(Minghui.org) Après avoir été libérée du centre de détention, je me suis concentrée sur l’étude des enseignements du Maître, en particulier ses articles récents. Je me suis demandé : « Puisque le problème est venu de la plainte que j’ai déposée, je dois y réfléchir. Quelle était mon intention en la déposant — était-elle pure ? » J’ai réalisé que je manquais de compassion. En apparence, j’aidais les autres à connaître la vérité ; en réalité, je voulais simplement que ma mère rentre à la maison. Comme mon intention n’était ni compatissante, ni droite, ni pure, c’était une faille dont on pouvait profiter.
* * *
L’importance de la bienveillance
Comme le parquet du district n’avait pas accepté ma plainte, je suis allée au parquet de la ville, mais le personnel n’a pas voulu l’accepter non plus. Je me suis donc rendue au bureau des pétitions du Département de police pour déposer une plainte concernant une mauvaise application de la loi. L’agent auxiliaire qui m’a reçue était très froid. Il n’arrivait pas à croire que je sois venue au poste de police pour une affaire en rapport avec le Falun Dafa. Après avoir enregistré mes informations personnelles, j’ai demandé son nom et son numéro d’identification. Il a refusé de me dire son nom, mais j’ai noté son numéro.
Un autre policier, qui paraissait très hostile, est entré. Je lui ai dit que la Constitution chinoise garantit la liberté de croyance et que le Falun Dafa n’est pas une secte. Il m’a interrompue et a élevé la voix : « Si c’est ce que vous pensez, il n’y a aucune raison de poursuivre cette discussion. »
Je me suis souvenue que le Maître a dit :
« Les policiers aussi sont des êtres qui attendent d’être sauvés… »
(« Enseignement du Fa à la conférence de Fa dans la grande région de New York 2013 », Enseignements du Fa dans les conférences XII)
Avec le document no 39 du ministère de la Sécurité publique (2000) et le document no 50 de l’Administration générale de la presse et des publications (2011) en main, j’ai rapproché ma chaise et j’ai dit : « Je pense que discuter nous aidera à comprendre la situation. Si vous croyez que le Falun Dafa est une secte, veuillez fournir des preuves ; je peux aussi en fournir. Je suis ici pour apprendre de vous. » Je l’ai regardé droit dans les yeux en disant cela. « Vous avez un ordinateur, vous pouvez vérifier. La persécution à l’égard du Falun Dafa dure depuis de nombreuses années, mais elle n’a aucun fondement légal. Les agents de la Sécurité politique affirment que ma mère “a utilisé une organisation sectaire pour saper l’application de la loi”. Ce n’est pas vrai, car ma mère n’en a pas les moyens. » Il n’a rien dit, mais son attitude était moins hostile.
Il a dit : « La Division de la sécurité politique traite les dossiers de manière autonome, et nous ne pouvons rien y faire. Nous n’avons pas accès à leurs dossiers. C’est ainsi que les sujets reliés au Falun Dafa sont traités dans toute la ville. Vous pouvez retourner au service de police du district et demander une réponse écrite. »
Je lui ai dit : « Je suis venue ici aujourd’hui et nous avons examiné la plainte que j’ai déposée. En tant que policier, vous m’informez que vous n’avez aucune autorité sur les dossiers traités par la sécurité politique et vous me suggérez de demander une réponse écrite au service de police du district. J’ai noté tout cela. Pourriez-vous me donner votre nom afin que je puisse le mentionner ? » Il a refusé de me donner son nom et a dit que j’avais déjà son numéro d’identification.
J’ai dit : « Le panneau à l’entrée du bâtiment indique : “Le Département de la sécurité publique est au service du public.” Mais ce n’est pas vrai ! En réalité, je ne m’attends pas à ce que quelqu’un ici puisse résoudre ce problème. Cependant, je crois que nous pouvons en discuter et mieux comprendre la situation. Je me suis rendue au poste de police du district, au parquet du district, au gouvernement du district et au parquet de la ville. Tous ont refusé d’accepter mon affaire. Ils se sont simplement déchargés de leurs responsabilités et ont refusé de me donner leurs noms. Si cette persécution est légale, alors il n’y a rien à craindre », ai-je ajouté. « Au moins, vous m’avez écoutée. »
Les deux policiers ont été touchés. Ils m’ont demandé comment mon père et moi étions venus et comment nous allions rentrer. Je voulais laisser les documents sur place, mais l’un d’eux a secoué la tête et montré du doigt la caméra de surveillance. J’ai répondu : « Très bien. Vous pouvez aussi trouver ces informations en ligne. »
Cette expérience m’a aussi aidée à mieux cultiver. Plus tard, lorsque je rendais visite aux agents du système judiciaire, je me remémorais toujours les enseignements du Fa que j’avais étudiés la veille. Le Fa m’a toujours aidée, et je sentais que le Maître était à mes côtés. Tant que je me souvenais du Fa, je pouvais gérer les situations avec la pensée droite.
Ma santé s’est aussi améliorée. Autrefois, lorsque je devais penser à plusieurs choses en même temps, j’avais des maux de tête et des étourdissements. Lorsqu’une nouvelle situation survenait, mon esprit se remplissait de pensées chaotiques. Cela a été particulièrement grave après l’arrestation de ma mère, quand je suis allée chez mon père à pied, mes étourdissements ont été intenses. Mais je me suis concentrée sur la route devant moi, ma pensée était droite, et j’ai ressenti une forte énergie. Puis mon esprit a soudain changé, comme si un interrupteur s’était enclenché. Je n’ai plus été étourdie, et mon esprit est devenu clair. Depuis ce moment, peu importe ce qui arrive, je ne ressens plus de vertiges.
J’ai aussi compris qu’en aidant le Maître dans la rectification de Fa, je dois contrôler mon esprit. Les pensées aléatoires peuvent être complexes. Il vaut mieux lâcher prise et faire ce que le Maître demande.
Devenir altruiste
Un mois après l’arrestation illégale de ma mère, j’ai été arrêtée pour avoir posté la plainte en son nom. La police a mis ma maison sens dessus dessous, et j’ai été détenue pendant dix jours.
Un policier m’a appelée. Il a menti en prétendant être le chef du poste de police et en disant qu’il voulait me donner une réponse au sujet de ma mère. Je l’ai cru et j’avais prévu aller au poste de police le lendemain. Il a rappelé le matin suivant en disant que le chef était en réunion et il m’a demandé d’attendre son appel à la maison.
Pendant que j’attendais, quatre policiers sont venus saccager mon domicile. J’étais préparée, car je voulais protéger mes livres de Dafa. J’ai demandé à voir leur mandat de perquisition et leurs numéros d’insigne, ainsi que la base légale de leur intervention. J’ai aussi enregistré une vidéo avec mon téléphone. Cela a duré environ dix minutes. Pendant que nous parlions, mon père a réussi à cacher les livres de Dafa.
La police m’a emmenée au poste de police pour y subir un interrogatoire. Je suis restée calme et j’ai demandé la récusation des agents qui avaient fouillé mon domicile. Je leur ai simplement dit que j’étais une pratiquante de Falun Dafa.
J’ai dit : « Vous m’avez convoquée ici parce que j’ai déposé une plainte. Je crois que vos supérieurs ont reçu mon document. Vous savez pertinemment que ni ma mère ni moi n’avons enfreint la loi. Je vous le dis parce que j’ai aussi le droit de porter plainte pour ce qui s’est passé aujourd’hui. »
Les agents ont compris ce que je disais et ils m’ont respectée. Ils ont expliqué qu’ils n’avaient pas le choix, car leurs ordres venaient de la division de la sécurité politique.
Après avoir été emmenée au centre de détention, je me suis sentie très mal. J’ai pleuré en voyant les petits pains cuits à la vapeur et les légumes salés qui constituaient mon dîner. J’ai récité les paroles du Maître :
« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves
La volonté taillée dans le diamant » (« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)
J’ai établi trois attentes envers moi-même. Premièrement, puisque j’étais là, je devais cultiver encore plus diligemment — je n’allais pas gaspiller ces journées. Deuxièmement, je devais aider les gens à connaître les faits concernant Dafa et leur montrer la bienveillance d’une pratiquante de Falun Dafa. Troisièmement, j’avais pris l’initiative de m’opposer à la persécution par des moyens juridiques. Beaucoup de pratiquants m’observaient. Je devais rester déterminée pour qu’ils ne perdent pas espoir.
Pendant ces dix jours, j’ai récité les enseignements, émis la pensée droite et chanté des chansons de Dafa. Je n’avais aucune conception humaine, et je pouvais sentir la protection du Maître — j’étais remplie d’énergie. J’ai compris que j’étais attachée au fait que ma mère revienne rapidement à la maison. C’était une faille dont les forces anciennes pouvaient profiter. Le Maître a dit :
« Cultiver jusqu’à ne pas laisser un seul attachement » ( « Cultiver dans l’égarement », Hong Yin).
Après avoir réalisé que cet attachement était une faille, j’ai récité l’enseignement du Maître concernant le temps pour éliminer cet attachement.
Le Maître a écrit :
« Dafa a aussi créé les temps, les espaces, la multitude des sortes de vies et toute chose et tout être, il englobe tout sans rien omettre. C’est la manifestation concrète aux différents niveaux de la caractéristique de Dafa : Zhen, Shan, Ren. » (« Lunyu », Zhuan Falun)
En récitant ces mots, je me suis sentie immergée dans la profonde compassion et l’énergie du Maître. J’ai dit : « Maître, j’étais dans l’illusion. Je ne douterai plus de votre arrangement concernant le temps. Je resterai humble. S’il vous plaît, faites-moi confiance. »
Pendant tout mon séjour au centre de détention, je suis restée immergée dans le Fa, et j’ai pratiqué la bonté. J’ai montré aux détenues qu’une jeune pratiquante était capable d’endurer les difficultés, de rester ouverte d’esprit et attentionnée envers les autres. Au début, mes codétenues me prenaient en pitié et pensaient que j’étais naïve. Grâce à mes paroles et à mes actions, elles ont changé d’attitude. Elles espéraient que ma mère rentrerait bientôt à la maison et me rappelaient d’être prudente. J’ai été libérée dix jours plus tard.
Après mon retour à la maison, j’ai donné la priorité à l’étude des enseignements, en particulier les récents articles du Maître. Je me suis demandé : « Puisque le problème est né de la plainte que j’ai déposée, je dois y réfléchir. Pourquoi l’ai-je déposée ? L’ai-je fait pour aider ces gens ? Ma motivation était-elle pure ? » J’ai réalisé que je n’étais pas assez compatissante. En surface, j’aidais ces personnes à connaître les faits ; en réalité, je voulais simplement que ma mère rentre à la maison. Comme ma motivation n’était pas bienveillante, ni juste, ni pure, cela constituait une faille exploitable.
J’ai dit au Maître : « Je ferai mieux. Je me tiendrai à un niveau plus élevé. De cette façon, j’aiderai le Maître à sauver les gens au lieu de rester en arrière. » Le Maître m’a éclairée avec le principe de Dafa, et je sentais que je m’améliorais chaque jour — je sentais que mon côté divin s’éveillait.
J’ai continué à écrire des lettres aux personnes impliquées dans ces dossiers, en faisant attention à mon intention. Si une lettre ne pouvait pas aider ces personnes à connaître les faits et à être sauvées, je ne l’écrivais pas.
Alors que je prévoyais écrire pour une demande de révision administrative, je me suis souvenu des paroles du Maître :
« Sous l’effet des pensées authentiques, le ciel entier devient clair » (« Remué par la réflexion », Hong Yin IV).
Je me suis rendu compte que mon intention en rédigeant la demande de révision administrative n’était pas droite — j’étais concentrée sur la résolution du problème et je ne prenais pas suffisamment en compte les personnes impliquées. Le lendemain, j’ai commencé à écrire la demande de révision administrative. Cette fois, je me suis concentrée sur le fait d’expliquer aux lecteurs les faits concernant la persécution et de réfuter la propagande du Parti communiste chinois (PCC), afin que les personnes du système judiciaire connaissent la vérité. J’avais confiance en ma bienveillance, et je savais que le document que j’écrivais contenait la puissance de Dafa. La leçon apprise pendant les dix jours de détention m’avait rendue plus stable et mature dans ma cultivation.
Autrefois, j’émettais la pensée droite pour résoudre mes problèmes. Maintenant, je garde mon dos et mon cou droits pour réduire les pertes et aider à sauver les gens. Je prolongeais aussi le temps pendant lequel j’émettais la pensée droite. Je pouvais ressentir combien notre mission d’assister le Maître dans la rectification du Fa est sacrée. Les mauvaises pensées n’osaient pas apparaître. C’était comme si ma dimension était un sol brûlant. Dès qu’elles y entraient, elles ressentaient la chaleur et reculaient ; sinon, elles étaient immédiatement éliminées.
Un avocat du tribunal m’a appelée, et j’ai appris que ma mère aurait bientôt une audience. Mon père et moi avons pu engager un avocat spécialisé dans les droits de l’homme, et j’ai demandé à être entendue en tant que membre de la famille.
Les pratiquants du Forum sur la justice m’ont beaucoup aidée. J’ai lu attentivement les informations juridiques pertinentes, notamment les étapes pour présenter une preuve. Au début, la procédure légale semblait aride et difficile à comprendre. Je faisais une pause, lisais le Fa et me rappelais pourquoi je faisais cela. Une semaine plus tard, j’ai envoyé ma déclaration de défense au Forum sur la justice pour avoir leurs avis. Les pratiquants ont suggéré que je supprime un paragraphe qui montrait que mon intention n’était pas pure. Plutôt que de placer Dafa comme priorité, je donnais aux gens ordinaires une chance de justifier leur accusation.
J’ai aussi eu des difficultés à me coordonner avec l’avocat spécialisé dans les droits de l’homme. Il a dit que je devais travailler avec les pratiquants locaux au lieu d’étudier moi-même les procédures légales. Les pratiquants du Forum sur la justice sont des experts juridiques, et ils m’ont fourni des documents ayant une base légale. Certains pratiquants locaux estimaient que je cherchais à me valider lorsque je parlais de mes expériences en m’opposant à la persécution d’un point de vue juridique. Ils disaient que cela pourrait amener certains pratiquants à me suivre moi plutôt que de suivre Dafa, ce qui minerait Dafa.
Ma cultivation a aussi ralenti alors que je me préparais pour la défense au tribunal. Je n’avais pas le temps d’examiner mes pensées aussi attentivement que d’habitude.
J’ai récité les paroles du Maître en me rendant au tribunal :
« Plus vous grossissez la difficulté, plus cette affaire devient difficile, puisque l’apparence naît du cœur, donc cette affaire devient plus compliquée. » (« Enseignement du Fa lors d’une réunion de The Epoch Times », Enseignement du Fa dans les conférences X)
Pendant l’audience, ma mère s’est bien comportée. Son esprit était clair et sa pensée droite était forte. Le juge était juste et il a compris que j’étais un peu nerveuse, car c’était la première fois que je jouais le rôle de défenseur.
De plus, le Maître m’a éclairée sur un point : il n’y avait pas de contradiction entre le fait que les avocats insistent sur le soutien des pratiquants locaux, et les pratiquants de Forum sur la justice qui se concentraient sur les procédures légales. Le Maître me permettait de voir deux aspects de cette question afin que je puisse les harmoniser. Lorsque certains pratiquants faisaient mon éloge, d’autres étaient en désaccord avec moi — je savais que cela se produisait pour que je ne devienne pas trop exaltée et que je me ruine. En fait, cette complexité m’a aidée à voir le tableau d’ensemble.
Avant, j’évitais les conflits. En fait, la peur est un attachement. Un pratiquant devrait affronter les conflits, examiner différents points de vue et trouver la meilleure façon de s’améliorer. Je suis reconnaissante pour cette occasion.
J’ai aussi mis à jour Forum sur la justice après l’audience. Un pratiquant ne cessait de m’encourager et de faire mon éloge ; un autre pratiquant soulignait constamment mes défauts. Je les ai remerciés tous les deux pour leur soutien désintéressé. Ils m’ont guidée et soutenue, et j’ai senti que les pratiquants formaient véritablement un seul corps.
La deuxième audience
Une semaine après l’audience, l’avocat m’a dit que le juge prévoyait une autre audience en raison de nouvelles preuves. Je me sentais impuissante et pensais que l’émission de la pensée droite n’avait pas aidé. Que devais-je faire ?
Puis je me suis rappelé ce que le Maître a dit :
« Dans n’importe quelles circonstances difficiles, vous devez tous garder un cœur stable. Simplement en ayant un cœur inébranlable, on maîtrise dix mille agitations. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la région Midwest des États-Unis)
Oui, j’étais inquiète parce que j’étais bouleversée. Mais j’étais une pratiquante de Dafa, donc je n’avais rien à craindre. Si la deuxième audience pouvait aider les gens à connaître les faits, j’irais. Sinon, j’émettrais la pensée droite pour l’empêcher.
Après m’être calmée, je suis allée au tribunal pour voir les nouvelles preuves. En chemin, j’ai émis la pensée droite pour que le juge accepte de me parler. Il l’a fait. Je lui ai dit que ma mère n’avait enfreint aucune loi. En fait, en tant que citoyenne ordinaire, elle n’avait aucun moyen de saper l’application de la loi.
« Comme je l’ai expliqué plus tôt, ma mère a commencé à pratiquer le Falun Dafa avant que la persécution ne commence en 1999. Son seul but était de devenir une meilleure personne », ai-je dit. « Mais l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a diffamé le Falun Dafa avec de la propagande haineuse. Il est injuste de réprimer Dafa et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Cette persécution entraîne un déclin moral dans la société. De nombreux responsables du PCC ont déjà subi des conséquences après avoir participé à la persécution. »
La deuxième audience a été programmée parce que le juge avait demandé au Département de police d’expliquer pourquoi la notification de l’avis de décision n’avait pas été remise à la prévenue et aux membres de la famille. J’ai su que cela aiderait les gens à connaître les faits. Après avoir lu et compris les suggestions de Forum sur la justice sur la présentation des preuves, je me suis sentie plus confiante.
Avant d’assister à la deuxième audience, je me suis rappelé ce que le Maître a dit :
« Ne considérez pas ces choses elles-mêmes comme extraordinaires, sauver les gens est une affaire tellement grande, faites ce que vous devez faire, ayez l’esprit tranquille, ne vous en faites pas si vous rencontrez ou entendez des choses qui ne vont pas selon vos souhaits et qui ne vont pas comme vous voulez, faites bien ce que vous avez à faire ouvertement et dignement. Quand vous n’êtes ni perturbés ni entraînés par ce qui est pervers, il ne naîtra chez vous aucun facteur mauvais, la perversité deviendra alors insignifiante, vous-mêmes deviendrez hauts et grands, la pensée droite sera puissante. C’est vraiment comme ça. » (« Enseignement du Fa lors d’une réunion de The Epoch Times », Enseignement du Fa dans les conférences X)
J’ai récité ce Fa en me rendant à l’audience, et mes pensées sont devenues stables : je vais là pour informer les gens sur la persécution. Il ne s’agit pas de chercher justice pour nous ou pour ma mère. Il ne s’agit pas de discuter avec le procureur. Je dois simplement leur présenter les faits avec bienveillance.
L’audience s’est bien déroulée. Au lieu de rester sur le siège du juge, le juge a passé la majeure partie du temps assis près de la table de la défense. Parfois, il se tenait à côté de ma mère. Il m’a rappelé de ne pas être nerveuse et a dit que j’avais bien fait la fois précédente.
Lorsque le procureur a contesté mes preuves, le juge l’a arrêté et a dit : « Elle [me désignant] est en mesure de faire sa plaidoirie, et vous aurez aussi votre occasion. Je prendrai une décision plus tard. »
L’avocat de la défense a aussi bien fait son travail. Il existe de nombreux exemples à travers le pays où les accusations contre des pratiquants de Dafa ont été retirées et les dossiers ont été classés. De la police au bureau du procureur et aux juges, tous ont trouvé des moyens d’aider les innocents au lieu de soutenir la politique de persécution illégale du PCC.
Le juge a écouté attentivement et a déclaré que ce n’était pas une cause facile. Il espérait que la police ou le procureur retirerait leur poursuite. J’ai senti qu’il comprenait réellement les faits.
Après l’audience, j’ai constaté que la date limite pour soumettre des articles pour le Fahui de Minghui approchait, alors j’ai rédigé cet article de partage. Veuillez signaler tout ce que j’ai dit qui serait incompatible avec les enseignements de Dafa.
Je suis reconnaissante envers Maître Li d’avoir arrangé les choses pour que ces personnes écoutent les faits tout en traitant le dossier de ma mère. Aider ces personnes n’est pas facile, et nous devons faire de notre mieux.
Regarder à l’intérieur est essentiel. Heureusement, avec l’aide du Maître, j’ai pu identifier mes propres problèmes et les corriger. J’espère que davantage de jeunes pratiquants pourront cultiver avec diligence et prendre les devants. Je souhaite aussi remercier les pratiquants de Forum sur la justice. Il est important que nous, pratiquants, nous nous soutenions mutuellement afin de progresser ensemble.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
Traduit de l’anglais
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