(Minghui.org)

L'hôpital de police de Shatan est situé au sud de Shatan, à Beijing. La section de détenus de l'hôpital se trouve sous-terre et c’est là que sont enfermés les patients détenus provenant des différents centres de détentions de Beijing. Les employés administratifs traitent les patients d’une manière plus horrible qu’ils ne le feraient avec des animaux. Les patients sont enchaînés au lit durant toute la journée et sont souvent torturés par le personnel médical sans éthique qui considèrent leurs agissements comme des « traitement médicaux ».

Une fois que les patients détenus sont admis à l’hôpital, on les enchaîne à un lit avec une chaîne de métal pesant plus de 5 kg reliant le pied du détenu au pied du lit. La longueur de la chaîne est juste suffisante pour que le patient puisse se tenir à côté du lit pour se soulager, mais n’est pas assez longue pour pouvoir s’éloigner d’un pas du lit. Les patients ne sont détachés qu’une fois le matin et une fois l’après-midi pendant 5 minutes pour se laver. Le reste du temps ils sont enchaîné à leur lit. Le soir entre 7 et 9 heures il arrive que les employés menottent aussi jusqu’au matin la main d’un détenu au lit.

Le quartier/la salle de l’hôpital est comme un « cercueil » dans lequel vivent des personnes

Excepté trois repas par jour, il n’y a aucune autre nourriture ou eau fournie. Il n’y a pas de divertissements tels que musique ou télévision. Chaque jour les patients sont confinés au lit, dormant toute la journée, excepté durant les visites médicales et les repas. Les patients ne savent pas si c’est le jour ou la nuit. Deux ampoules 40-watt sont toujours allumées au plafond de  la chambre de 10 mètres carrés. La chambre est surveillée électroniquement 24 heures sur 24 et ce qui s’y passe est enregistré sur vidéo. La chambre est comme un « cercueil » dans lequel vivent des personnes.

La situation est encore plus mauvaise pour les patientes. Des infirmiers ou la police est son en charge des patientes. Même lorsqu’elles prennent une douche, la porte doit rester grande ouverte avec des policiers mâles regardant la scène de l’extérieur. Les patientes doivent se cacher dans un coin afin d’éviter les regards de leurs surveillants. Les patients doivent obéir à toutes les règles de l’hôpital et à son fonctionnement.

« Votre mort n’est rien »

Les pratiquants de Falun Gong sont encore traités de manière plus perverse par les employés de l’hôpital. Chaque pratiquant refusant un traitement aura ses pieds et ses mains enchaînés au lit le rendant incapable de bouger. Certains pratiquants ont été menottés si longtemps que les deux mains sont  devenues inertes pendant une longue période même après qu’elles aient été libérées. Les employés administratifs torturent les pratiquants sans retenu. Si les pratiquants montrent un signe de désaccord ou de résistance le personnel les attachera aussi longtemps qu’il le désire. Souvent ils disent aux pratiquants « Votre mort n’est rien. » Lorsqu’un patient meurt dans cet hôpital, l’événement est considéré comme normal et personne n’est accusé ni soumis à une enquête pour savoir qu’elle est la raison de la mort du patient.

Torturant des personnes par amusement

Le personnel médical dans cet hôpital considère normal de détruire des vies. Des policiers ont été surpris à discuter entre eux d’un cas ou ils avaient enfermé un patient faisant la grève de la faim (on ne sait pas si s’était un pratiquant ou non) dans un tiroir qui est employé pour conserver les morts dans la morgue. Chaque jour, toute la journée, sauf au moment ou la police la gavait de force, cette personne était obligée de s’allonger dans le tiroir tel un cadavre. Un mois plus tard cette personne est devenue folle et elle est devenue un sujet d’amusement parmi les policiers.

« Traitements »  inutiles

Quand les employés médicaux traitent les pratiquants, ils les font intentionnellement souffrir autant que possible. Lorsqu’ils insèrent le tube d’alimentation nasal, ils l’insèrent intentionnellement avec force ou le font tourner tout autour pour augmenter la douleur. Lorsqu’ils font des infusions ils piquent l’aiguilles de manière répétitive pour tester tous les endroit. Ils font des opérations à des personnes qui pourraient être traitées de manière conventionnelle sans se préoccuper le moindre du monde de l’état du patient et des conséquences futures de telles actions. Ils agissent sans aucun regard sur l’éthique médicale. Certains pratiquants ont fait des grèves de la faim pendant plusieurs mois. Lorsqu’ils recommencent à manger le matin ils sont renvoyés dans les camps de travaux forcés l’après-midi. Les médecins ne prennent pas compte le fait que des personnes en grève de la faim ont besoin  de temps pour reprendre des forces. Certains sont renvoyés avec des tubes alimentaires encore insérés ou souffrant d’une multitude de maladies.

Un pratiquant de Falun Gong avait maintenu une grève de la faim durant six mois et était trop faible pour pouvoir prendre soin de lui-même. Après qu’il ait recommencé à manger, il a demandé à pouvoir manger un peu plus que les trois repas quotidiens. Sa demande a été cruellement rejetée. Les employés médicaux lui ont même menotté les mains dans le dos pour le torturer. Parce que son état de santé était si faible et qu’il avait une incontinence urinaire ils lui ont inséré un cathéter afin d’augmenter encore la douleur.

Zhang Lianjun, un étudiant de 27 ans, gradué de l’université de Qinghua, a fait une grève de la faim durant huit mois. Il a été torturé jusqu’au seuil de la mort.

C’est un fait que les employés de l’hôpital persécutent des personnes prétextant leur donner un « traitement médical ».

Certains employés médicaux ont encore une part de conscience humaine mais la plupart, particulièrement les employés administratifs, n’ont plus aucune humanité. Ils durcissent la persécution des pratiquants de Falun gong et éprouvent même un plaisir sadique à travers les tortures et les douleurs infligées aux autres.