(Minghui.org) Je suis née dans une famille de pratiquants de Falun Dafa dans le nord-est de la Chine. Bien que j’aie appris le Fa (les enseignements et les principes de la cultivation et pratique) dès mon plus jeune âge, je ne l’ai pas apprécié à sa juste valeur, je me suis plutôt laissé entraîner dans la poursuite de la renommée et du gain. Mais le Maître Li Hongzhi, dans sa grande compassion, n’a pas abandonné cette disciple indigne, m’accordant une nouvelle chance de cultiver. Je ne pourrai jamais rembourser la grâce infinie du Fa. Je raconte mon chemin de cultivation afin de témoigner de la préciosité du Fa et de la grandeur du Maître.
Obtenir le Fa
En 1996, j’avais 17 ans et j’étais au lycée. Je me posais toujours cette question sur le chemin de l’école : tout le monde se désigne par « je », et autour de chaque « je » se déroule l’histoire de chacun. Mais qui est exactement ce « je » ? Je me suis posé cette question d’innombrables fois, mais la réponse restait insaisissable.
Un matin d’été 1998, ma mère m’a réveillée et m’a demandé de l’accompagner pour pratiquer le Falun Dafa (également appelé Falun Gong). Je ne savais pas ce qu’était le Falun Dafa, mais j’ai suivi ma mère jusqu’au lieu où se déroulait la pratique collective. Tout me semblait nouveau et passionnant ! L’environnement était pur et les pratiquants de Falun Dafa étaient sincères. L’instructeur a gentiment corrigé mes mouvements d’exercice à plusieurs reprises avec beaucoup de patience. Ce soir-là, j’ai regardé la vidéo de la conférence de Maître Li. J’étais stupéfaite. Les enseignements du Maître étaient si vastes et si purs qu’ils m’ont remplie d’un profond respect. J’ai enfin trouvé la réponse à ma question de longue date sur qui j’étais. J’étais impatiente d’appeler mes amis proches pour partager cette joie avec eux.
Mais très vite, les difficultés sont apparues. Lorsque j’ai essayé de faire le cinquième exercice, une méditation assise, je n’ai pas réussi à croiser les jambes, pas même une seule. Après seulement dix ou quinze minutes en position assise, la douleur a commencé et mes chevilles, mes mollets, mes genoux, mes cuisses et mes hanches me faisaient souffrir. Les autres pratiquants étaient perplexes : « Tu ne croises même pas les jambes et ça te fait mal ? »
Ayant grandi dans un environnement privilégié, je n’avais jamais enduré de difficultés ni développé une forte volonté. À cause de la douleur, j’ai arrêté d’essayer. Ma mère, cependant, était complètement différente. Elle s’est assise en position du lotus dès le début de sa pratique. Son visage ruisselait de sueur à cause de la douleur, et ses jambes devenaient violet foncé, mais quelle que soit l’intensité de la douleur, elle ne relâchait jamais sa posture pendant les exercices.
Comme je craignais les épreuves et que j’étais submergée par les études au lycée, je participais rarement aux exercices de groupe. Ma compréhension de la cultivation restait superficielle. Jeune fille, j’étais profondément attirée par la renommée, le gain et la sentimentalité, animée par la poursuite d’un avenir radieux. Je ne me suis jamais vraiment engagée dans une véritable cultivation.
Le temps perdu dans ma jeunesse
Quand je suis entrée à l’université, je continuais à lire les livres de Dafa, mais je ne pratiquais pas les exercices parce que nous étions trop nombreuses à partager une seule chambre. Pourtant, je sentais que le Maître veillait sur moi. Chaque fois que je pensais au Fa ou que j’écoutais les conférences de Dafa, mes mollets commençaient à me faire un peu mal, comme lorsque je méditais. Dès que j’arrêtais d’écouter, la douleur disparaissait. Ma mère m’appelait souvent pour m’encourager. À l’époque, il n’y avait pas de téléphones portables, alors j’utilisais la cabine téléphonique publique dans la rue pour l’appeler chaque semaine.
Une fois, maman m’a dit : « Je me sens triste quand tu es loin. J’ai peur que tu t’éloignes du Fa sans moi à tes côtés. Mais aujourd’hui, en lisant le Zhuan Falun, j’ai vu un grand arbre et un petit arbre qui résistaient fermement au vent. Je pense que le grand arbre, c’est moi, et le petit, c’est toi. Tu vas étudier le Fa, n’est-ce pas ? »
Une autre fois, elle m’a dit joyeusement : « J’ai rêvé que tu volais au-dessus de ton campus dans une robe blanche. » Ses paroles m’ont fait honte, alors j’ai repris le Zhuan Falun et j’ai recommencé à lire.
Un jour, dans une cabine téléphonique, j’ai vu un dépliant manuscrit sur le Falun Dafa. Une autre fois, j’ai trouvé des slogans peints à la bombe par des pratiquants sur un terrain vague au bord de la route. Ces moments ont toujours éveillé quelque chose en moi. Je souhaitais pouvoir entrer en contact avec d’autres pratiquants afin que nous puissions étudier le Fa ensemble. Mais ces pensées ont rapidement été submergées par ma quête du confort ordinaire, et je me suis replongée dans les préoccupations matérielles de la renommée, du gain et de la sentimentalité.
Après que le Parti communiste chinois (PCC) a mis en scène les « auto-immolations », j’ai parfois clarifié les faits concernant la persécution du Falun Gong dans mon dortoir. J’ai expliqué que le Falun Gong interdit de tuer. Mes camarades de chambre se sont rassemblés pour écouter et ont posé de nombreuses questions sur les mensonges diffusés à la télévision. J’ai répondu à toutes leurs questions. À ce moment-là, j’ai senti que les facteurs maléfiques dans l’autre dimension étaient extrêmement puissants. Je tremblais en parlant et ma bouche, mes bras et mes jambes tremblaient de manière incontrôlable à cause de la peur. J’avais froid partout et mes dents claquaient. J’ai tremblé pendant plus d’une demi-heure tout en parlant de Dafa à mes camarades.
Une autre fois, un enseignant a répété en classe la propagande diffusée à la télévision au sujet du Falun Gong. J’ai voulu l’interrompre à plusieurs reprises, mais je tremblais de peur. Finalement, j’ai rassemblé mon courage, j’ai levé la main et j’ai dit : « La plupart des évén ements en temps réel, lorsqu’ils sont filmés, apparaissent tremblants et flous, avec des voix de fond chaotiques ; pourtant, les images des auto-immolations de la place Tiananmen sont d’une netteté cristalline, avec des plans longs, des plans moyens, des grands angles et même des gros plans ? Pourquoi ces images semblent-elles avoir été tournées par des professionnels ? »
Le professeur m’a regardée avec surprise, et mes camarades de classe m’ont également fixée du regard. L’atmosphère s’est figée, comme si le temps s’était arrêté. Le professeur a réfléchi un instant, puis a dit : « Je ne sais pas grand-chose sur le Falun Gong, je ne peux donc pas me prononcer. »
C’était l’une des rares fois où j’ai pris la parole en faveur de Dafa pendant mes années d’université. Je consacrais presque toute mon énergie à mener une vie confortable et à gagner de l’argent grâce à des emplois à temps partiel, me comportant comme n’importe quelle personne ordinaire. Ce n’est que pendant les vacances d’hiver et d’été, lorsque je retournais chez ma mère, que je pouvais étudier le Fa et faire les exercices plus régulièrement. Je me joignais à elle pour distribuer des documents d’information sur Dafa. Mais dès que je quittais la maison, je retombais dans la vie d’une personne ordinaire. Mon cœur pour la cultivation de Dafa vacillait et je gaspillais un temps précieux.
Les appels d’encouragement de ma mère
De 2004 à 2007, j’ai travaillé dans ma première entreprise et les occasions de rendre visite à ma mère sont devenues de plus en plus rares. Inquiète pour moi, elle me disait souvent avec sincérité au téléphone : « Quand tu me manques, je me dis de ne pas m’inquiéter pour mon enfant. Je devrais transformer mon désir pour te voir en bénédiction : puisses-tu obtenir le Fa ! As-tu étudié le Fa récemment ? Tu dois lire les livres de Dafa ! Tu dois garder le Fa dans ton cœur ! »
Année après année, elle me le rappelait sans relâche. Parfois, elle semblait joyeuse : « J’ai émis la pensée droite pour toi. Ton champ d’énergie était recouvert d’une épaisse couche de poussière, mais il est propre maintenant. »
D’autres fois, ma mère semblait inquiète et répétait les mêmes mots : « Quand tu as obtenu le Fa pour la première fois, j’ai fait un rêve. J’ai vu beaucoup de gens battre des tambours et des gong pendant que tu étais transportée sur un palanquin rouge sculpté d’un phénix. Tout le monde était fou de joie, célébrant comme s’il s’agissait d’un mariage. Sais-tu ce que cela signifiait ? C’étaient les êtres de ton monde qui célébraient ton obtention du Fa, attendant de t’accueillir à ton retour ! Tu dois étudier le Fa maintenant. »
Parfois, lorsqu’elle ouvrait le livre Zhuan Falun à la maison, elle m’appelait par mon nom. Même si nous étions séparées par des milliers de kilomètres, elle m’appelait de tout son cœur. Comme elle souhaitait ardemment que sa fille étudie le Fa avec elle !
Mais je n’arrivais toujours pas à me ressaisir. Chaque fois que maman m’exhortait, je lisais le livre pendant quelques jours, puis je m’en éloignais parce que j’étais occupée à gagner de l’argent, à gravir les échelons professionnels, à sortir avec des garçons, à faire du shopping et à faire la fête. Maman était inquiète, mais le Maître l’était encore plus. Le jour, maman m’exhortait à rentrer à la maison pour les vacances. La nuit, le Maître apparaissait dans mes rêves, m’avertissant que l’occasion de cultiver était éphémère. Je rêvais souvent que je me précipitais chez moi avec des sacs et des valises, courant après les trains, les métros et les bus. Juste avant que les portes ne se ferment, je devais faire demi-tour parce que j’avais oublié quelque chose. Plusieurs fois, je me suis réveillée en panique.
Vivant seule loin de chez moi, je savais que je devais rentrer dès que possible, car ma maison était mon seul lien avec le Fa. À chaque période de vacances ou de jours fériés, tant que je n’étais pas en déplacement professionnel, j’achetais des billets pour rentrer chez moi. Les billets de train pour les vacances, en particulier pendant le Nouvel An chinois, la fête du Travail et la fête nationale, étaient très difficiles à obtenir. Beaucoup de gens n’avaient d’autre choix que d’acheter des billets hors de prix ou des billets pour voyager debout. Étrangement, je parvenais toujours à obtenir une couchette sans presque aucun effort.
À mon arrivée chez moi, ma mère me remettait toujours les derniers numéros de l’Hebdomadaire Minghui et d’autres documents. La lecture de la torture subie par mes compagnons de cultivation me faisait souvent monter les larmes aux yeux. Elle me donnait également des documents à distribuer aux personnes que je rencontrais. Chaque fois, j’étais étonnée de voir à quel point les projets de clarification de la vérité étaient bien menés dans ma ville natale. Presque tous les poteaux électriques étaient recouverts d’affiches avec différents messages, et très peu étaient déchirées. Beaucoup d’affiches, usées par le soleil et le vent, étaient encore intactes. Chaque communauté résidentielle mettait à jour ses brochures d’information sur Dafa tout au long de l’année. Il était évident que les autres pratiquants y consacraient beaucoup d’efforts. Et moi… je n’osais pas y penser davantage ni affronter mon propre cœur.
Plus tard, après avoir lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste, j’ai réalisé que les crimes du PCC dépassaient de loin mon imagination. Puis est venue la vague des « trois retraits » qui visait à aider les gens à démissionner des trois organisations communistes en Chine. Au départ, les gens se retiraient du Parti et des organisations qui lui étaient associées en utilisant leur vrai nom. Après plusieurs jours de réflexion, j’ai également démissionné en utilisant mon vrai nom. Cela a alarmé la police. Ils ont harcelé mon père sur son lieu de travail. Plusieurs voitures de police sont arrivées, sirènes hurlantes, provoquant un grand désordre. La situation est restée tendue pendant plusieurs années, mes parents étant harcelés à maintes reprises.
En 2007, la police de ma ville natale m’a de nouveau convoquée pour expliquer ma démission. Lorsque je suis entrée dans le poste de police, je me suis sentie remarquablement calme. J’ai senti que je ne devais pas avoir peur, mais plutôt être fière d’être une pratiquante de Falun Gong. J’ai calmement expliqué les raisons et le processus qui ont motivé mon retrait. Sous la protection du Maître et le soutien juste des autres pratiquants, l’affaire a été résolue sans incident. Je suis rentrée chez moi saine et sauve, et j’ai repris mon travail dans l’entreprise l’esprit tranquille.
Le Maître me guide avec compassion
À l’époque, je vivais comme une « personne à double visage ». D’un côté, je défendais Dafa, tandis que de l’autre, je me laissais aller à la cupidité et au désir. Mais le Maître veillait sur moi et m’empêchait d’obtenir quoi que ce soit par des moyens inappropriés dans ma quête de renommée et de gain. Il me tenait en échec, s’assurant que je ne franchisse pas la ligne. Sinon, le châtiment aurait été immédiat. En conséquence, je préférais couvrir les pertes avec mon propre argent plutôt que de profiter le moins du monde de l’entreprise.
Sous la protection de mon Maître, ma carrière a progressé sans encombre. Mes supérieurs me faisaient confiance, mes collègues étaient gentils et mes amitiés prospéraient. Le seul inconfort physique que j’avais, des maux d’estomac, a complètement disparu après avoir récité plusieurs fois « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Depuis plus de dix ans, je n’ai pas pris un seul comprimé. Le seul accident que j’ai jamais eu, c’est quand une voiture m’a presque renversée, s’arrêtant à quelques centimètres de moi. Je m’en suis sortie indemne, sans même avoir le temps d’avoir peur.
Plus tard, je me suis profondément empêtrée dans des sentiments amoureux et j’ai été tourmentée par un chagrin d’amour. Miraculeusement, au moment où je me suis agenouillée devant le portrait du Maître, une vague d’énergie a envahi tout mon corps, de la tête aux pieds, emportant la douleur. Quand je me suis relevée, j’ai senti que ce n’était qu’une affaire ordinaire, quelque chose que je pouvais accepter calmement. Le profond changement dans mon état d’esprit en l’espace de quelques minutes m’a stupéfaite.
De 2008 à 2010, mon état de cultivation s’est encore détérioré. À mon plus bas niveau, je ne lisais le Zhuan Falun qu’une fois par mois et ne pratiquais les exercices qu’une fois tous les deux mois. Je sentais que je n’étais pas simplement « à la traîne », mais que je m’étais complètement fondue dans la société ordinaire.
Le Maître continuait à m’éclairer, essayant de me réveiller. D’innombrables fois, j’ai rêvé de manière très vivante des scènes de mes innombrables vies passées. Cela comprenait des scènes dans lesquelles le moine bouddhiste Tang Sanzang et ses disciples traversaient des montagnes et des rivières dans Pérégrination vers l’Ouest (roman classique de la littérature chinoise) pour obtenir des écritures. Mes rêves révélaient les paysages magnifiques des royaumes célestes, et bien plus encore. Dans ces rêves, le bus qui me ramenait chez moi était sur le point de partir, mais j’arrivais trop tard. Chaque fois, je me précipitais pour le rattraper, mais je ne pouvais jamais lâcher les nombreux sacs que je tenais dans mes mains. Juste au moment où j’atteignais la porte du bus, je me réveillais.
Le Maître m’a solennellement mis en garde dans mon rêve. Son corps de Dharma était assis sur un trône de lotus, flottant dans les airs, tandis qu’il me regardait. Après un long silence, il s’est détourné et s’est éloigné. Il n’y avait ni réprimande ni avertissement, juste une expression douce et compatissante. Pourtant, j’ai ressenti un sentiment de solennité écrasant, une présence qui a secoué mon âme. J’étais tellement remplie de crainte et d’admiration que je n’osais pas croiser le regard du Maître.
De mon adolescence à mes 30 ans, plus d’une décennie s’est écoulée. Peu importe à quel point j’étais paresseuse, le Maître ne m’a jamais abandonnée. Il m’a toujours guidée. Je ressentais des remords lorsque je convoitais la richesse et je me sentais mal à l’aise lorsque je m’adonnais au luxe. Peu à peu, un désir sincère de cultiver a germé en moi. J’ai commencé à lire le Zhuan Falun plus régulièrement. De temps en temps, je fabriquais des banderoles ou écrivais à la main des phrases clarifiant la vérité. Même pendant mes voyages d’affaires, j’emportais avec moi des brochures d’information sur le Falun Dafa.
Après le début de la persécution, d’innombrables nobles pratiquants ont quitté leur foyer et risqué leur vie juste pour dire la vérité sur Dafa. Pourtant, moi qui avais également quitté mon foyer à un jeune âge, je l’avais fait dans le but de poursuivre une gloire mondaine éphémère. Comment pouvais-je vivre en paix avec une telle conscience ? Quel immense écart de caractère !
Rejoindre la voie des véritables pratiquants
À partir de 2011, j’ai commencé à consacrer plus de temps à l’étude du Fa et à la pratique des exercices. Mon désir de cultiver véritablement s’est renforcé et j’aspirais à trouver un groupe d’étude et un environnement de cultivation avec d’autres pratiquants. En 2013, je me suis mariée. Mon mari avait la possibilité de choisir entre plusieurs emplois et il espérait gagner plus d’argent en partant à l’étranger ou en rejoignant une grande entreprise dans une grande ville. Mais je pensais différemment. J’ai supplié le Maître : « Maître, s’il vous plaît, laissez-nous simplement aller dans une ville où il y a un groupe d’étude du Fa afin que je puisse avoir plus de temps pour valider le Fa. Laissez mon mari trouver du travail dans un tel endroit, et je le suivrai ! »
En juin, j’ai démissionné de mon travail en raison de ma grossesse et je suis retournée vivre temporairement chez ma mère. À part ma mère, personne d’autre dans ma famille n’a soutenu ma décision. Ma mère m’a également rappelé : « As-tu bien réfléchi ? Tu risques de ne plus avoir d’emploi à ton retour. Quatre-vingt-dix pour cent des gens ne feraient pas ce choix. Tu dois être certaine que c’est ce que tu veux. »
Je ne me suis jamais inquiétée pour mon avenir professionnel et je ne lui ai pas dit que démissionner avant la naissance de mon enfant me coûterait 90 000 yuans en salaires perdus. Je pensais simplement que tout abandonner pour me consacrer à la cultivation en valait la peine. Ma vie me semblait être un cycle : des années auparavant, j’avais abandonné un merveilleux environnement de cultivation pour courir après la renommée et le gain, maintenant, je laissais tomber mon travail et mes aspirations matérielles pour rechercher un meilleur environnement de cultivation. Alors que je faisais mes valises pour partir, mon cœur était incroyablement léger.
Pendant le trajet du retour, je me sentais joyeuse. Dans la salle d’attente de la gare, je me suis assise par terre, j’ai ouvert avec impatience le Zhuan Falun et j’ai dévoré les pages avec une avidité que je pouvais à peine contenir. Le personnel, les passagers, les agents de sécurité et les policiers passaient sans cesse devant moi, me regardant avec curiosité, mais aucun d’entre eux ne s’est approché pour me déranger. Je suis restée assise tranquillement, complètement immergée dans les enseignements, comme si le bruit et le chaos du monde n’avaient plus rien à voir avec moi.
Chaque jour, j’étudiais le Fa et faisais les exercices avec ma mère. Je produisais des documents d’information sur la vérité et parlais directement du Falun Dafa aux gens. Mes journées étaient épanouissantes et pleines de sens. J’ai commencé à lire les enseignements du Maître donnés à travers le monde et j’ai découvert de nombreux principes que je n’avais jamais compris dans ma jeunesse. Le Maître m’a éclairée : « Tu as pris des détours ces dernières années ; maintenant, tu dois emprunter l’autoroute. » Une légère crainte s’est élevée en moi et j’ai commencé à m’inquiéter d’avoir trop dérivé dans la vie ordinaire pour retrouver la pureté que j’avais lorsque j’ai obtenu le Fa pour la première fois. Le Maître m’a encore éclairée avec la pensée suivante : « Le Maître peut purifier l’or jusqu’à un état de pureté immaculée. »
Les encouragements du Maître m’ont donné la force et la motivation dont j’avais besoin. J’ai avancé avec gratitude, tout en tremblant à l’idée que j’avais failli manquer cette précieuse occasion. Heureusement, la compassion infinie de Maître Li m’a tirée du bord du précipice. Il m’a éclairée sur le fait que j’avais déjà rejoint les rangs des véritables pratiquants. Avec une grande joie, j’ai embrassé ma mère, je l’ai sincèrement remerciée de ne m’avoir jamais abandonnée pendant toutes ces années et pour ses efforts inébranlables pour m’éveiller. Elle m’a dit : « Ne me remercie pas, remercie ton Maître ! »
Je me suis exclamée : « Merci, Maître ! » Mais des mots inexprimés persistaient dans mon cœur : « Je suis désolée que votre disciple se soit réveillée si tard, vous causant tant de soucis ! »
Ma mère a souri puis a pleuré doucement : « C’est merveilleux ! Quand tu as quitté la maison, j’ai dit que tu étais ce petit arbre qui résiste fermement au vent. Tu étais destinée à cultiver ! »
Mes dernières réflexions
En repensant à mon parcours, il y a eu un moment où j’ai pleuré avec un regret si intense que le mot « regret » ne suffit pas à décrire la profondeur de ma tristesse. En 2014, à l’âge de 35 ans, tenant dans mes bras mon enfant affamé et en pleurs, et aux prises avec une tempête de problèmes familiaux, j’ai finalement laissé ces années de regret s’exprimer. Chaque cellule de mon corps tremblait et pleurait. J’aurais aimé pouvoir remonter le temps et dire à chaque étape depuis l’âge de 19 ans : « Réveille-toi ! Tu négliges quelque chose de si rare et précieux. Comprends-tu ce que tu fais ? » Mais le temps avance, et je ne peux pas avertir mon moi passé. Je ne peux qu’utiliser ces leçons pour éveiller la personne que je suis aujourd’hui.
J’ai obtenu le Fa à 19 ans, alors que j’étais jeune, inexpérimentée et inconsciente de sa valeur. J’ai porté ces regrets pendant toutes ces années jusqu’à aujourd’hui, à 46 ans, où je suis mère d’un enfant de 12 ans. À bien des égards, j’ai été comme un enfant lent et maladroit qui apprend à marcher, timide, hésitant et tombant souvent. Mais c’est Maître Li qui m’a toujours tenu la main et m’a guidée à travers la confusion de la jeunesse, la recherche de la renommée et du confort, les défis du mariage et la sentimentalité. Ainsi, j’ai pu surmonter les obstacles créés par les membres de ma famille qui, ignorant la vérité, entravaient ma cultivation. Pas à pas, année après année, j’ai mûri et j’ai progressivement créé un environnement plus propice à une véritable cultivation.
Sous la protection compatissante du Maître, j’ai eu la chance de renouer avec le Fa. Le travail que j’avais abandonné m’a été rendu par la suite. Aujourd’hui, j’ai un emploi stable, une bonne santé, une famille harmonieuse, une relation paisible avec ma belle-mère, un mari attentionné et un enfant bien élevé. Mes parents et moi marchons désormais ensemble sur le chemin de la validation de Fa.
J’ai trois souhaits et je demande humblement la bénédiction du Maître : premièrement, consacrer plus de temps et d’énergie à sauver les êtres et à accomplir ma mission sacrée ; deuxièmement, traiter ma belle-mère et mon mari (qui m’ont aidée à m’endurcir à travers les tribulations) avec encore plus de gentillesse et valider le Fa par ma conduite ; troisièmement, guider les jeunes disciples de Dafa par l’exemple, sans jamais les abandonner, tout comme ma mère l’a fait pour moi.
La compassion du Maître est incommensurable et inoubliable. À l’approche du 22e Fahui de Minghui de Chine, je raconte sincèrement mon chemin de cultivation avec mon Maître. C’est un chemin rempli de remords, de leçons apprises et de la joie de redécouvrir ce qui avait été perdu. Je partage ces expériences avec mes compagnons de cultivation, en particulier ceux qui ont obtenu le Fa lorsqu’ils étaient jeunes, et avec la nouvelle génération qui grandit aujourd’hui. Puisse mon histoire leur offrir une lumière qui les guide, et aider ceux qui se sont égarés à retrouver le chemin de la cultivation.
Écoutez les paroles du Maître
Jeunes pratiquants
Si vous avez grandi dans Dafa comme moi,
Si vous aussi avez été comparés à un lotus sacré,
Si vous aussi avez entendu les appels de vos proches,
Chacun aspirant à votre retour à la maison,
Ne répétez pas mon histoire,
Elle est lourde de conséquences,
Chaque chapitre est empli de regrets et de peurs.
Jeune pratiquant, que ce soit toi ou un autre,
Êtes-vous perdus dans le monde des mortels, incapables de vous échapper ?
Avez-vous du mal à distinguer le vrai du faux dans vos rêves ?
Vous accrochez-vous à des illusions de contrées lointaines ?
Endurez-vous le vent et la pluie pour la renommée et le gain ?
Écoutez les paroles du Maître, revenez à Dafa.
Le Maître vous a toujours attendu.
De l’enfance à l’âge adulte, avez-vous oublié ?
La jeunesse est fugace comme une ombre qui passe.
Chaque étape de vie comporte des questions sans réponse.
Si vous ouvrez le Zhuan Falun et lisez les enseignements du Bouddha,
Vos idéaux ne resteront pas vains.
Peut-être qu’un chapitre plus beau s’ouvrira.
Écoutez le Maître, revenez à Dafa. Le Maître a maintes fois repoussé la fin de la rectification de Fa. Chaque jour portant un fardeau immense.
Le temps a blanchi ses cheveux.
Le monde connaît-il ses efforts et son souci pour tous les êtres ?
Traduit de l’anglais
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