(Minghui.org) Deux femmes âgées originaires de la ville de Heze, province du Shandong ont été illégalement incarcérées ces derniers mois à la prison pour femmes de la province du Shandong en raison de leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Les deux dossiers ne sont pas liés, l’un ayant eu lieu quatre ans après que la sentence fut prononcée et l’autre peu après la condamnation injustifiée.
Condamnée en août 2021 et incarcérée en prison en août 2025
Mme Gao Menghua, âgée d’environ 75 ans, a été illégalement arrêtée le 30 juillet 2021, alors qu’elle s’occupait de sa mère centenaire. Son mari, septuagénaire et handicapé, a dû se débrouiller seul après son arrestation. Elle a été jugée par le tribunal du district de Cao en août 2021 et a été illégalement condamnée à quatre ans. En raison de la pandémie de la COVID-19, elle a été autorisée à reporter sa peine jusqu’à la mi-août 2025.
Avant sa dernière arrestation, Mme Gao a été arrêtée à de nombreuses reprises en raison de sa croyance. Elle a été condamnée au camp de travaux forcés en octobre 2000 pour s’être rendue à Pékin faire appel en faveur du droit de pratiquer le Falun Gong. En raison de son hypertension et d’autres symptômes, elle a été libérée sous caution. Elle a de nouveau été arrêtée en octobre 2005 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Le tribunal l’a condamné à quatre ans en septembre 2006. La prison ne l’a pas placée en détention à trois reprises en raison de son état de santé précaire, mais a fini par l’accepter après l’intervention du directeur adjoint de la police du district de Cao.
Condamnée en mars 2025 et emprisonnée peu après
Mme Li Fengmei, âgée d’environ 70 ans, a été illégalement arrêtée en août 2018 pour avoir parlé du Falun Gong. Elle est devenue handicapée en raison des mauvais traitements subis au centre de détention du district de Cao et a été libérée sous caution. Dès que sa santé s’est un peu améliorée en 2025, le tribunal du district de Cao l’a condamné à un an et demi en mars de la même année et lui a ordonné de retourner en détention pour commencer à purger sa peine.
Voir aussi :
Une septuagénaire condamnée à une peine de prison
Traduit de l’anglais
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