(Minghui.org) Je ne suis pas allée à Pékin pour valider Dafa comme l’ont fait d’autres pratiquants. J’ai toujours été timide depuis mon enfance, mais ma détermination à pratiquer Dafa n’a jamais vacillé.
Sans que ma mère le sache, j’étudiais le Fa, j’accrochais des banderoles et je distribuais des documents d’information. La persécution du PCC ne m’a pas fait abandonner la pratique, mais mes émotions et ma sentimentalité m’ont égarée.
Le moment était venu pour moi de me marier. Après bien des détours, j’ai rencontré mon mari. C’était un homme bien, et il n’a pas manifesté d’hostilité lorsque je lui ai parlé de Dafa, contrairement à la plupart des gens en Chine.
Il avait une pensée droite envers Dafa et reconnaissait que Dafa était persécuté. Par la suite, je l’ai épousé tout naturellement.
À l’été 2008, lorsque j’ai lu les nouveaux articles du Maître qu’une autre pratiquante m’avait donnés, j’ai perçu les appels compatissants du Maître et j’ai eu les larmes aux yeux.
J’ai dit au Maître dans mon cœur que j’étais de retour, même si je n’avais pas bien fait, et je l’ai remercié de ne pas m’avoir abandonnée. Depuis ce moment, j’ai marché avec diligence sur le chemin de la cultivation.
[Extrait de cet article]
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Un autre Fahui de Minghui a commencé. C’est la première fois que je souhaite rapporter mes expériences de cultivation au Maître et les partager avec les autres pratiquants. Bien que je sois douée pour l’écriture, je n’ai jamais rédigé un partage d’expérience, car je pensais que ma cultivation n’était pas assez bonne. Lorsque j’ai réalisé l’importance de ce Fahui, j’ai commencé à écrire mon expérience de cultivation. C’est alors que je me suis rendu compte que je n’avais pas grand-chose à rapporter au Maître. J’ai eu honte et j’ai immédiatement compris que je devais cultiver avec diligence.
Ainsi, j’ai décidé d’écrire cet article, quel que soit l’état de ma cultivation, afin de chercher mes lacunes et de cultiver diligemment.
Obtenir Dafa et cultiver avec joie
J’ai connu Dafa grâce à un camarade de classe du secondaire en 1997. Ayant été endoctrinée par le système éducatif du PCC avec l’athéisme, je me moquais du qigong. Mais lorsque j’ai entendu la présentation de Dafa par mon camarade, j’ai ressenti un grand intérêt. J’ai ramené le livre Zhuan Falun à la maison ce jour-là et je l’ai lu en quelques jours. J’ai vu que cette discipline enseignait aux gens à être bons et expliquait pourquoi ils devraient l’être. Comme j’étais jeune et occupée par mon travail, je l’ai toutefois mis de côté. Néanmoins, la graine avait été plantée dans mon cœur.
Lorsque j’ai parlé avec un autre camarade qui pratiquait Dafa en 1998, il m’a dit : « Je dois bien étudier le Fa. Il est tellement bon ! Tu devrais le pratiquer toi aussi. » J’ai soudain senti que je devais commencer à pratiquer Dafa. Ainsi, j’ai débuté ma cultivation à 20 ans. Après avoir obtenu mon diplôme universitaire, j’ai commencé à travailler et j’ai rejoint un groupe d’étude du Fa.
L’année précédant le début de la persécution de Dafa par le PCC, j’ai abandonné mon habitude de dormir tard. J’ai commencé à me lever peu après 5 h du matin pour participer aux exercices en groupe. Ensuite, j’allais travailler après un petit déjeuner rapide. Après le dîner, je me rendais au groupe d’étude du Fa. J’étais enseignante et m’efforçais d’enseigner chaque cours avec soin et de traiter tous les élèves avec bienveillance, même les plus turbulents. Je leur ai présenté Dafa et leur ai enseigné à la fois les exercices et le principe pour être de bonnes personnes.
Les élèves m’aimaient beaucoup. Lors d’une réunion parents-enseignants, une mère m’a dit avec enthousiasme : « Mon fils a beaucoup changé ce semestre et il est devenu plus mature. Il a dit que son enseignante avait parlé à la classe de Dafa et de la façon d’être de bonnes personnes, et qu’elle leur avait dit de respecter leurs parents. Il m’a dit qu’il allait étudier sérieusement et ne plus me contrarier. Il était sensible et susceptible auparavant, à cause de mon divorce d’avec son père, mais maintenant il se comporte très bien. Après l’école, il fait ses devoirs et des tâches ménagères. »
Je me sens tellement comblée et heureuse lorsque je repense à cette année de cultivation personnelle stable. Même si je n’étudiais pas encore profondément le Fa et que ma cultivation venait de commencer, Dafa est resté fermement dans mon cœur.
Rester ferme face à la persécution
Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du PCC, a lancé la persécution contre le Falun Dafa. D’innombrables pratiquants ont été forcés de vivre loin de chez eux, et d’innombrables personnes en Chine ont été empoisonnées par les calomnies du PCC contre Dafa. Ma mère m’a dit d’un ton sérieux d’arrêter de pratiquer ; elle est restée alitée et a refusé de manger pour me contraindre à céder.
J’ai dit : « Les reportages à la télévision ne sont pas vrais. Dafa ne dit jamais de se suicider ni de ne pas prendre de médicaments.» Comme j’étais nouvelle dans Dafa et que je n’étais pas en contact avec d’autres pratiquants, je ne savais pas que beaucoup se rendaient à Pékin pour faire appel auprès du gouvernement et défendre Dafa. Je savais que Dafa est bon et que les reportages étaient faux. Ainsi, je n’étais pas ébranlée quand on me disait d’arrêter de pratiquer.
Les membres du comité du village et le directeur de mon école se sont rendus chez moi à cette époque, mais je n’y étais pas. Ma mère avait peur, mais elle a géré la situation avec sagesse en disant que mon hukou (registre de résidence) avait été transféré. Ainsi, le comité du village ne m’a plus dérangée. Le directeur a vu que ma famille était pauvre et a fait preuve de compassion. Il ne m’a pas signalée aux autorités supérieures. Je pense que je n’aurais pas pu résister à une persécution sévère, car ma cultivation n’était pas solide à l’époque. Je crois que le Maître compatissant m’a protégée ; sinon, je ne serais pas arrivée jusqu’à aujourd’hui.
Après avoir discuté avec d’autres pratiquants, j’ai compris que je devais faire quelque chose pour défendre Dafa. J’ai acheté des étiquettes autocollantes et j’y ai inscrit des messages au marqueur, tels que « Le Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », et « Le Falun Dafa est une Loi droite ». Je les collais sur des poteaux électriques et des murs durant ma pause du midi. Plus tard, j’ai pu obtenir des documents d’information et je les distribuais aux portes des maisons à vélo. J’ai ensuite réalisé que cela manquait de respect pour Dafa, alors j’ai placé les imprimés dans des sacs refermables avant de les distribuer. Je voulais valider Dafa et je le faisais sans que ma famille ne s’en rende compte. J’étudiais le Fa en secret le soir.
Je ne suis pas allée à Pékin valider Dafa comme mes compagnons de cultivation. J’étais timide depuis l’enfance, mais ma détermination à pratiquer Dafa n’a jamais vacillé.
Reprendre la cultivation avec diligence
Sans que ma mère le sache, j’étudiais le Fa, j’accrochais des banderoles et je distribuais des documents d’information. La persécution du PCC ne m’a pas fait abandonner la pratique, mais les émotions et les sentiments m’ont égarée. C’était le moment pour moi de me marier. Après bien des détours, j’ai rencontré mon mari. C’était un homme bon et il n’a pas eu une attitude hostile quand je lui ai parlé de Dafa, contrairement à la plupart des gens en Chine. Il avait une pensée droite à l’égard de Dafa et reconnaissait que Dafa était persécuté. Je l’ai donc épousé naturellement.
Perdue dans l’affection humaine, j’ai graduellement relâché ma cultivation. J’ai arrêté d’étudier le Fa et de poser des banderoles. Je vivais comme une personne ordinaire. Mais dans ma vie quotidienne, je me conformais toujours aux critères des pratiquants de Dafa.
Un jour, le directeur m’a demandé de servir à titre de membre de la Conférence consultative politique du district. Je suis allée au Bureau de l’éducation et on m’a dit d’écrire une déclaration affirmant que je n’étais pas pratiquante de Falun Gong et que j’avais des pensées négatives envers Dafa. Même si j’avais quitté Dafa pendant quelques années, la graine de Dafa était toujours dans mon cœur. J’ai compris que c’était une épreuve arrangée par le Maître, alors j’ai refusé de signer et je suis rentrée chez moi en autobus.
Peut-être que le Maître a vu que j’avais encore la pensée droite et a arrangé ma rencontre avec une pratiquante âgée du village. Ainsi, j’ai repris la cultivation. À l’été 2008, lorsque j’ai lu les nouveaux articles du Maître qu’une pratiquante m’avait donnés, j’ai ressenti l’appel compatissant du Maître et mes yeux se sont remplis de larmes. J’ai dit dans mon cœur au Maître que j’étais de retour même si je n’avais pas bien fait, et je l’ai remercié de ne pas m’avoir abandonnée. Depuis, j’avance avec diligence sur le chemin d’une cultivation.
Regarder à l’intérieur
Après avoir repris la cultivation, je me sentais comme une enfant nostalgique qui était partie depuis de nombreuses années. J’étudiais le Fa avec d’autres pratiquants et j’utilisais chaque moment libre pour lire les livres de Dafa. Plus j’étudiais le Fa, plus je comprenais.
Plus tard, j’ai réalisé l’urgence d’étudier les enseignements et j’ai commencé à mémoriser le Fa pendant les vacances d’été. Je mémorisais le Zhuan Falun après avoir émis la pensée droite à 6 h du matin. Au début, je passais deux heures sur un seul paragraphe, mais ensuite, cela me prenait moins de vingt minutes. Le Fa me montrait les principes, couche après couche, ce qui améliorait mon xinxing. Guidée par le Fa et protégée par le Maître avec sa bienveillance, j’ai réussi à traverser les épreuves les unes après les autres.
1. Abandonner la mentalité de l’autoprotection
Mon mari et moi nous nous disputions souvent parce que j’avais une forte mentalité d’autoprotection tandis qu’il avait un tempérament colérique. En étudiant le Fa plus profondément, j’ai compris que je devais abandonner cet attachement. Mais je n’arrivais pas à l’éliminer complètement, faute de volonté suffisante. Une fois, mon mari s’est mis en colère contre moi pour un petit problème dont je n’étais même pas responsable. Je ne pouvais plus le supporter et, au moment où j’étais prête à me disputer, j’ai soudain pensé : « Je suis une pratiquante. Comment puis-je gérer ce conflit comme lui le fait ? » Pourtant, j’étais encore indignée.
J’ai compris que ce comportement ne provenait pas de mon vrai moi. Je me suis demandé : « Est-ce que ça te tuerait de ne pas répondre ? Es-tu une pratiquante ou une personne ordinaire ? » Je me suis dit que je devais réussir cette épreuve et abandonner cette mentalité d’autoprotection.
En répétant cette conversation dans mon esprit encore et encore, je me suis calmée et j’ai pu abandonner complètement cet attachement. J’ai dit sincèrement à mon mari : « J’ai tort. Ne te fâche pas, ce n’est pas bon pour ta santé. » Il a été stupéfait et m’a dit : « Pourquoi ne te disputes-tu plus ? Est-ce que tu reconnais finalement que tu as tort ? Tu es capable de voir ça ? » Je lui ai répondu : « Je sais que j’ai beaucoup de lacunes. J’espère que tu pourras me les signaler dorénavant. »
Il semblait perplexe. Je lui ai dit : « Le Maître dit que nous devons regarder à l’intérieur pour améliorer notre caractère. En tant que pratiquants, nous ne devons pas rejeter la responsabilité des conflits sur les autres. De cette façon, nous pouvons améliorer notre xinxing. » Il a souri sans rien dire. Plus tard, nous avons eu d’autres conflits semblables, mais j’ai réussi chaque épreuve calmement. Étonnamment, mon mari s’est même excusé une fois : « Je n’aurais pas dû me mettre en colère aujourd’hui. J’avais tort. Je devrais regarder à l’intérieur comme toi et m’améliorer. » Nous avons ri tous les deux.
2. Gérer calmement la liaison de mon mari
Un jour, après que mon mari est rentré d’une nuit de travail, un message est apparu sur son téléphone : « Chéri, as-tu bien dormi la nuit dernière ? » J’étais stupéfaite et mes yeux se sont immédiatement remplis de larmes. Mon mari m’a demandé ce qui se passait. Je lui ai demandé de regarder le message. Il a dit : « Je ne sais pas qui c’est. Elle a dû envoyer cela au mauvais numéro. Je peux l’appeler pour clarifier la situation. » J’ai dit : « Tu dois être de connivence avec elle. Je ne te crois pas. » J’ai pleuré, et il m’a consolée pendant un long moment. Je lui ai dit de sortir et que je voulais être seule. Il m’a dit avec inquiétude : « Ne fais rien de téméraire ! » Je lui ai répondu que non.
J’ai ensuite appelé le numéro, et la femme a dit que sa sœur avait utilisé son téléphone pour envoyer un message à son beau-frère, mais l’avait envoyé au mauvais numéro. Je ne l’ai pas crue. J’ai continué de pleurer, puis je me suis rapidement arrêtée. Je me suis dit : « Ce qui s’est passé aujourd’hui peut être vrai ou faux. Si c’est vrai, abandonnerais-tu la cultivation ? Veux-tu être une pratiquante ou une personne ordinaire ? »
Je me suis alors calmée et j’ai lu l’Hebdomadaire de Minghui. Je me suis souvenue du partage d’une pratiquante dont le mari avait eu une liaison pendant des années. Cette pratiquante n’avait aucun ressentiment ; au contraire, elle avait conseillé à son mari de traiter l’autre femme avec bonté, car ce n’était pas facile pour elle. Plus tard, elle a réalisé qu’il y avait de l’égoïsme dans cette bonté, et elle a dit à son mari de mettre fin à cette relation inappropriée, qui n’était bonne ni pour lui ni pour cette femme. Son mari avait été touché par la compassion de la pratiquante et avait rompu cette relation. Plus tard, il a commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Je me suis sentie honteuse après m’être rappelé l’expérience de cette pratiquante. Je me suis dit : « Je dois réussir cette épreuve et être une pratiquante digne. » J’ai essuyé mes larmes et j’ai appelé mon mari dans la pièce. Il a été surpris de voir que je ne pleurais plus. J’ai dit calmement et sincèrement : « Je vais bien maintenant. Je ne sais pas si cette chose qui s’est passée aujourd’hui est vraie ou fausse et je ne veux pas me disputer à ce sujet. Si c’est faux, tant mieux. Si c’est vrai, je ne suis pas en colère. Je suis une pratiquante et je sais que tout a une relation prédestinée. Si c’est vrai, j’espère que tu te souviens de ton rôle de mari et de père, et je crois que tu sauras faire le bon choix et gérer cela correctement. »
Mon mari était stupéfait. Il a dit, ému : « Tu es tellement bonne ! Comment peux-tu te comporter aussi bien ? » Je lui ai répondu : « Ce n’est pas moi qui suis bonne. C’est Dafa qui est bon. Réfléchis : sans Dafa, comment aurais-je pu lâcher prise aussi facilement ? » Il a hoché la tête sincèrement : « Ce Dafa est vraiment bon ! »
Émettre la pensée droite pour éliminer les attachements
À mesure que ma cultivation progressait, mon niveau et mon xinxing s’élevaient. Lorsque j’ai lu pour la première fois l’Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003, je n’ai rien compris. Mais après avoir traversé épreuve après épreuve, j’ai mieux compris le Fa. J’ai réalisé qu’à mon niveau, lorsque nous rencontrons des tribulations, l’essentiel est de pouvoir abandonner les attachements humains, avoir la pensée droite et nous mesurer aux critères de Dafa.
1. Se débarrasser de la jalousie et du ressentiment
Mon mari est un ancien militaire et a été affecté à son service actuel après avoir pris sa retraite de l’armée. Il était un simple employé et n’avait pas de poste titulaire. Ces postes titulaires étaient vendus 100 000 yuans chacun à de nouveaux diplômés qui avaient des relations.
Pour empêcher les anciens combattants mécontents de déposer des pétitions auprès du gouvernement, les autorités du PCC leur ont offert des postes titulaires, mais n’en ont pas informé l’unité de mon mari. Alors que les salaires des employés du gouvernement augmentaient, le revenu de mon mari restait inchangé. Je trouvais cela injuste et j’ai développé du ressentiment envers lui, estimant qu’il ne faisait pas assez d’efforts pour régler le problème ou pour gagner davantage. Pendant ce temps, je devais m’occuper des affaires importantes à la maison. Plus tard, diverses pensées m’ont habitée, et j’en suis venue à le regarder de haut.
L’étude diligente du Fa m’a transformée peu à peu. En regardant à l’intérieur, j’ai compris que mes pensées négatives provenaient de mon attachement à la renommée et au profit. Non seulement je n’aurais pas dû blâmer mon mari, mais j’aurais dû lui être reconnaissante. En rentrant d’une étude collective, j’ai compris : « Mon mari subit la persécution économique du PCC. Ce n’est pas sa faute, mais la conséquence des agissements du PCC. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Je devrais plutôt éprouver de la bienveillance. » Après tout, il avait soutenu ma cultivation pendant tant d’années, et sa vie est précieuse ‒ comment pouvais-je le mépriser ? C’était du ressentiment et de la jalousie, et en tant que pratiquante, je ne voulais pas de ces attachements.
À partir de ce moment, j’émettais une pensée droite chaque fois que le ressentiment ou la jalousie apparaissaient. Un jour, l’idée m’est venue que le salaire mensuel de mon mari devrait être de 3000 yuans. Étonnamment, les anciens combattants de son unité ont bientôt déposé une pétition auprès du gouvernement. Au lieu de lui en vouloir, je l’ai encouragé. Il gagna en confiance et est allé présenter sa demande aux autorités. Finalement, son salaire mensuel est passé d’un peu plus de 1000 yuans à 3000 yuans.
J’ai ensuite compris que ma pensée droite n’était pas encore assez forte, car l’argent des pratiquants est aussi une ressource de Dafa. Avoir une vie correcte est aussi une manière de valider Dafa. Il n’y avait aucune raison pour qu’il touche 3000 yuans alors que d’autres recevaient 5000 yuans. De plus, les arrérages auraient dû être compensés. J’ai refusé de reconnaître la persécution financière des forces anciennes. Un événement prodigieux s’est produit : peu de temps après, le salaire de mon mari a été relevé au même niveau que celui de ses collègues, et plus de 200 000 yuans lui ont été versés en une seule fois pour compenser les nombreux arrérages accumulés.
J’ai été profondément touchée par le caractère merveilleux de Dafa et le pouvoir de regard à l’intérieur, et j’ai ainsi obtenu une meilleure compréhension des principes exposés dans Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003.
2. Se défaire de l’esprit de compétition et prendre la sentimentalité à la légère
Après le décès de ma mère, mon père a vécu avec nous. Il avait un tempérament colérique et était très sensible aux paroles et aux gestes des autres. Il y avait des conflits jour après jour.
Un jour, mon mari est allé déplacer des meubles pour une maison en location. Mon père lui a tendu des gants. Mon mari, occupé, lui a répondu d’un ton brusque. Mon père s’est mis en colère, est rentré, et a déchargé sa frustration sur moi en critiquant mon mari. Il a convoqué mon mari et mon beau-père, résolu à vider sa colère. Lorsque mon mari est arrivé, mon père l’a giflé. Mon mari ne s’est pas fâché et lui a simplement demandé ce qui se passait. Mon père l’a réprimandé.
J’étais stupéfaite et je me suis demandé pourquoi il se mettait ainsi en colère pour une si petite chose. J’étais terrifiée au point d’en pleurer et ne savais pas quoi faire. Je me suis dit que cela devait être lié à ma cultivation. Voyant mon père hurler, les yeux exorbités, j’ai compris que c’était le reflet d’un esprit de compétition et que le Maître m’en donnait un indice. Je ne voulais pas de cette mentalité en moi. J’ai émis la pensée droite pour dissoudre cette mentalité compétitive et son champ karmique dans d’autres dimensions.
J’ai aussi vu mon attachement à la sentimentalité pour mon père. Lorsque mon mari disait quelque chose de négatif à son sujet, je le défendais jusqu’à ce qu’il soit convaincu. J’ai aussi émis la pensée droite pour éliminer cet attachement. Après un long moment, j’ai vu mon père se calmer et dire qu’il regrettait d’avoir giflé mon mari. Il s’est excusé à mon mari devant mon beau-père. Mon mari a souri et lui a dit : « Je vais bien. Je ne suis pas fâché contre toi même si tu m’as frappé. »
Ainsi, un conflit familial intense s’est dissous lorsque j’ai émis la pensée droite pour éliminer l’esprit de compétition et l’attachement à la sentimentalité envers mon père. Plus tard, j’ai compris que j’avais réussi ce test grâce à mon choix entre les attachements humains et la pensée droite. N’est-ce pas le principe du choix dont le Maître parle dans le Fa ?
Un mois plus tard, mon mari et mon père s’entendaient mieux qu’auparavant, et mon foyer est devenu harmonieux.
Clarifier la vérité à travers mon travail d’enseignante
En étudiant Enseignement du Fa lors de la tournée en Amérique du Nord, j’ai compris que clarifier la vérité est l’une des trois choses que les pratiquants de Dafa doivent accomplir. J’ai donc été déterminée à bien le faire.
L’étude du Fa m’a aussi fait comprendre que la façon dont les pratiquants de Falun Dafa se comportent dans la société influence la manière dont les gens perçoivent Dafa. Ceux qui ne connaissent pas Dafa se fient à l’attitude des pratiquants. Si nous clarifions bien la vérité, mais que notre comportement n’est pas digne, les gens développeront une opinion négative de Dafa.
Après avoir repris la cultivation en 2008, en tant qu’enseignante, j’ai appris de nouvelles compétences et amélioré mes techniques pédagogiques. J’ai aussi considéré chaque élève avec une attitude ouverte, car je savais que les parents jugeaient les enseignants selon l’amélioration des résultats de leurs enfants et selon la qualité des soins qui leur étaient apportés à l’école.
En plus d’avoir mené plusieurs classes du bas du classement jusqu’au sommet, j’ai encouragé des élèves indisciplinés à devenir plus studieux et respectueux. J’ai reçu des félicitations des élèves, des parents, des autres enseignants et des administrateurs. De nombreux parents étaient fiers que leurs enfants soient dans ma classe. Certains ont même utilisé leurs relations pour tenter d’y inscrire leurs enfants.
Le directeur du bureau pédagogique a dit : « J’ai travaillé dans de nombreuses écoles. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un ayant votre approche de l’éducation. » Le directeur m’admirait aussi. Cela a amené une enseignante plus âgée, qui me méprisait autrefois à cause de ma pratique de Dafa, à commencer à me respecter. Je voulais que les gens sachent que les pratiquants de Dafa ne sont ni des perdants ni incompétents dans leur travail ; au contraire, ce sont des élites incomparables.
Dans la société actuelle, il est courant que les enseignants reçoivent des cadeaux, surtout de la part de parents riches ou influents. Je refusais ces cadeaux, mais par peur, je ne leur disais pas que j’étais pratiquante, ce qui a entraîné des malentendus pour certains parents. Ils pensaient même que je n’aimais pas leurs cadeaux ou que je trouvais les montants trop faibles et que je traiterais leurs enfants de manière injuste. J’ai ensuite compris que refuser les cadeaux ne servait pas à montrer que j’étais une bonne enseignante, mais à démontrer que j’avais adopté un niveau moral plus élevé grâce à la pratique de Dafa.
J’ai commencé à écrire aux parents qui m’avaient offert des cadeaux et j’ai expliqué la raison de manière subtile et délicate : mes principes de vie étaient la sincérité, la bonté, la tolérance et la patience. J’ai ensuite retourné les cadeaux. Les parents ont compris mon message. Parallèlement, j’ai encore mieux pris soin des élèves, ce qui a touché les parents encore davantage.
À titre d’exemple, j’avais dans ma classe un garçon désobéissant et difficile à enseigner, qui était le fils d’un chef mafieux. J’étais bienveillante tout en appliquant les règles. L’élève est devenu respectueux et a commencé à aimer étudier. Il a obtenu même une note de 94,5 sur 100. Sa mère m’a offert 2000 yuans en guise de remerciement, sous prétexte d’un cadeau pour ma fille à l’occasion du Nouvel An chinois. Je lui ai écrit pour lui expliquer mes principes et comment être une bonne personne. J’ai rendu l’argent. Le chef mafieux a été touché et a déclaré que j’étais la meilleure enseignante qu’il ait jamais rencontrée. Il a ordonné même à son fils de ne jamais me contrarier, alors qu’il le protégeait habituellement sans condition. Plus tard, ils m’ont apporté l’argent à nouveau. Je n’ai pas eu d’autre choix que de l’accepter, mais je leur ai rendu la valeur en achetant des fruits tropicaux coûteux, des livres et des vêtements pour leur enfant. Depuis, ses parents et moi sommes devenus de bons amis.
Par la suite, j’ai compris que ces clarifications subtiles n’étaient pas efficaces, car j’avais encore peur et j’avais des préoccupations liées à la sécurité. Je craignais que les parents ne me comprennent pas et me signalent aux autorités. J’ai réalisé que ces pensées n’étaient pas dignes d’une pratiquante et décidé d’éliminer ces attachements humains. Je voulais que mes paroles et mes actions soient la meilleure forme de clarification de la vérité. Ainsi, chaque fois que des parents m’offraient des cadeaux ou de l’argent, je leur disais que j’étais pratiquante de Dafa et je leur expliquais la vérité en profondeur.
Un jour, le grand-père maternel d’une élève m’a apporté deux boîtes de fruits secs et une carte-cadeau de 500 yuans. Il est parti précipitamment sans me parler. J’ai écrit une lettre à la famille de l’élève. J’ai hésité, car son père travaillait au poste de police. Je craignais que s’il en était le directeur ou le directeur adjoint, il puisse me harceler ou même m’arrêter illégalement. Mais ensuite, j’ai changé ma façon de penser. Je ne devais pas avoir peur. Même si son père était le directeur du poste de police, il serait bon pour moi de lui clarifier la vérité ‒ plus je lui en dirais, mieux ce serait. S’il comprenait ce que je disais, il ne persécuterait pas les pratiquants de Dafa. Ce serait une bonne chose !
Ainsi, j’ai écrit ce qu’est le Falun Gong, comment les pratiquants de Dafa apprennent à devenir de meilleures personnes, comment le PCC a nuit au Falun Gong en mettant en scène les auto-immolations sur la place Tiananmen, comment un grand mouvement encourage les gens à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées, comment le Falun Gong est pratiqué dans le monde entier, pourquoi les pratiquants de Falun Dafa risquent leur vie pour clarifier la vérité, et comment je m’efforce d’appliquer des critères élevés dans ma vie quotidienne. Je lui ai demandé gentiment de ne pas participer à la persécution lorsqu’il serait confronté à un tel choix.
J’ai apporté cette lettre et des vêtements et autres articles d’une valeur de 900 yuans destinés à l’élève sur le lieu de travail de sa mère. Sa mère m’a envoyé un message ce soir-là. Je me souviens encore de sa première phrase : « J’ai fini de lire votre lettre avec les larmes aux yeux. Je sais que cette [persécution] est un complot. »
Elle a écrit pour soutenir la justice et a exprimé subtilement son admiration pour les pratiquants de Dafa. Je crois que son mari a dû, lui aussi, être touché par cette lettre et que les facteurs pervers dans d’autres dimensions ont dû être désintégrés. J’étais ravie de leur nouvelle compréhension et j’ai éprouvé encore plus de gratitude envers le Maître, car ce que j’avais fait n’était qu’une minuscule contribution dans le vaste Dafa. Le Maître supporte d’immenses souffrances pour sauver les êtres, et sa grâce dépasse les mots.
Mémoriser Hong Yin et clarifier la vérité en personne
J’avais un fort sentiment de peur et redoutais d’être incomprise ou signalée lorsque je clarifiais la vérité. Je ne suis pas très à l’aise pour parler avec des inconnus, bien que je sois enseignante et n’aie pas de difficulté particulière à parler en général. Je savais que cette peur venait de l’égoïsme. Je voulais passer ce test en étudiant davantage le Fa.
Cependant, j’ai échoué à plusieurs reprises. Je reprenais confiance après avoir étudié le Fa chez moi, mais une fois sortie, je n’arrivais plus à parler. J’étais chaque fois pleine de regrets et me reprochais d’être si ridicule. Mais l’autoculpabilisation ne résolvait rien, et je refaisais les mêmes erreurs.
Je m’inquiétais de ce problème et ne savais pas comment le surmonter. Une pratiquante m’a encouragée et m’a dit que sortir était la première étape, et que je devais dépasser la peur. Mais je n’y arrivais pas et croyais faussement que la peur faisait partie de moi.
Un jour, j’ai essayé de mémoriser Hong Yin IV. En récitant les poèmes, mes mauvaises pensées se sont affaiblies et ma pensée droite s’est renforcée. Après avoir mémorisé plus de dix poèmes, j’ai développé un nouveau sens de la bienveillance. Mon égoïsme et mon indifférence envers les êtres ont disparu. Après avoir récité Hong Yin IV, je suis sortie en vélo électrique pour clarifier la vérité. J’ai rencontré un octogénaire qui roulait dans l’autre sens. Je lui ai demandé le prix du chou qu’il avait acheté, puis je lui ai expliqué l’importance de démissionner du PCC. Il a accepté immédiatement.
Je me souviens encore de l’état de compassion qui venait du plus profond de mon cœur. Cette expérience réussie m’a permis de constater la puissance de Dafa. Réciter le Fa me remplit de pensée droite et de bienveillance. L’autre personne a ressenti cette bienveillance et a accepté de démissionner du PCC en quelques minutes seulement.
Par la suite, j’ai rejoint d’autres pratiquants pour clarifier la vérité dans les marchés. Plus je parlais aux gens, plus ma pensée droite et ma bienveillance grandissaient. J’ai persuadé 19 personnes de démissionner des organisations du PCC en un peu plus de deux heures. Je savais que c’était le Maître qui m’avait aidée. Sans l’aide de Maître, je n’aurais pas pu transcender mon ego et l’égoïsme de l’ancien univers.
Conclusion
Au fil de ces années de cultivation, j’ai connu beaucoup de pertes et de gains. Bien que j’aie décrit certaines choses que j’ai bien faites, je sais que j’ai de nombreuses lacunes. Les attachements humains apparaissent souvent, et il y a bien des épreuves que je n’ai pas réussies correctement. Mon état de cultivation n’est pas stable, et je me suis parfois relâchée.
En raison de la pandémie, tout le monde devait utiliser un téléphone intelligent pour déclarer son état de santé. Cela m’a amenée à développer une dépendance au téléphone. Regarder des vidéos courtes me faisait perdre énormément de temps et pire encore, cela affaiblissait ma diligence dans la cultivation. Je ne parvenais plus à me concentrer en étudiant le Fa, en émettant la pensée droite et en faisant les exercices.
Je voudrais rappeler aux compagnons de cultivation le danger de la dépendance au téléphone. Si cet attachement n’est pas éliminé, il peut entraîner l’échec de notre cultivation. Nous serions honteux de faire face à notre Maître compatissant qui endure tant pour nous, ainsi qu’aux êtres qui comptent sur notre salut.
Je promets au Maître que je vais éliminer ma dépendance au téléphone et renoncer à mon attachement au confort et à la recherche d’une vie agréable. Je suivrai les enseignements du Maître, je ferai bien les trois choses, cultiverai avec diligence et suivrai le Maître jusqu’à mon foyer véritable.
Traduit de l’anglais
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