(Minghui.org) Suite à leurs arrestations illégales il y a deux mois, un mari et sa femme dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, sont poursuivis pour leur croyance dans le Falun Gong. Le mari fait maintenant l’objet d’une inculpation et la femme, qui a été libérée sous caution en raison d’un grave problème de santé, a récemment été interrogée à son domicile. La police n'est partie que lorsqu'elle a eu une convulsion.

Les agents du poste de police de Binhe ont suivi M. Chi Enhong, 76 ans, à son domicile le 16 avril 2025. Ils ont confisqué ses imprimantes, ordinateurs portables, livres de Falun Gong et matériel d’information. Ils ont également tenté d'arrêter sa femme, Mme Zhang Yuqing, 75 ans. Lorsqu’elle a résisté, ils ont menacé de mettre son mari en prison si elle ne se rendait pas au poste de police pour vérifier les objets confisqués. Elle a fini par y aller avec eux et a été forcée de mettre ses empreintes digitales sur un document qu’elle n’a même pas été autorisée à lire.

La police a emmené Mme Zhang pour un examen médical cette nuit-là et l’a renvoyée dans le même hôpital le lendemain matin pour des examens supplémentaires. Cette fois, ils ont découvert qu’elle avait un problème de santé grave et l’ont libérée sous caution. La police a ordonné à sa famille de la garder chez elle et a menacé de les arrêter si elle sortait.

M. Chi a été placé au centre de détention de Fangjialan le 17 avril 2025. Il y est encore à ce jour.

Un agent du poste de police de Binhe a appelé la fille du couple après 15 h le 16 juin 2025 et lui a ordonné d’amener sa mère chez eux à 19 h 30 cette nuit-là. La fille est allée seule au poste de police à l’heure prévue. À 20 h, le chef Zhao Xudong et un autre agent (badge 116394) sont entrés par effraction dans le domicile de la fille, où Mme Zhang séjournait.

Mme Zhang était au lit en raison de son état médical. La police a activé leur caméra corporelle et n’a autorisé que seule sa fille à rester dans la pièce. Lorsqu’ils ont essayé d’interroger Mme Zhang, elle a refusé de répondre aux questions ou de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong. La police a écrit « Elle n’a pas dit un mot » dans leurs dossiers.

Le chef Zhao a menacé de donner à Mme Zhang une lourde peine si elle refusait de coopérer et l’a accusée de « collusion avec les forces étrangères » parce qu’il avait reçu des appels de pratiquants de Falun Gong en dehors de la Chine, demandant la libération de son mari.

Mme Zhang a alors soudainement eu des spasmes incontrôlables. La police a éteint leur caméra corporelle et est partie.

M. Chi a reçu un mandat d’arrêt officiel à une date inconnue et risque d’être inculpé, probablement par le parquet du district de Dadong.

Voir aussi :

Un homme du Liaoning est détenu depuis deux semaines en raison de sa croyance

Traduit de l’anglais