissionner du PCC et il m’a remercié avec joie.

Un comptable : « J’ai rencontré un homme noble »

J’ai été arrêté illégalement à l’automne 2002. Pendant ma détention, j’ai développé une hypertension artérielle et des problèmes cardiaques. J’ai été envoyé à l’hôpital de l’université médicale. Début 2003, mon arrestation a été approuvée et j’ai été emmené dans une petite salle d’un hôpital pénitentiaire par le Bureau 610 de la ville. Un chef de section du Bureau 610 a dit qu’il s’agissait d’un « traitement spécial », mais je savais qu’il s’agissait d’une quarantaine forcée. Ils ont envoyé un jeune détenu, Lei [pseudonyme], qui a dit qu’il était là pour « s’occuper » de moi, mais en fait il avait reçu l’ordre de me garder sous surveillance totale.

Lei était très respectueux et voulait savoir pourquoi quelqu’un qui avait un rang élevé comme moi au gouvernement était emprisonné. J’ai pensé que nous étions prédestinés à nous rencontrer et que je devais lui parler du Falun Dafa. J’ai parlé de mon propre processus de cultivation et de la manière dont j’ai bénéficié de Dafa. Je lui ai également dit la vérité sur la persécution du Falun Dafa et sur le fait que cette persécution était inconstitutionnelle et illégale. J’ai expliqué que les soi-disant auto-immolations de la place Tiananmen avaient été mises en scène par le PCC pour piéger le Falun Gong.

Il a écouté attentivement et a posé de nombreuses questions. Il a dit : « Alors, ce que le PCC dit à la télévision, à la radio et dans les journaux n’est que mensonges ! » Je lui ai dit que le Falun Dafa et les pratiquants ne font pas de politique, mais souhaitent sauver les gens. J’ai expliqué que l’humanité était confrontée à une catastrophe en raison de la décadence morale. Puis je lui ai dit que le Falun Dafa est une bonne chose et qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une bonne chose, et il a hoché la tête en signe d’accord.

Lei a expliqué pourquoi il était en prison. En tant que comptable, il ne faisait qu’exécuter les ordres des dirigeants, mais il a été impliqué dans un détournement d’argent par le dirigeant et a été condamné à une lourde peine. Les larmes aux yeux, il a dit : « Cela fait trois ans que je suis enfermé et il me faudra au moins dix ans avant de pouvoir rentrer chez moi. Comment ma femme et mes enfants pourront-ils survivre ? Je l’ai réconforté et lui ai dit : « Le Ciel est toujours avec les bonnes personnes ! Tant que vous croyez au Falun Dafa, des miracles se produiront. » Il a souri et a dit : « J’espère qu’un miracle se produira. »

Le lendemain matin, Lei a dit avec enthousiasme : « Dans un rêve, un vieil homme m’a dit : “Si un homme noble te prêche l’Évangile, tu pourras rentrer chez toi dans trois ans.” N’est-ce pas vous ? » J’ai dit : « L’évangile dont il parlait est-il “Le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” ? » Il a répondu par l’affirmative.

Il m’a dit avec joie : « Que puis-je faire pour vous ? » J’ai dit : « Je veux pratiquer les exercices de Falun Dafa. » Il m’a répondu : « Bien. À partir d’aujourd’hui, lorsque le directeur du service aura terminé sa tournée, je fermerai la porte, je m’assiérai dans la grande salle d’en face et je ferai le guet. Personne ne sera autorisé à entrer et vous pourrez faire ce que vous voulez. »

Le lendemain, j’ai commencé à réciter le Fa et à pratiquer les exercices. Lei descendait tous les jours chercher de l’eau chaude pour que je boive et allait me chercher de la nourriture. Il m’aidait à acheter des choses, m’emmenait en bas pour une promenade après le dîner et m’emmenait à la douche chaque semaine. Il s’occupait bien de moi.

J’ai fait un rêve dans lequel je donnais des conférences à de nombreuses personnes ; j’ai réalisé qu’en tant que disciple de Dafa, quel que soit l’environnement dans lequel nous nous trouvons, nous devrions accomplir notre mission historique de sauver les être et clarifier la vérité à plus de personnes. J’ai dit à Lei ce que je pensais et il était heureux de m’aider. Il a donc fait venir les uns après les autres des gens des autres services dans ma petite chambre pour que je puisse leur parler du Falun Dafa.

Six mois plus tard, Lei et moi avons changé de chambre, mais il m’a aidé jusqu’à ce que je quitte l’hôpital de la prison. Nous sommes devenus amis, et lui aussi a choisi un avenir brillant pour lui-même. J’ai souhaité qu’il réalise son rêve de rentrer chez lui dans trois ans.

Le chef du parquet : « Nous vous admirons tous ! »

Peu de temps après avoir été envoyé à l’hôpital de la prison, mon dossier a été transféré au parquet du district. J’ai réalisé que je devais clarifier la vérité auprès des procureurs et j’ai donc écrit une lettre détaillée. Un mois plus tard, un groupe de personnes du parquet est venu me voir à la division pénitentiaire pour « vérifier mon cas », et j’ai remis la lettre à un certain chef de section.

Ils sont revenus deux semaines plus tard. Après avoir discuté, un certain chef de section a fait partir les autres en premier, puis il m’a chuchoté : « Nous vous admirons tous beaucoup. »

Cette « admiration » soudaine m’a surpris. J’ai dit « merci » et il est parti. J’ai pensé qu’il avait peut-être dit cela après avoir lu la lettre de persuasion que j’avais écrite, non seulement il avait compris la vérité, mais il avait également confirmé deux rumeurs à mon sujet qui avaient fait l’objet de vives discussions au sein du système de sécurité publique du district.

L’une des rumeurs concerne une découverte inattendue lors d’une perquisition à mon domicile. Lorsque j’ai été arrêté en septembre 2002, un groupe de policiers de la Division de la sécurité intérieure du Département de police du district est venu saccager mon domicile. Ils ont vu que les meubles n’étaient pas aussi chics qu’ils pensaient qu’un fonctionnaire de niveau départemental en aurait, mais qu’ils étaient très simples. Ils ont été surpris. Lorsqu’ils ont découvert que les économies de ma famille ne s’élevaient qu’à 6800 yuans, les policiers ont dit : « Nous avons trouvé un fonctionnaire honnête ! » Avant de partir, les policiers ont plié les vêtements qui avaient été éparpillés pendant la fouille et les ont remis dans le placard.

La deuxième s’est passée le jour où j’ai été emmené à l’hôpital de la prison. C’était une nuit enneigée, et un chef de section du Bureau 610 de la ville et plusieurs policiers m’ont trompé en me conduisant à l’hôpital de la prison, où ils ont sorti un mandat d’arrêt et un stylo, et m’ont dit de signer.

J’ai signé et écrit : « Je ne suis pas coupable. Ceux qui répriment le Falun Dafa sont les vrais criminels ! » Ils étaient en colère et m’ont demandé de rayer ces deux phrases. J’ai refusé. Le directeur du bureau du Parti craignait que les autorités n’exercent des représailles contre moi, il m’a donc conseillé de conserver la première phrase et d’effacer la seconde, mais j’ai à nouveau refusé.

L’impasse a duré plus de dix minutes, puis le directeur a crié avec colère : « Oubliez ça, je n’ai jamais vu une personne aussi inébranlable ! » À contrecœur, il a rangé le « mandat d’arrêt » et j’ai été transporté à l’hôpital de la prison. Le procureur a dû être surpris de voir ce que j’avais écrit sur le « mandat d’arrêt ».

J’ai compris que l’« admiration » des cœurs des procureurs après avoir appris la vérité était en fait leur admiration pour le Falun Dafa et leur admiration pour notre grand Maître. J’étais heureux que les procureurs aient compris la vérité et je crois qu’ils feront les bons choix pour l’avenir de leur vie.

Ce chef de section m’a poursuivi lorsque j’ai été jugé secrètement, tout en continuant à dire du bien de moi.

Un prisonnier principal m’aide

Après avoir été condamné illégalement, j’ai été transféré dans un grand quartier et j’ai partagé une cellule avec Mu, qui était un prisonnier principal. Il était jeune et joyeux et voulait en savoir plus sur moi. Un après-midi, il m’a emmené en bas pour m’asseoir au soleil. Alors que nous marchions et parlions, il m’a dit : « Tout le monde sait que vous avez été emprisonné et condamné pour avoir refusé de renoncer au Falun Dafa. Est-ce vrai ? »

J’ai répondu par l’affirmative. Il m’a regardé avec étonnement et m’a dit : « Vous êtes vraiment stupide. Je dirais tout ce qu’ils me disent de dire pour éviter d’être condamné. » Je lui ai souri et je lui ai dit : « Je ne pourrais jamais faire ça ! »

Le chef du Bureau 610 de la ville est venu dans mon quartier avec deux personnes. Après nous être salués, il m’a dit : « Compte tenu de votre contribution au Parti et à la Chine, je peux être indulgent et vous laisser rentrer chez vous ; cependant, vous devez promettre de ne pas pratiquer le Falun Dafa. » Lorsque j’ai refusé, il m’a dit : « Je vous donne trois jours pour y réfléchir. » Mon arrestation a été approuvée et j’ai été condamné. C’est pourquoi Mu m’a traité de stupide.

J’ai profité de l’occasion pour dire à Mu la vérité sur le Falun Dafa et la persécution. Comme il avait été emprisonné pour vol, j’ai expliqué comment les gens devaient suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je l’ai encouragé à se réformer et à remodeler sa vie. Je lui ai conseillé d’être gentil avec les autres, de ne pas les brutaliser, de ne pas les battre et de ne pas gaspiller la nourriture. De cette façon, il pourrait accumuler de la vertu. Il m’a remercié. Il a continué à prendre soin de moi et à m’aider, et m’a permis de pratiquer les exercices. Il m’a également aidé à me rendre dans différents quartiers pour que je puisse parler du Falun Dafa aux prisonniers.

Un chrétien : « Le Parti communiste n’est pas raisonnable du tout ! »

Chen [pseudonyme] était le directeur opérationnel du service et un agent de police. Il affichait un visage froid toute la journée, ce qui était peut-être une nécessité professionnelle, car il avait affaire à des prisonniers. Lorsqu’il se rendait dans les unités, il s’informait uniquement de leurs maladies et ne mentionnait rien d’autre, ce qui montrait qu’il était très prudent.

Un jour d’août, Chen m’a fait entrer dans son bureau. Il a fermé la porte et m’a dit : « Asseyez-vous, s’il vous plaît. » Il a souri et m’a dit : « Vous êtes différent des autres prisonniers. Vous êtes ici depuis plus de six mois et je veux vous parler. » Il m’a posé des questions sur ma cultivation et la propagation du Falun Dafa, et a écouté en silence quand je lui ai parlé de l’appel du 25 avril lancé par 10 000 pratiquants et des auto-immolations de la place Tiananmen mises en scène par le PCC.

Chen m’a dit : « J’ai entendu dire que vous étiez le représentant élu du peuple ? » J’ai répondu par l’affirmative. Il a ensuite demandé : « J’ai entendu dire qu’après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, vous n’avez pas utilisé les voitures du bureau pour vos affaires personnelles, et que vous avez payé 100 yuans au bureau pour l’utilisation d’une voiture du bureau lorsque vous avez eu besoin d’un véhicule dans un délai très court. »

J’ai répondu : « Oui. J’ai insisté pour ne pas utiliser la voiture du bureau à des fins personnelles après avoir commencé à cultiver. Un soir, j’ai reçu un appel de ma ville natale me disant qu’il y avait une urgence, et j’ai demandé au bureau d’envoyer une voiture du bureau pour venir me chercher. Le lendemain, j’ai envoyé 100 yuans au bureau, mais le chef du bureau a refusé de les accepter. Il m’a dit : “Ces voitures sont à votre disposition.” J’ai répondu : “C’est pour le travail de bureau, mais je l’ai utilisée pour une affaire privée.” Il m’a dit : “Et les autres dirigeants ?” J’ai répondu : “Je suis un pratiquant de Falun Dafa.” »

Chen a dit : « Maintenant, je peux vous dire ma véritable identité. Je suis un fervent chrétien et ma famille est chrétienne. » Puis il s’est exclamé : « Quelle liberté de croyance ? Ce n’est qu’un mensonge ! Pourquoi n’êtes-vous pas autorisé à pratiquer le Falun Dafa ? Le Parti communiste n’est pas raisonnable ! » J’ai vu sa droiture.

J’en ai profité pour lui demander : « Comment avez-vous su que je payais pour l’utilisation d’une voiture appartenant à mon employeur ? » Il m’a répondu : « C’est un directeur du Bureau 610 de la ville qui me l’a dit. Il a lu les lettres que votre école a écrites pour essayer d’obtenir votre libération. » Il a poursuivi : « Je l’ai entendu dire : le Bureau 610 réfléchit à votre libération conditionnelle pour raisons médicales. Le diagnostic de l’hôpital affilié à l’université de médecine a déterminé que vous souffrez d’une maladie coronarienne et d’hypertension artérielle, et le Bureau 610 a craint que vous ne mouriez. » Puis il a ajouté : « À partir de maintenant, vous devez rester au lit et prendre de l’oxygène pendant deux heures chaque jour. »

Vingt jours plus tard, Chen est venu dans le service et m’a chuchoté : « Le directeur du Bureau 610 et votre enfant sont venus vous chercher pour vous ramener chez vous. Je leur ai dit que vous deviez prendre de l’oxygène pendant deux heures avant de rentrer chez vous en toute sécurité, et je les ai laissés vous attendre à l’extérieur de la prison. Maintenant, allongez-vous rapidement. »

Deux heures plus tard, j’ai dit au revoir aux autres patients et, avec l’aide de Chen, Lei et Mu, j’ai franchi la porte de la prison. Le directeur Chen m’a aidé à monter dans la voiture, a dit au chauffeur de conduire prudemment et m’a salué. Je l’ai regardé affectueusement, profondément reconnaissant envers lui, et je lui ai silencieusement souhaité bonne chance.

Post-scriptum

Lorsque je suis rentré chez moi, ma famille et mes amis se sont inquiétés de mon état de santé, et le Bureau 610 a également pensé que j’étais sur le point de mourir. Le directeur du Bureau 610 de la ville m’a maudit et a dit : « Il ferait mieux de mourir ! » J’ai lu le Fa, j’ai pratiqué les exercices et je me suis rétabli en deux mois.

Après 2003, avant chaque Nouvel An chinois, je me suis rendu à la prison avec des cadeaux et j’ai rendu visite à Lei et Mu. Cependant, lors de ma visite avant le Nouvel An 2006, on m’a dit que Lei avait été libéré et qu’il était rentré chez lui. Le vœu a vraiment été exaucé.

Juste après le Nouvel An 2006, Lei est venu me rendre visite et j’étais ravi de revoir mon vieil ami. Je l’ai interrogé sur sa libération anticipée de prison. Il m’a répondu : « C’est incroyable ! Cela fait presque trois ans que je t’ai rencontré. L’affaire a été rejugée et ma peine a été commuée. » J’ai dit : « C’est grâce à la bénédiction de Dafa. » Il m’a dit : « Si je ne t’avais pas rencontré, sans la protection de Dafa, cette libération anticipée n’aurait pas été possible. »

Je lui ai parlé de se retirer du PCC et je l’ai aidé à le faire sous un pseudonyme. Il m’a dit solennellement : « Je suis venu aujourd’hui pour te dire deux choses. Je suis désolé de ne pas t’avoir dit la vérité avant ton départ. » Surpris, j’ai demandé : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Il m’a répondu : « Ils ne m’ont pas envoyé pour m’occuper de toi, mais pour te surveiller. » J’ai souri : « Je le savais. Je ne t’en veux pas. » Il a dit : « Ils m’ont dit de noter tes paroles et tes actes et je devais faire un rapport à l’instructeur tous les jours. Quand j’ai su que tu étais quelqu’un de bien, je n’ai pas écrit ou dit un mauvais mot sur toi. » Je lui ai dit : « Tu es un ami sincère et je te remercie. »

J’ai alors demandé : « Quelle est la deuxième chose ? » Il a continué : « Après que tu as quitté la division de la prison ce jour-là, pendant deux ou trois jours, le quartier a été calme. » Surpris, j’ai demandé : « Que s’est-il passé ? » Il m’a répondu : « Rien ne s'est passé, à cause de toi. Tu as été le premier Falun Gong à venir dans le huitième quartier et tu as un rang gouvernemental si élevé. Cependant, ta simplicité, ta gentillesse et ton attitude décontractée ont touché tout le monde. Grâce à toi, nous avons appris ce qu’est l’Authenticité, la Bienveillance, la Tolérance. Nous avons appris que le Falun Dafa est bon. Ton départ a fait que tout le monde s’est senti perdu et vide, et les gens sont restés silencieux. »

J’étais ému aux larmes, pensant que je m’entendais simplement avec tout le monde avec la mentalité d’un pratiquant de Dafa, et que je ne voulais pas être félicité. Je sais très bien que c’est là le pouvoir de Dafa et de la compassion du Maître. Tant que l’on croit au Maître et au Fa, que l’on pense et que l’on agit avec droiture, on est capable d’aider le Maître dans la rectification de Fa.

En écrivant cet article, je verse des larmes en pensant à la façon dont le Maître a enduré tant de choses pour nous et nous protège. Le grand et compatissant Maître m’a aidé à maintenir la pensée droite et m’a donné le courage, la sagesse et la force, et a fait en sorte que tant de personnes prédestinées m’aident et m’encouragent, afin que je puisse surmonter les difficultés, sortir de prison et endurer les épreuves. La seule chose que je puisse dire, c’est « Merci, Maître ! »

Traduit de l’anglais