(Minghui.org) Le 9 octobre 2024, une femme de 78 ans, retraitée de la médecine traditionnelle chinoise, a été illégalement arrêtée dans la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une méthode spirituelle et méditative ancestrale, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.
Le poste de police de Luojiashan n’a jamais informé la famille de Mme Gao Bizhen de son lieu de détention illégale. Trois mois plus tard, ses proches ne savent toujours pas où elle se trouve.
Ce n’est pas la première fois que Mme Gao est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en août 1996 et s’est rapidement remise d’une étrange maladie qui durait depuis trente ans (elle avait l’impression d’être piquée au nez et à la tête par un objet étranger ressemblant à une épine). Ses deux filles l’ont aussi rejointe dans la pratique.
Après le début de la persécution, Mme Gao est restée fidèle à sa croyance et a été illégalement arrêtée au moins dix fois, ce qui lui a valu plusieurs détentions illégales dans des centres de lavage de cerveau et deux périodes dans des camps de travaux forcés d’une durée totale de deux ans et demi.
En 2001, Mme Gao a été illégalement condamnée à un an de travail forcé. Pendant sa détention au camp de travail de Hewan, elle a contracté la gale en raison des mauvaises conditions de vie et du travail forcé (qui l’obligeait à défaire des fils de coton pendant de longues heures). Sa peau suppurait et le sang et le pus collaient à ses vêtements. Chaque fois qu’elle devait enlever ses vêtements pour se laver, c’était un supplice. Elle ressentait des démangeaisons et des douleurs extrêmes, mais elle n’a reçu aucun soin médical.
Le 5 février 2002, Mme Gao s’est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong et a été illégalement arrêtée. Le 26 mars 2002, elle a été illégalement condamnée à un an et demi de travaux forcés et envoyée dans le même camp de travail. Elle a de nouveau développé la gale et sa peau suppurait. Elle a demandé une libération conditionnelle qui lui a été refusée. Les gardiennes ne l’ont emmenée voir un dermatologue que plusieurs mois plus tard. Le médecin a recommandé qu’elle soit hospitalisée, mais les gardiennes l’ont ramenée au camp de travail.
Pendant sa détention en camp de travail, la fille aînée de Mme Gao a obtenu son diplôme de fin d’études secondaires et a été admise à l’école supérieure de commandement des forces terrestres à Nanjing, dans la province du Jiangsu. La persécution de sa mère a gâché cette période supposée enthousiasmante pour la jeune étudiante, qui a fait une dépression mentale en novembre 2002, à l’âge de 20 ans. On lui a ensuite diagnostiqué une dépression et une schizophrénie. Dans les années qui ont suivi, elle a été hospitalisée plus de dix fois. Mme Gao et sa famille ont dû se battre pour payer les frais médicaux et s’occuper d’elle. Chaque fois qu’elle avait une crise, elle frappait les gens et les enfants.
À la fin du mois de mars 2005, Mme Gao s’occupait de sa fille à Nanjing lorsque la police de Wuhan l’a incitée, par la ruse, à rentrer chez elle. Ils l’ont illégalement arrêtée à son arrivée et pendant quarante-huit jours, ils l’ont illégalement détenue au centre de lavage de cerveau de Yangyuan.
Le 28 mai 2008, vers 21 h, un groupe de personnes a coupé l’alimentation électrique de l’appartement de Mme Gao. Son mari, pensant qu’il s’agissait d’une coupure de courant, est sorti pour jeter un coup d’œil. Les policiers sont entrés par effraction et, heureusement, Mme Gao n’était pas là, ce qui lui a permis d’échapper à cette arrestation illégale.
Le 14 juillet 2008, des mois plus tard, la police a illégalement arrêté Mme Gao et l’a emmenée au centre de lavage de cerveau de Yangyuan pendant trois mois et trois semaines. Les gardiennes ont caché des drogues inconnues dans sa nourriture. Après sa libération le 5 novembre 2008, elle a ressenti des douleurs dans les jambes et les pieds, ce qui a fini par lui causer des difficultés à marcher, et à perdre l’équilibre facilement.
En 2010, la police a harcelé Mme Gao au téléphone et en personne à plusieurs reprises, sous prétexte d’effectuer un recensement. Le 18 septembre 2012, elle a de nouveau été illégalement arrêtée et illégalement détenue pendant cinq jours.
Du 21 avril au 19 mai 2017, la police l’a harcelée à de nombreuses reprises. Prenons l’exemple du 19 mai. Un travailleur migrant a frappé à sa porte pour dire qu’il était là pour vérifier le compteur d’eau. Mais il n’est pas entré. Une heure plus tard, le chef de la communauté locale a conduit un groupe de personnes pour sonner à sa porte. Mme Gao n’a pas ouvert la porte. Pour ne pas terrifier sa fille atteinte d’une maladie mentale, elle a enlevé la sonnette. Les visiteurs non invités ont cependant commencé à frapper à la porte à plusieurs reprises. Ils ont ensuite prétendu qu’ils étaient là pour vérifier l’état de santé de sa fille. Ils ont utilisé la même excuse quelques jours plus tôt lorsqu’ils ont convoqué Mme Gao au bureau communautaire. Elle a dit à un membre du personnel, prénommé Huang, que la persécution répétée dont elle faisait l’objet était à l’origine de la maladie mentale de sa fille. Elle les a exhortés à mettre fin à la persécution, mais le 19 mai, ils l’ont à nouveau harcelée.
À partir d’octobre 2019, la police a fréquemment harcelé Mme Gao à son domicile. Elle a été contrainte de vivre loin de chez elle pendant un certain temps.
Voir aussi :
Le Bureau 610 de la ville de Wuhan persécute les pratiquants de Falun Gong après la célébration du 100e anniversaire de la révolution Xinhai – Partie 1
(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version chinoise.)
Traduit de l’anglais
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