(Minghui.org) En juin 2025, une habitante de la ville de Jiujiang, province du Jiangxi, a été admise à la prison pour femmes de la province du Jiangxi pour y purger une peine d’un an et demi pour sa pratique du Falun Gong. Depuis, elle n’est pas autorisée à recevoir la visite de sa famille.
Mme Tian Haiying, 58 ans, a été arrêtée le 20 août 2024. Sa tension artérielle systolique était de 220 mmHg (alors que la normale est de 120 mmHg ou moins), le centre de détention de la région a refusé de l’admettre.
La police a refusé de libérer Mme Tian et l’a emmenée dans un service géré par la police au sein du premier hôpital de la ville de Jiujiang. Elle a été assise sur un banc, les bras et les jambes attachés, pendant une semaine. Après quinze jours de détention administrative, elle a été placée en détention pénale au centre de détention de la ville de Jiujiang. Elle a ensuite fait l’objet d’un mandat d’arrêt officiel délivré par le parquet du district de Chaisang.
Le tribunal du district de Yongxiu a jugé Mme Tian au centre de détention le 25 décembre 2024 ; on ne connaît pas la date de sa condamnation. Elle a interjeté appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Jiujiang, qui a décidé de confirmer la décision initiale.
Mme Tian a été transférée à la prison pour femmes de la province du Jiangxi le 5 juin 2025. Lorsque sa famille a appris qu’elle était incarcérée, elle a demandé au Bureau de la justice de lui rendre visite. Après quelques semaines sans réponse, ils se sont rendus à la prison le 21 juillet et ont demandé à la voir. Les gardiens ont utilisé diverses excuses pour leur opposer un refus, telles que la non-réception de leur demande ou le manque de personnel pour organiser la visite.
Mme Tian est actuellement détenue à la succursale de Nanhu de la prison, également connue sous le nom de société industrielle Jiangxi Chengxin, qui fait partie du groupe des entreprises carcérales de Jiangxi.
Ce n’est pas la première fois que Mme Tian, qui a travaillé comme enseignante remplaçante, est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà été condamnée à quatre peines de travaux forcés et a purgé trois d’entre elles pendant environ six ans (l’autre fois, l’admission au camp de travail local lui a été refusée en raison de sa tension artérielle élevée). Elle a également purgé une autre peine de prison de trois ans et demi. En outre, elle a été détenue à plusieurs reprises dans d’autres établissements.
En 2006, alors que Mme Tian était détenue dans un camp de travail, son mari Gui Xunlu a demandé le divorce. Il lui a interdit d’entrer en contact avec leur fille, qui est devenue par la suite maître de conférences dans une université de Pékin. Il a également pris possession de leurs biens conjugaux et a vendu leur maison sans son consentement. Il a gardé tout l’argent et une fois libérée, elle ne pouvait plus retourner chez elle. Elle a dû s’installer chez ses parents et faire des petits boulots pour subvenir à ses besoins. Malgré ses difficultés financières, elle a toujours aidé les personnes dans le besoin et est appréciée de ses collègues et de son directeur.
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Traduit de l’anglais
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