(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa (Falun Gong) depuis plus de vingt ans et j’ai traversé de nombreuses épreuves et tribulations. Si je devais raconter mon parcours en détail, j’aurais un livre très long. Cependant, quand j’y repense, ce qui ressort le plus, c’est de cultiver la compassion et d’être attentionnée envers les autres.
De nombreux incidents me rappellent à quel point j’étais égoïste et à quel point j’ai changé. J’étais égocentrique et indifférente à la souffrance des autres, je ne faisais jamais d’efforts pour aider qui que ce soit. J’étais paresseuse et indulgente envers moi-même. C’est Maître Li qui m’a sauvée de cette voie autodestructrice. Il a purifié mon corps et mon âme. Dafa m’a montré le vrai sens de la vie et m’a donné une chance d’un nouveau départ.
Tendre la main à une pratiquante et à sa famille
Une pratiquante et sa famille ont traversé de nombreuses épreuves. L’épouse pratiquait autrefois le Falun Dafa, mais elle est devenue mentalement confuse après avoir été persécutée à plusieurs reprises. Son mari et sa fille cadette sont décédés il y a quelques années. Son fils aîné est alité après avoir subi un accident vasculaire cérébral, mais son propre fils lui rend rarement visite. Le fils cadet de la pratiquante a également subi un accident vasculaire cérébral et se trouve dans un état végétatif depuis huit ans. La fille aînée est handicapée ; elle a été amputée de la jambe droite.
Je suis proche de cette famille et j’ai été impliquée dans presque tout ce qu’elle a vécu au fil des ans, essayant d’aider autant que possible. Je rends régulièrement visite au plus jeune fils, qui est hospitalisé dans l’unité de soins intensifs. Je lui fournis toutes les couches pour adultes et les lingettes dont il a besoin. Je l’aide également à remplir ses documents administratifs afin qu’il puisse bénéficier d’allocations et se faire rembourser ses frais médicaux.
La famille a déménagé plusieurs fois au fil des ans et a beaucoup compté sur moi. J’ai emballé leurs affaires, chargé et déchargé tous les cartons, déballé et nettoyé les maisons avant et après chaque déménagement. Chaque fois qu’un membre de la famille était hospitalisé, je m’occupais des formalités administratives, allais chercher les médicaments et restais à l’hôpital pour m’occuper d’eux. Je cuisinais et faisais leur lessive. Je m’occupe de leurs opérations bancaires, je récupère leurs prestations sociales et j’achète des articles ménagers pour eux. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été réveillée au milieu de la nuit par des appels téléphoniques de la famille, où je me suis habillée à la hâte et où je me suis précipitée chez eux.
La plupart des membres de cette famille n’ont pas de revenus stables, ils ont donc des difficultés financières. Pour couvrir leurs frais de subsistance et leurs frais médicaux, ils ont vendu deux des trois appartements que le gouvernement leur avait attribués lorsque leurs terres ont été expropriées pour un projet d’urbanisation. Lorsque je les aide à acheter des articles ménagers et des produits alimentaires, je fais le tour de plusieurs magasins pour trouver les prix les plus bas ou j’achète des articles en promotion. Je leur donne également des fruits, du thé, des collations et des épices si j’en ai en surplus, afin qu’ils n’aient pas à dépenser d’argent pour ces articles.
Chaque fois que je leur rends visite, j’apporte toujours une copie du dernier article du Maître ou des articles utiles tirés du site Minghui. Je les encourage à faire les exercices, à émettre la pensée droite et à suivre les progrès de la rectification de Fa.
Au début, la pratiquante ne demandait pas souvent de l’aide, et chaque fois qu’elle le faisait, j’essayais de répondre aussi vite que possible. Cependant, comme elle appelait de plus en plus souvent, je suis devenue impatiente, pensant : « Pourquoi demandes-tu de l’aide pour chaque petite chose ? Es-tu si dépendante de moi ? Tu n’as personne d’autre à appeler ? » Chaque fois que son nom apparaissait sur mon identifiant d’appel, je me sentais agacée, pensant : « Pourquoi as-tu toujours besoin d’aide pour tant de choses ? Tu ne peux pas essayer de t’en occuper toi-même d’abord ? » Même lorsque j’allais l’aider, je me plaignais et la critiquais.
Mais quand je me suis mise à sa place, j’ai compris les circonstances malheureuses et les difficultés auxquelles elle était confrontée. Cette famille avait tellement souffert et avait vraiment besoin d’aide. Cependant, j’étais déjà très occupée et j’avais beaucoup de choses à faire. J’ai essayé de trouver un autre pratiquant qui pourrait aider de temps en temps et alléger un peu mon fardeau. J’ai cherché pendant un certain temps, mais je n’ai trouvé personne qui convienne. Cela m’a fait réaliser : « Est-ce que j’essaie d’éviter cette épreuve ? En quoi est-ce faire preuve de considération envers les autres ? Peut-être que c’est mon chemin de cultivation et ma responsabilité. Je devrais considérer cela comme une occasion de cultiver ma compassion et de travailler à me débarrasser de mon impatience et de mon ressentiment. N’est-ce pas une bonne chose si je regarde cela sous un angle différent ? » Je me suis sentie beaucoup mieux et en paix parce que ma compassion a émergé.
Aider un proche dans le besoin
Il y a deux ans, le père de ma belle-sœur a reçu un diagnostic de cancer du poumon en phase terminale. Comme les médecins ne pouvaient pas faire grand-chose pour lui, le vieil homme a préféré rentrer chez lui plutôt que de rester à l’hôpital. La famille l’a ramené à la maison et les membres de la famille se sont relayés pour s’occuper de lui. La douleur atroce rendait ses nuits agitées. Ses soignants et même le reste de la famille ne pouvaient pas dormir beaucoup. Cela pesait lourdement sur ma belle-sœur, car elle devait travailler pendant la journée.
Ma belle-sœur m’a appelée pour me demander si je pouvais l’aider pendant quelques jours. J’ai accepté et je suis restée avec sa famille, m’occupant du vieil homme à plein temps afin que tout le monde puisse se reposer. J’ai appris à utiliser le respirateur et le moniteur des signes vitaux, et j’ai suivi son programme de médicaments. Je préparais également trois repas par jour.
Le vieil homme était maigre comme un clou et très pâle. Je lui ai dit : « Le Maître m’a envoyée pour vous aider. Vous devez croire que le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »
Je lui ai donné une amulette, et il l’a tenu dans sa main en disant : « C’est le cadeau le plus précieux. » J’ai pointé les deux phrases de bon augure qui y figuraient et lui ai demandé de répéter les mots après moi. Il a répété : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »
Je lui ai dit : « Réciter ces phrases peut vous aider à réduire continuellement votre douleur. » Il a acquiescé.
J’ai été surprise par la réceptivité de cet homme, comme s’il était destiné à découvrir Dafa. Je lui ai lu l’article du Maître « Rationalité » et lui ai montré l’article du Maître « Pourquoi l’humanité existe-t-elle » en ligne. Il m’a dit : « Merci. Je n’avais jamais lu les articles de Maître Li Hongzhi auparavant. Ils sont merveilleux. J’étais tellement occupé et concentré sur l’argent, mais je n’avais jamais appris le vrai sens de la vie. »
Il était très respectueux lorsqu’il parlait du Maître, et je voyais bien qu’il était vraiment impressionné. Je lui ai clarifié la vérité et lui ai expliqué pourquoi il est si important de se séparer du Parti communiste chinois (PCC). Il m’a écouté attentivement et a accepté de démissionner du Parti et de ses organisations pour la jeunesse. Avec son accord, je lui ai fait écouter un enregistrement du stage de neuf jours du Maître à Guangzhou. Il a terminé les quatre premières conférences et était au milieu de la cinquième lorsque je suis partie.
Je n’ai pu rester que quatre jours en raison d’engagements pris antérieurement. Je n’ai pas beaucoup dormi pendant mon séjour. Le vieil homme avait besoin de beaucoup d’aide et je ne pouvais faire que de courtes siestes entre deux. Il m’appelait plusieurs fois la nuit pour telle ou telle chose. J’essayais de rester vigilante afin de pouvoir me rendre rapidement auprès de lui. En quelques jours seulement, j’ai découvert bon nombre de mes conceptions et attachements humains, tels que ma tendance à me plaindre et à critiquer, mon impatience et mon manque d’attention aux détails. J’ai également pris conscience de la nécessité de m’efforcer de mieux accepter les critiques et d’être plus attentive aux sentiments des autres.
Les opinions de mon frère et de ma belle-sœur sur Dafa ont changé pendant mon court séjour. J’ai donné à mon frère des copies des articles du Maître « Rationalité » et « Pourquoi l’humanité existe-t-elle », et il les a lus attentivement. C’était très inattendu, car je n’aurais jamais imaginé qu’il serait ouvert à l’apprentissage de Dafa. J’avais déjà essayé auparavant, mais il était toujours hostile et refusait d’écouter. Cela m’a fait réaliser à quel point il est important de se cultiver et d’être attentionné envers les autres.
Le vieil homme est finalement décédé, mais je crois qu’il est dans un meilleur endroit maintenant.
Résoudre une querelle familiale
Mon oncle a eu un accident vasculaire cérébral en février dernier et a été hospitalisé. Il a une fille qui travaille dans une autre province. Nous avons essayé de l’appeler, mais son téléphone portable était éteint. Ne parvenant pas à joindre sa fille, mon frère m’a demandé de m’occuper de mon oncle pour le moment. J’ai accepté, mais je me suis rendue à l’hôpital avec des sentiments mitigés.
Mes parents n’avaient pas parlé à mon oncle depuis des années en raison de conflits non résolus, et la querelle entre eux était profonde. Mon père est le deuxième enfant de la famille et le fils aîné. Lorsque mon grand-père a été qualifié de « droitier » par le régime communiste et exilé dans le nord-est de la Chine, mon père a accepté un poste de professeur dans une école du soir à Harbin, quittant ainsi sa ville natale.
Pendant plus de dix ans, mes parents ont envoyé chaque mois de l’argent à ma grand-mère pour l’aider à élever seule ma jeune tante et mon jeune oncle. Au début, mes parents ne gagnaient pas beaucoup et n’envoyaient que 10 yuans par mois, puis ils ont progressivement augmenté cette somme à 20 yuans. Ce que mes parents ignoraient, c’est que mon oncle prenait chaque mois l’argent et ne donnait que 5 yuans à ma grand-mère, gardant le reste pour lui. Mon père ne l’a découvert que lorsque nous avons rendu visite à ma grand-mère des années plus tard. Il a confronté mon oncle, qui a nié, ce qui a provoqué un grave conflit entre les deux frères.
À l’époque, 5 yuans suffisaient à couvrir les dépenses d’une personne pendant un mois entier. Mes parents ont quatre enfants. À ma naissance, ma famille était confrontée à d’importantes difficultés financières. En raison de la malnutrition, j’étais beaucoup plus petite que mes camarades, j’étais maigre et j’avais le teint jaunâtre. J’étais souvent malade et, une fois, lorsque mon père m’a emmenée chez le médecin, celui-ci a dit en plaisantant : « Regardez, le vieux “malade” a amené la petite “malade”. » Mes parents avaient du mal à joindre les deux bouts, mais mon père envoyait quand même de l’argent à sa mère chaque mois. Lorsque nous tombions malades, ma mère devait emprunter de l’argent aux voisins pour payer la consultation chez le médecin.
Lorsque nous sommes revenus dans notre ville natale quelques années plus tard, nous avons dû ajouter nos noms au registre d’état civil familial. Mon oncle a vu cela comme une menace, car cela donnerait à mon père le droit d’hériter de la maison familiale. En réalité, c’est mon père qui avait acquis la maison familiale, où vivaient ma grand-mère, mon oncle et ma tante. Mon oncle a demandé de l’argent à mes parents pour acheter des cadeaux, car il avait besoin d’influencer des personnes de sa connaissance afin que nos noms soient ajoutés au registre. Puis, il a demandé de l’argent à ma sœur aînée dans le même but, à l’insu de mes parents. Lorsque mes parents l’ont découvert, ils étaient furieux et ont complètement cessé de lui parler.
Mon oncle s’est retrouvé dans une situation difficile ces dernières années. Pour aider sa fille unique à rembourser ses prêts à taux d’intérêt élevé, il a vendu son appartement et emprunté de l’argent à tous ceux qui voulaient bien lui en prêter. Il a emprunté plusieurs fois à certaines personnes et a menti en disant qu’il était malade pour éviter de rembourser l’argent. Notre famille et nos amis gardent leurs distances et essaient d’éviter mon oncle autant que possible.
Criblé de dettes, mon oncle mène une vie difficile. Il n’a pas de domicile fixe et déménage fréquemment. Il n’a pas les moyens de s’offrir des repas nutritifs et saute souvent des repas. Son mode de vie malsain et sa dépression ont fini par le rattraper, et il est tombé malade.
Avant de commencer à pratiquer, je n’aurais jamais aidé mon oncle, car il avait trompé mes parents et nous tous dans le passé. Mais je suis maintenant une pratiquante de Falun Dafa. Je ne pouvais pas le regarder souffrir sans rien faire. En tant que pratiquants, nous n’avons pas d’ennemis et nous ne nourrissons pas de haine, car c’est le cœur même de l’idéologie communiste. Est-ce que je veux vraiment transmettre cette querelle familiale à la génération suivante ? Ou est-il temps de la résoudre une fois pour toutes avec bienveillance ?
Cependant, c’est plus facile à dire qu’à faire. Quand j’ai vu mon oncle, amaigri et hagard, aux urgences, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir mal pour lui. Cet homme de 1,80 m ne pesait plus que 45 kg. Mais les souvenirs du passé ont envahi mon esprit et j’ai ressenti de l’amertume. J’ai essayé de repousser mes pensées négatives et de rester calme. J’ai salué mon oncle avec un sourire chaleureux et je me suis rappelé : « Ne lui en veux pas. Il est déjà en si mauvaise posture. Tu ne peux pas simplement le laisser seul. » Je devais prendre soin de lui, car après tout il fait partie de ma famille. Ce jour-là, je lui ai fait écouter des enregistrements audio des enseignements du Fa du Maître.
La fois suivante où j’ai rendu visite à mon oncle, je lui ai fait écouter les enseignements du Fa du Maître pendant près de huit heures. Il a bien dormi cette nuit-là et semblait beaucoup mieux le lendemain matin. Il n’avait plus de troubles de l’élocution. Si je m’approchais suffisamment près, je pouvais comprendre ce qu’il disait. Je l’ai changé six fois ce jour-là. Je l’ai aidé à se retourner et à s’allonger sur le côté afin de pouvoir le nettoyer, changer sa couche et remplacer l’alèse. J’étais très prudente, car le moindre mouvement le faisait gémir de douleur.
L’état de santé de mon oncle s’est stabilisé au cours des jours suivants, et il était prêt à commencer sa rééducation et sa kinésithérapie. Après l’avoir transféré dans un autre établissement, mon frère a emmené ma mère lui rendre visite. Ma petite sœur, qui s’était occupée de lui la nuit précédente, nous a raconté le rêve de l’oncle dans lequel il avait réussi un examen de littérature chinoise.
Toutes les vies sont venues pour le Fa. Mon oncle n’est plus dans un état critique et est en voie de guérison. Son état s’améliorant de jour en jour, il doit attendre quelque chose. Peut-être attend-il d’entendre parler du Falun Dafa ; peut-être que le Fa de Bouddha est ce qu’il attend. La compassion du Maître est vraiment omniprésente.
Épilogue
Je pense que chaque pratiquant a rencontré des défis similaires dans sa cultivation. En suivant les enseignements du Maître, nous nous conformons tous aux critères de Dafa et essayons de devenir de meilleures personnes. C’est facile à faire pendant une journée, mais pas pendant plus de deux décennies. C’est facile pour une personne d’y parvenir, mais pas pour un groupe de près de 100 millions de personnes. Pourtant, les pratiquants de Dafa y sont parvenus collectivement. C’est parce que nous cultivons un Fa de haut niveau et que ce lieu est une terre pure.
Je remercie le Maître !
Traduit de l’anglais
Copyright © 1999-2025 Minghui.org. Tous droits réservés.