(Minghui.org) Une femme de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été libérée, le 8 août 2025, après avoir purgé une peine de trois ans et demi en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle qui est persécutée par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.
Le 10 février 2022, Mme Chen Yawen a été illégalement arrêtée à son domicile à 18 h, par des policiers du poste de police de Zhanqian. Le tribunal du district de Dali l’a illégalement condamnée à une date inconnue et elle a été illégalement incarcérée dans une prison inconnue le 30 mars 2023.
Suite à son arrestation, Mme Chen a été détenue au poste de police pendant deux jours puis a été transférée au centre de détention administratif de la ville de Harbin. Dès son arrivée, les gardiens lui ont enlevé ses lunettes dont elle avait besoin pour son astigmatisme et sa myopie sous prétexte que « les lunettes contenaient des parties métalliques. »
Sans ses lunettes, Mme Chen ne pouvait pas voir clairement et devait dépendre des autres pour ses activités quotidiennes comme manger, ranger ses affaires et lire. Elle a fait appel à plusieurs reprises, mais les gardes ont refusé de les lui rendre. Ils ont dit qu’elle devait renoncer à sa croyance avant de pouvoir « mériter le droit de formuler la moindre demande ».
Le 15 mars 2022, Mme Chen a été transférée au deuxième centre de détention de la ville de Harbin, où elle a été détenue jusqu’à son transfert dans un autre établissement pénitentiaire, le 30 mars 2023. Pendant plus d’une semaine, les gardiens l’ont forcé ainsi que d’autres nouvelles détenues à rester assise immobiles sur un grand lit pendant de longues heures. Leurs fesses ont enflé et se sont couvertes d’ecchymoses, et elles souffraient de douleur atroce. Les pratiquantes de Falun Gong étaient régulièrement réprimandées.
Mme Chen et d'autres personnes n'étaient autorisées à utiliser les toilettes qu'à des heures précises, même si elles en avaient besoin de toute urgence. La pause toilettes était cependant très courte et des dizaines de personnes faisaient la queue. Certaines faisaient les cent pas et disaient avoir l'impression que leur vessie allait exploser.
Dès son premier jour de détention, Mme Chen a été affectée à la surveillance. Cette tâche consistait, par groupe de cinq ou six personnes à veiller à tour de rôle sur les détenues qui faisaient la sieste ou qui dormaient la nuit. Elles devaient rester debout pendant leur service de deux heures. Si elles apercevaient une détenue en train de ronfler ou qui état mal positionné (à l'exception de la détenue en chef qui occupait un grand lit, toutes les autres devaient dormir les unes à côté des autres comme des sardines dans une boîte), elles devaient la réveiller et corriger sa position.
Qu’elle soit de service ou non, Mme Chen avait du mal à passer une bonne nuit de sommeil. Elle souffrait d'hypoglycémie et s'était évanouie à plusieurs reprises. Après une courte pause, on lui avait ordonné de reprendre son service. Même lorsqu'elle n'était pas en service, elle ne pouvait pas s'allonger pour se reposer, sauf pendant la sieste.
Mme Chen a subi beaucoup de pression pour qu’elle renonce à sa croyance, car le centre de détention conditionnait l’efficacité des gardiens au nombre de pratiquantes de Falun Gong qu’ils parvenaient à transformer. Ils ont menacé de lui rendre la vie infernale si elle refusait de renoncer à sa croyance.
Les gardiens ont également utilisé des détenues pour maltraiter les pratiquantes de Falun Gong. Wang Ninging était particulièrement cruelle envers les pratiquantes. Une fois, Mme Chen est restée un peu plus longtemps dans les toilettes parce qu'elle se sentait étourdie en raison d'une hypoglycémie. Wang lui a tiré les cheveux violemment et l'a insultée. Une pratiquante âgée était également souvent victime d'insultes de la part de Wang et le stress mental qu'elle subissait lui causait des mictions fréquentes, ce qui lui valait encore plus d'insultes de la part de Wang. Une fois, la femme âgée a demandé à faire une pause dans sa ronde parce qu'elle se sentait extrêmement mal à l'aise, mais Wang l'a accusée de simuler et l'a battue avec quelques autres dans un coin où il n'y avait pas de caméras de surveillance. La famille de la pratiquante a ensuite engagé un avocat et ce n'est qu'alors que Wang a cessé de la maltraiter.
La famille de Mme Chen lui a envoyé une autre paire de lunettes, qu’elle a été autorisée à porter. Un jour, alors que le gardien Wang était de service, il lui a arraché ses nouvelles lunettes en prétextant que les lunettes à monture métallique étaient interdites.
La détenue Chen Jing (sans lien de parenté) autorisait Mme Chen à porter des lunettes pendant qu’elle effectuait des travaux forcés, mais elle exigeait qu’elle les rende une fois la tâche accomplie. Une fois, elle n'a pas obéi et Chen lui a arraché ses lunettes et l'a insultée.
Traduit de l’anglais
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