(Minghui.org) Ma petite-fille écoute le Fa depuis son plus jeune âge et peut réciter des dizaines de poèmes de Hong Yin du Maître. Dafa est profondément ancré dans son cœur. Chaque année, elle est la première à choisir les images des cartes de vœux pour le Maître. Elle dit qu’étant une jeune pratiquante, elle aimerait voir la carte lorsqu’elle est envoyée.

Ma petite-fille est née en 2018. Sa mère avait un congé maternité de six mois, et je travaillais encore à ce moment-là. Il avait été convenu que les beaux-parents de ma fille s’occuperaient du bébé, mais c’est moi qui ai fini par m’en occuper.

Au départ, je désapprouvais le mariage de ma fille cadette, car la famille de son mari était très pauvre. Sa mère souffrait d’hypertension et d’hyperglycémie, et devait prendre des médicaments. Elle avait également subi une opération du cerveau il y a quelques années, et ni elle ni son mari n’avaient d’assurance maladie. Mon gendre travaille dans la même unité que ma fille, mais gagne moins.

Le Maître a dit :

« Vous n’êtes pas en mesure d’intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin, qu’il s’agisse de votre femme, de vos enfants, de vos parents, de vos frères. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai donc arrêté d’exprimer mon opinion. Je n’avais qu’une seule demande pour ma fille : « Je ne m’occuperai pas de tes enfants. »

Ma fille a répondu : « Absolument pas. » Après avoir assisté à leur mariage, j’ai repris le travail en silence.

Je suis mère célibataire et j’ai élevé seule mes deux filles pendant plus de vingt ans. Aujourd’hui, j’ai plus de 60 ans et je ne reçois que 200 yuans de retraite par mois. Pour la plupart des gens de mon âge, la vie serait très difficile. Mais maintenant que j’ai appris le Fa de l’univers, je comprends les relations karmiques entre les êtres humains. Je sais que j’ai souffert dans des vies antérieures pour pouvoir pratiquer le Falun Dafa aujourd’hui. La douleur que les autres m’ont causée est la dette que je leur devais de mes vies antérieures. Dafa a résolu tous mes griefs. Je n’en veux plus à personne ni à rien. Je fais avec joie ce que je suis censée faire chaque jour. Je ne suis pas malade. Je suis sur le chemin de la divinité, je retourne à ma vraie maison. Je suis heureuse du plus profond de mon cœur.

Ma fille cadette était sur le point de reprendre le travail, et sa belle-mère est venue. Mais celle-ci est tombée malade et a été hospitalisée deux jours plus tard. Bien que son état ne soit pas grave, elle ne pouvait pas s’occuper de l’enfant comme elle l’avait accepté. Ma fille a dû reprendre le travail dès la fin de son congé maternité, afin de ne pas perdre plus de 30 000 yuans d’assurance maternité.

Ma fille était tellement inquiète que des aphtes sont apparus dans sa bouche. Elle ne m’a pas demandé de m’occuper du bébé, et je n’en ai rien dit. À deux jours de la naissance, ma fille aînée m’a appelée et m’a dit : « Maman, s’il te plaît, quitte ton travail et occupe-toi de l’enfant de ma sœur. »

Je me suis mise en colère et j’ai répondu : « Je ne peux pas m’occuper de son enfant. Laissons-les se débrouiller seuls. »

Ma fille aînée m’a dit : « Tu es vieille. Quoi que tu fasses, tu ne pourras plus travailler très longtemps. Regarde ma sœur. Elle a un prêt immobilier et un crédit auto à payer, et un bébé à nourrir. Comment survivra-t-elle si elle quitte son travail ? »

Je savais que ce serait sans fin une fois que je commencerais à m’occuper du bébé, et que cela pourrait impacter mes activités relatives au Falun Dafa. J’ai dit : « J’ai deux filles. Si j’aide l’une et pas l’autre, n’y aura-t-il pas de problèmes à l’avenir ? »

Ma fille aînée a répondu : « Maman, je vais bien. Si tu n’aides pas ma sœur, qui le fera ? Regarde comme elle est angoissée, et elle n’ose même pas te le demander. Quitte ton travail. »

J’ai donc quitté mon emploi de bureau et me suis occupée de l’enfant. Quand elle avait six mois, je lui lisais le Fa tous les jours, je la laissais écouter le Fa, ainsi que les chants et les articles des pratiquants. Elle était plongée dans Dafa chaque jour.

Ma maison est un lieu de production de documents. Comme je ne pouvais pas sortir avec l’enfant, j’ai réalisé des documents de clarification de la vérité et imprimé des informations sur le Falun Dafa à l’usage des pratiquants. Ma petite-fille est très intelligente et active. Elle a l’esprit vif. Avant sa naissance, j’ai encouragé sa mère à lui lire le Fa.

Ma fille aînée et moi sommes allées voir le bébé quand il avait un mois. Ma cadette a dit : « Cette enfant gémit et grogne tout le temps. Elle n’est jamais tranquille quand elle est réveillée. »

Ma fille aînée l’a prise dans ses bras et lui a dit : « Bébé, c’est parce que maman te gronde tout le temps ? N’essaie-t-elle pas de t’empêcher de faire du bruit ? » Le bébé a semblé comprendre. Ses lèvres se sont retroussées, ses yeux sont devenus rouges, et on aurait dit qu’elle allait pleurer.

Le bébé n’avait qu’environ vingt jours, comment pouvait-elle comprendre ce que disaient les adultes ?

À mesure que l’enfant grandissait, j’ai remarqué qu’elle était proche de ma fille aînée. Quand elle la tenait, l’enfant se détendait. Quand sa mère la tenait, elle se tortillait. Chaque fois que ma fille aînée arrivait, elle la serrait dans ses bras et l’embrassait. Si ma fille aînée ne revenait pas pendant quelques jours, l’enfant disait qu’elle lui manquait. Quand l’enfant avait plus de trois ans, il est arrivé qu’elle dorme entre sa mère et sa tante, serrant fort sa tante dans ses bras pendant son sommeil. Sa mère, un peu jalouse, a essayé de la serrer dans ses bras, mais elle a refusé en disant : « Je n’aime que ma tante, pas toi. »

Un jour, sa mère lui a demandé : « Si tu aimes ta tante, pourquoi ne l’as-tu pas laissée être ta mère ? »

Elle a répondu : « J’ai choisi ma tante comme mère au Ciel. Mais ma cousine m’a devancée et est née la première. Je ne voulais pas être un fardeau pour ma tante, alors je t’ai choisie. »

J’étais dans une autre pièce et j’ai été sous le choc d’entendre ça ! Comment une enfant de trois ans pouvait-elle dire ça ?

Ma petite-fille est espiègle et turbulente. Un jour, elle m’a mis en colère et je lui ai dit : « Je ne m’occuperai plus de toi. On n’a pas le même nom de famille, donc on n’est pas de la même famille. » Elle m’a répondu qu’elle me cherchait au Ciel. Je lui ai demandé : « Pourquoi me cherchais-tu ? » Elle m’a répondu qu’elle me cherchait pour obtenir le Fa. Je lui ai demandé : « Alors, dis-moi comment tu m’as cherchée ? »

Elle a raconté : « Le Maître a fait un geste de la main et m’a donné un nuage. Je suis montée dessus (elle a fait un geste de la main). J’ai mangé une guimauve et j’ai dérivé, dérivé. Le sol était couvert de fleurs de lotus, et j’ai atterri sur l’une d’elles. J’ai couru, couru, et finalement je suis tombée dans le ventre de ma mère. Puis je suis née et j’ai retrouvé ma grand-mère. »

Je lui ai dit qu’elle mentait. Elle a répondu : « Je ne mens pas. » Sa façon de parler ne donnait pas l’impression qu’elle inventait des histoires.

Parfois, quand nous parlions de choses du passé, ma petite-fille disait qu’elle le savait. Je lui ai dit qu’elle n’était même pas encore née. Mais elle a répondu : « Je le savais déjà dans le ventre de ma mère. » Les autres pratiquants disaient que cette enfant était spéciale et qu’elle devait être venue pour obtenir le Fa. Je me suis demandé pourquoi cette enfant en est arrivée entre mes mains. Si sa grand-mère s’était occupée d’elle, elle n’aurait pas pu obtenir le Fa. Elle a profité de la maladie de sa grand-mère pour être confiée à mes soins.

Après la publication de l’article du Maître « Pourquoi l’humanité existe-t-elle », je l’ai lu à ma petite-fille. Elle a tout compris et m’a dit : « Alors les gens viennent ici pour devenir des êtres humains afin de retourner au Royaume céleste. Mais je n’ai pas bien cultivé encore. »

Elle s’est mise à pleurer. Je l’ai encouragée : « Alors cultivons dur et retournons au Ciel avec le Maître, d’accord ? » Elle a acquiescé et a arrêté de pleurer. Chaque soir avant de se coucher, elle me demande de lui lire le Fa. Elle l’a mémorisé et me signale mes erreurs lorsque je lis.

Elle récitait « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » lorsqu’elle avait un rhume ou se sentait mal, et elle se rétablissait rapidement. Un jour, elle avait 39,7 °C de température. Je lui ai demandé si elle devait prendre des médicaments. Elle a répondu fermement : « Je réciterai “Falun Dafa est bon” et le Maître me protégera. »

Elle émettait même la pensée droite lors de la cérémonie de lever du drapeau de l’école maternelle. Une fois, le drapeau est même tombé à mi-hauteur. Elle émettait la pensée droite et se souvenait du nom des gens quand je l’emmenais avec moi pour clarifier la vérité.

Ma vie tourne autour de cette enfant. Parfois, elle me crée des difficultés pour élever mon xinxing. Elle est maintenant en dernière année de maternelle, elle est toujours très joueuse et finit ses devoirs très tard. Quand je me mets en colère, elle me dit : « Tu es une pratiquante. As-tu réussi à ne pas riposter quand on te frappe ou qu’on te gronde ? » Quand je lui lisais le Fa et que je suis tombée sur « Que veut dire le cœur de grande patience ? » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun) Elle a dit : « Regarde-toi, tu te mets en colère même lorsque tu t’occupes d’une enfant. »

Parfois, elle semble délibérément mettre ma patience à l’épreuve. Si je perds le contrôle et que je lui crie dessus, elle me dit : « Tu ne cultives pas Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Pourquoi n’as-tu pas été patiente ? Comment peux-tu retourner au Ciel comme ça ? Le Maître voudra-t-il encore de toi ? » Parfois, lorsque j’émets la pensée droite et incline la main, ou dis quelque chose d’inapproprié, elle utilise le Fa pour me corriger, et le Fa utilisé est juste. Je pense souvent que cette enfant est vraiment là pour m’aider à cultiver. Je ne suis pas assez compatissante et je n’ai pas atteint une grande tolérance. Peut-être le Maître a-t-il arrangé cela pour qu’elle m’aide à cultiver une grande bonté et une grande tolérance.

Je comprends maintenant qu’il n’a pas été facile pour l’enfant de s’y prendre comme elle l’a fait pour m’aider à cultiver et à éliminer mes attachements. Quand j’y parvenais, elle me félicitait même en disant : « Pas mal aujourd’hui ! » Je la remerciais sincèrement. Je vais me concentrer sur ma propre cultivation et m’efforcer de satisfaire aux exigences du Fa.

Dans le peu de temps qui me reste, j’étudierai davantage et bien le Fa. J’éliminerai mes attachements et aiderai le Maître à sauver davantage de personnes. Je serai fidèle à la compassion et au travail acharné du Maître, et je retournerai à ma véritable maison. Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais