(Minghui.org) Note de la rédaction : Ceci fait partie d’une série de cas de décès traduits récemment par la version anglaise de Minghui.org. Ces cas ont été publiés il y a longtemps sur le site chinois Minghui.org, mais n’avaient pas été traduits jusqu’à présent.

Nom : Wang Shumei

Nom chinois :王书美

Sexe : Féminin

Âge : 70 ans

Ville : Jiamusi

Province : Heilongjiang

Profession : N/C

Date du décès : 11 décembre 2022

Date de la dernière arrestation : 10 septembre 2012

Dernier lieu de détention : N/C

Le 11 décembre 2022, une habitante de 70 ans de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, est décédée après avoir subi des années de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Wang Shumei a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Le 29 mai 2000, elle s’est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong et a été illégalement arrêtée. Le 4 juin de cette année-là, l’agent Liu Tiejun du Département de police du district de Xiangyang dans la ville de Jiamusi est venu la chercher à Pékin et l’a emmenée directement au centre de détention de la ville de Jiamusi.

Lorsqu’elle a entamé une grève de la faim en signe de protestation, la gardienne Cui et quatre autres détenues l’ont maintenue au sol, deux d’entre elles lui marchant sur les pieds et deux autres lui tirant les bras. Cui lui a tiré la tête par les cheveux et l’a frappée à la tête si fort qu’elle a vu des étoiles. Cui lui a ensuite pincé le nez, l’obligeant à ouvrir la bouche pour respirer, ce qui a permis à Huang, le médecin du centre de détention, d’introduire rapidement un ouvre-bouche.

Huang a endommagé les dents et les gencives de Mme Wang avec l’ouvre-bouche, laissant sa bouche pleine de sang. Il a ensuite utilisé une sonde d’alimentation ensanglantée qui venait d’être retirée de la bouche d’une autre pratiquante pour la gaver. Huang a remué la sonde pour la faire souffrir encore plus. Elle a résisté de toutes ses forces, et il n’a pas réussi à lui faire avaler quoi que ce soit. Ses cheveux et son corps étaient couverts de congee. La sonde d’alimentation était couverte de sang et de liquide gastrique lorsqu’elle a été retirée.

En 2000, Mme Wang a rendu visite à ses parents dans leur province d’origine, le Shandong, et s’est entretenue avec des pratiquants de la région. La police de Shandong a contacté ses homologues de Jiamusi et ces derniers se sont présentés à son domicile le 27 septembre de cette année-là et l’ont trompée en lui donnant le numéro de téléphone de ses parents. L’agent Liu Zhitong du village de ses parents s’est ensuite rendu au domicile du couple âgé. Seule la mère était présente. Liu a menacé de tuer Mme Wang par balle.

La mère de Mme Wang a été tellement traumatisée qu’elle a souffert de troubles mentaux seize heures plus tard. Elle disait à tous ceux qu’elle voyait que sa fille avait été tuée par balle et qu’elle devait la retrouver. La femme âgée s’enfuyait de chez elle tous les jours. Une fois, elle s’est cassé la jambe et s’est retrouvée clouée au lit. Elle a pleuré sa fille jusqu’à ce qu’elle meure à une date inconnue. Plus tard, le père de Mme Wang est aussi décédé et elle n’a pas pu voir ses parents une dernière fois.

En novembre 2000, Mme Wang a été illégalement arrêtée. Il neigeait beaucoup ce jour-là. Son mari a essayé d’empêcher la police de l’emmener et a poursuivi la voiture de police. Il n’a pas pu la rattraper et est resté debout à l’extérieur. Lorsque Mme Wang a été libérée quelques heures plus tard, il était toujours debout dans la neige. Il a commencé à avoir des crises de panique après cela et tremblait chaque fois qu’il entendait frapper à la porte.

En 2002, la police a tenté de tromper Mme Wang pour qu’elle se présente à elle, mais elle a refusé d’obtempérer, si bien qu’elle a illégalement arrêté son frère et l’a gardé en détention pendant des heures. Son fils a été harcelé à plusieurs reprises par la police sur son lieu de travail. Incapable de faire face à la situation, il a écrit une lettre de suicide. Heureusement, sa famille l’a découvert à temps et a pu éviter une tragédie.

Le 12 mai 2006, Mme Wang a été illégalement arrêtée alors qu’elle installait des banderoles de Falun Gong. Elle a été prise d’un malaise cardiaque soudain et les policiers qui l’ont arrêtée, l’ont abandonnée sur le bord de la route au lieu de l’emmener à l’hôpital. Un bon samaritain l’a aidée à rentrer chez elle.

La police a continué à surveiller Mme Wang dans les années qui ont suivi. Dans la nuit du 10 septembre 2012, elle est allée rendre visite à une amie et a été illégalement arrêtée après qu’un grand nombre d’agents ont forcé la porte. Le fils de son amie, qui dormait, ainsi que les autres invités ont tous été illégalement arrêtés.

Mme Wang a été pétrifiée par l’arrestation et a eu une nouvelle crise cardiaque. Elle a eu de l’écume à la bouche et a perdu connaissance. Deux policiers ont gardé la salle d’urgence. Lorsqu’elle est revenue à elle, ils ont tenté de l’emmener et n’ont cédé qu’après que les médecins les ont condamnés. Plus tard dans la nuit, elle a réussi à s’échapper, toujours pieds nus.

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais :