(Minghui.org) Afin de contraindre les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance, la prison pour femmes de la province du Jilin a créé la 8e division et incite les détenues à les torturer
Au premier étage de la prison, la plupart des pratiquantes qui restent fidèles à leur croyance sont envoyées à la cellule 107, également connue sous le nom de « cellule de l’orage ». Les détenues Dai Yu, 36 ans, et Qi Xin, toutes deux condamnées pour fraude, en ont été chargées. Elles obligent souvent les pratiquantes à rester assises immobiles sur de petits tabourets tous les jours de 4 h à 23 h, sans aucune pause pour prendre une douche ou aller aux toilettes. Certaines pratiquantes ont été victimes d’insultes et aspergées d’eau pimentée par la gardienne Gao Yang.

Reconstitution de torture : immobile sur un petit tabouret
Dai et Qi ont endossé leurs rôles avec enthousiasme. Leur participation active à la persécution leur a valu une récompense annuelle. Dai a même été « promu » à la tête de onze cellules (chaque cellule accueillant douze à quatorze personnes) au premier étage.
Cas de torture
Lorsque Mme Sun Qingju, sexagénaire, a été conduite à la cellule 107, les gardiennes l’ont aspergée d’eau pimentée et l’ont enchaînée à un lit. Dai et Qi l’ont privée d’eau et l’ont forcée à boire son urine, lui faisant la fausse promesse qu’ils cesseraient d’essayer de la forcer à renoncer au Falun Gong si elle le faisait. Elles ont également versé de l’eau sur sa couverture et l’ont obligée à uriner dans son lit. Au bout de quelques jours, Mme Sun était incapable d’uriner et son bas-ventre était devenu gonflé et dur. Les gardiennes l’ont emmenée à l’hôpital et lui ont posé une sonde urinaire. Les tentatives de « transformation » se sont poursuivies après son retour en prison.
Les méthodes de torture infligées à Mme Yang Shuzhen étaient encore plus brutales. Elle n’avait droit qu’à deux heures de sommeil par nuit, puis devait monter la garde (surveiller le sommeil des autres détenues) toutes les une ou deux heures. Durant la journée, elle était contrainte de rester assise sur un petit tabouret, avec de très rares pauses pour aller aux toilettes. Même lorsqu’elle y était autorisée, elle n’avait jamais assez de temps pour aller à la selle. Les détenues jetaient ou détruisaient tout son papier toilette.
Avant les repas, Mme Yang était forcée de répéter 200 fois : « Qi Xin, puis-je manger maintenant ? » On lui interdisait également de se laver ou de nettoyer son bol de riz.
Après que des plaies ouvertes et croûteuses se sont formées sur les fesses de Mme Yang (à force de rester assise), Qi lui a arraché les croûtes et l’a forcée à poursuivre cette torture par la position assise.
Tout en forçant les pratiquantes à s’asseoir sur de petits tabourets, les détenues secouent parfois leurs jambes et frottent leurs fesses contre les tabourets. Après l’apparition de plaies ouvertes, elles saupoudrent souvent leurs pantalons de sel. Celles qui tentent de résister sont battues, frappées à coups de pied ou aspergées d’eau pimentée. L’odeur putride des plaies infectées attire les mouches. Il est rare que les gardiennes fournissent des soins médicaux, à moins que la pratiquante ne rédige une déclaration de renoncement au Falun Gong.
Pendant la torture en position assise, les pratiquantes sont contraintes de garder les mains sur les genoux. Si elles ne parviennent pas à maintenir leurs jambes serrées, les détenues les frappent à coups de pied ou de poing. De nombreuses pratiquantes se retrouvent couvertes de bleus. Même lorsqu’elles restent immobiles, les détenues peuvent leur donner des coups dans la poitrine avec leurs doigts, une technique enseignée par la détenue Li Lingling, ancienne championne de sanda (un sport de combat).
Pendant ce temps, les détenues insultent constamment le Falun Gong et son fondateur. Parfois, elles écrivent le nom du fondateur du Falun Gong sur du papier toilette et le glissent dans les sous-vêtements des pratiquantes. Les détenues leur jettent aussi divers objets.
Un jour, une jeune pratiquante a été emmenée en cellule 107 pour avoir tenté d’expliquer les faits concernant le Falun Gong à une gardienne. Qi et Dai lui ont demandé si elle préférait s’asseoir ou rester debout. Elle a répondu : « Je resterai debout. » Elles l’ont alors forcée à rester debout, le dos bien droit, de 4 h 30 à 21 h tous les jours. Elle n’avait pas le droit de bouger ni de s’appuyer contre quoi que ce soit. Au bout d’un mois, ses jambes étaient extrêmement enflées et elle avait du mal à marcher et à aller aux toilettes. Elles l’ont ensuite transférée dans une cellule ordinaire et lui ont ordonné de rédiger des rapports de réflexion pour « expier » sa faute.
Dai a privé de sommeil une autre pratiquante, Mme Yao Yufen, septuagénaire. Elle l’a également battue et insultée.
Une autre détenue, Wang Lina, condamnée à la prison à vie, a empêché une pratiquante septuagénaire de boire de l’eau en été et l’a battue avec un banc en bois. Elle l’a également pincée et a publiquement dénoncé le Falun Gong et son fondateur.
Zheng Dan, condamnée pour meurtre, et la trafiquante de drogue Chai Li forcent parfois les pratiquantes à boire de l’eau en excès comme forme de punition et leur interdisent d’aller aux toilettes. D’autres détenues les ont forcées à manger des quantités excessives de nourriture, et les ont également affamées.
Dai, Zheng et Li Mingzhu ont un jour gavé une pratiquante du nom de Zhang, puis l’ont contrainte à prendre des psychotropes.
Outre l’interdiction d’aller aux toilettes et de se laver, certaines pratiquantes n’ont pas été autorisées à changer de vêtements ni à utiliser un mouchoir en papier ou en tissu lorsqu’elles avaient le nez qui coulait.
En été, les détenues les recouvrent de plusieurs couvertures épaisses. En hiver, elles ne couvrent que leurs jambes, ou leur retirent toute couverture, tout en ouvrant la fenêtre de leur cellule et en coupant le chauffage. Elles ont également versé de l’eau froide sur leurs lits ou les ont traînées sur le sol mouillé.
Deux autres détenues, Du Xiulan et Yang Liyan, donnent régulièrement des « conférences » pour discréditer le Falun Gong et son fondateur, dans le but de manipuler les pratiquantes.
(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)
Voir aussi :
La prison pour femmes du Jilin continue de persécuter les pratiquantes de Falun Gong
La prison pour femmes de Changchun incite les détenues à torturer les pratiquantes de Falun Gong
Des pratiquantes de Falun Gong torturées dans la prison pour femmes de la province du Jilin
Traduit de l’anglais
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