(Minghui.org) Les pratiquantes de Falun Gong illégalement condamnées dans la province du Gansu sont envoyées à la prison pour femmes de la province du Gansu pour y purger leur peine. Elles étaient auparavant détenues dans la 7e division, mais sont placées dans la 6e division depuis début 2025. Des détenues sont chargées de surveiller chaque pratiquante. À l’instigation des gardiennes, elles torturent les pratiquantes pour les forcer à renoncer à leur croyance.

Voici quelques-unes des tactiques couramment utilisées contre les pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de la province du Gansu.

Battues, humiliées, contraintes d’écrire des « aveux »

À leur arrivée dans la division, les gardiennes et les détenues leur ordonnent de dire qu’elles sont des criminelles. Celles qui refusent sont battues et contraintes d’écrire des « aveux », reconnaissant ainsi leur culpabilité. Les pratiquantes qui refusent sont immobilisées et battues par les gardiennes et les détenues. Elles sont également contraintes d’apposer leurs empreintes digitales sur des aveux prérédigés. Mme Liu Binbin a été contrainte de signer une déclaration de cette manière.

Mme Yang Jun, qui refusait d’écrire ses aveux, a été battue par deux détenues, qui lui ont pincée et donnée des coups de pied à l’intérieur des cuisses. Elles ont écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur son visage. Elles ont également écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur un tabouret et l’ont forcée à s’asseoir dessus. Elle était couverte d’ecchymoses et de blessures à cause des coups. Par la suite, les détenues l’ont immobilisée et forcée d’apposer ses empreintes digitales sur les aveux. Une gardienne a menacé de lui infliger des décharges électriques.

Incitation des familles à s’en prendre aux pratiquantes

Mme Duan Xiaoyan, de la ville de Qingyang, a été illégalement condamnée à une peine de dix ans de prison en juillet 2015 pour avoir parlé du Falun Gong. Les gardiennes de la prison pour femmes de la province du Gansu lui ont cassé les dents et le dos. Elles ont même appelé son fils et tenté qu’il la maltraite en lui disant qu’elle avait ruiné son avenir. Cela a incité son fils à la haine envers sa mère, lui faisant perdre foi en la vie. La gardienne Sun Liwei a alors maudit Duan Xiaoyan d’être à l’origine de la situation de son fils.

Avant sa dernière condamnation, Mme Duan avait été illégalement condamnée à une peine de sept ans de prison en 2002 pour avoir intercepté des signaux de télévision afin de diffuser des programmes visant à contrer la persécution. Pendant sa peine à la prison pour femmes de la province du Qinghai, elle a reçu de multiples décharges électriques et est devenue handicapée de la taille aux pieds.

Mme Wang Ling, enseignante à l’université Jiaotong de Lanzhou, a été arrêtée le 23 août 2020 après avoir été signalée par des étudiants pour leur avoir parlé du Falun Gong. Elle a ensuite été condamnée à une peine de sept ans de prison. Les gardiennes de la prison pour femmes du Gansu l’ont souvent insultée et l’ont accusée d’impliquer ses enfants et sa famille parce qu’elle refusait de renoncer à sa croyance.

Le fils de Mme Liu Binbin réussissait bien à l’école et s’entendait bien avec les autres élèves. Mais pour la convaincre de renoncer au Falun Gong, la gardienne lui a menti, affirmant que son fils était un paria et ne respectait pas le règlement de l’école, tout cela parce que Mme Liu ne l’avait pas bien élevé.

L’instructeur de la 7e division a appelé la fille aînée de Mme Yang Jun et a tenté de la monter contre sa mère. Une détenue a alors commencé à inventer des histoires sur sa fille, affirmant que Mme Yang ne s’occupait pas de sa petite-fille et ne laissait pas son mari consulter un médecin. Les gardiennes l’insultaient souvent et lui disaient : « Pourquoi ne meurs-tu pas ? Tu pourrais tout aussi bien être morte. » La gardienne a encouragé les détenues à l’humilier et à la battre. La détresse physique et mentale l’a fait s’effondrer.

Méthodes brutales utilisées pour tenter de « transformer » les pratiquantes

Mme Liu Wanqiu a été incarcérée avec sa fille, Mme Liu Lei. La gardienne Sun Liwei s’est vantée d’avoir forcé Mme Liu Wanqiu à renoncer au Falun Gong en la frappant à coups de matraque lors de sa précédente incarcération. Une autre gardienne a infligé des décharges électriques sur Mme Liu Lei jusqu’à ce qu’elle soit couverte de blessures.

Reconstitution de torture : administration de décharges électriques

Mme Duan Xiaoyan a été frappée à coups de gros bâton et a reçu des décharges électriques. Sa chair était gravement brûlée. Bien que ses jambes soient déjà blessées, la gardienne lui a quand même donné des coups de pied.

Mme Duan Lixia (sans lien de parenté avec Mme Duan Xiaoyan) était handicapée et incapable de prendre soin d’elle-même. Cependant, après avoir pratiqué le Falun Gong, elle a récupéré. Lors de son incarcération, une détenue l’a attrapée par les cheveux et l’a frappée. Une gardienne l’a forcée à s’accroupir, lui blessant le bas du dos.

Mme Wang Ling a été forcée à s’accroupir pendant de longues heures, les gardiennes et les détenues lui ont criée dessus et ont menacé de lui briser les jambes si elle n’obtempérait pas.

Mme Liu Binbin s’est évanouie après avoir été forcée à rester debout pendant une longue période. Les gardiennes ont interdit aux autres pratiquantes de la regarder et ont ordonné aux détenues de l’emmener.

Des détenues ont frappé et insulté Mme Jin Yijun alors qu’elle était accroupie. Elles ont refusé de la laisser se lever ou d’utiliser les toilettes, ce qui l’a fait souiller son pantalon. Sa bouche a été blessée par des décharges électriques.

Mme Li Ya a reçu des décharges électriques et a été forcée à s’accroupir. Elle a dû marcher, accroupie pour aller chercher sa nourriture. Une détenue l’a giflée avec une chaussure, ce qui a fait gonfler son visage. La détenue a menacé de la frapper huit fois par jour si elle refusait toujours de se « transformer ».

Administration de substances inconnues sans consentement

La 7e division diffusait quotidiennement des vidéos calomniant le fondateur du Falun Gong et forçait les pratiquantes à rédiger des rapports de réflexion. Lorsque les pratiquantes ont dénoncé ces mensonges, la chef de la division a prétendu que ces pratiquantes souffraient de troubles mentaux et leur a prescrit des médicaments psychiatriques.

Mme Zhang Ping, une ancienne postière âgée de 63 ans de la ville de Qingyang, a été arrêtée le 22 novembre 2021 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong, et a été illégalement condamnée à une peine de six ans de prison en juin 2023. Les gardiennes de la prison pour femmes du Gansu ont dit qu’elle souffrait de troubles mentaux ; elles l’ont donc gavée de psychotropes et l’ont examinée régulièrement.

Ce n’était pas la première fois que Mme Zhang était condamnée. En 2006, elle a été condamnée à cinq ans de prison. Le 9 mai 2022, elle a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes et elle a été condamnée ultérieurement à une peine de cinq ans de prison. Elle a été incarcérée à la prison pour femmes du Gansu en janvier 2024. Mme Zhang avait déjà dénoncé la chef adjointe de la 7e division pour la persécution des pratiquantes, cette dernière l’a menacée de la forcer à boire l’eau utilisée pour se laver les pieds. La directrice adjointe a également accusé Mme Zhang d’être mentalement désorientée et a demandé aux détenues de la frapper et de la forcer à prendre des médicaments psychiatriques.

Mme Li Dongmei était professeure agrégée à l’École du Parti du Comité provincial du Gansu. Elle a été arrêtée le 13 avril 2021 pour avoir parlé du Falun Gong et illégalement condamnée à une peine de quatre ans de prison. Pendant son incarcération à la prison pour femmes du Gansu, elle a été contrainte de prendre de fortes doses de psychotropes pendant une longue période. Un jour, une détenue a affirmé que la chef de division avait approuvé les injections. On lui a menti en lui disant qu’on lui administrait des injections nutritionnelles en raison de sa faiblesse. Quatre jours plus tard, elle a développé une hypotension artérielle, un pouls lent, des étourdissements et une perte de poids soudaine. Elle avait du mal à s’asseoir et était confuse. Elle a mouillé son lit sans s’en rendre compte. Elle a été libérée en 2023.

Mme Yang Jun, de la ville de Zhangye, a été arrêtée en mai 2022. Elle a ensuite été illégalement condamnée à trois ans de prison et libérée le 13 mai 2025. En prison, les détenues lui ont bourré la bouche de chiffons sales. Elle a été battue jusqu’à ce qu’une de ses dents tombe et que sa tête et son sternum soient blessés. Elle a souffert pendant plus d’un mois et ne pouvait pas se retourner pour dormir. La chef de service lui a prescrit des médicaments psychiatriques, prétextant des troubles mentaux.

Pour la forcer à ingérer le médicament, plusieurs détenues l’ont maintenue au sol, lui ont ouvert la bouche et ont utilisé une cuillère pour lui maintenir la langue. La sonde lui a écorché la gorge et elle a craché beaucoup de sang. Elle a hurlé de douleur. Les détenues lui ont pincé le nez et elle a failli suffoquer. Elles ont également mélangé le médicament à son riz. Après l’ingestion, elle a eu des hallucinations terrifiantes, des vertiges, des pertes de mémoire, de l’irritabilité et de la faiblesse. Un jour, alors qu’elle refusait de répondre à une question d’un psychiatre, ce dernier s’est mis en colère et a augmenté la dose. Le psychiatre lui a également administré une injection qui a provoqué un engourdissement de la langue et une sécheresse buccale. Sa vision des couleurs était altérée, elle avait des vertiges et elle est devenue émaciée.

Mme Yang a été contrainte de prendre le médicament deux fois par jour, y compris le jour de sa libération. Lorsque sa famille est venue la chercher, les gardiennes leur ont remis l’ordonnance et leur ont dit de continuer à lui administrer le médicament. Sa famille a refusé d’obtempérer et a accusé la prison d’avoir transformé une personne en bonne santé en une personne souffrant de problèmes mentaux et physiques.

Traduit de l’anglais