(Minghui.org)


Le 19 juillet 2008 Li Guisheng du département politique de protection du comté de Jing, Liu, et quelques policiers du bureau de sécurité publique ont arrêté Mme Cui Junfang, sa fille, et sa mère parce qu'elles pratiquent Falun Dafa. Pendant les cinq jours où Mme Cui était en détention, elle a perdu énormément de poids. Ce n’est qu’après que sa famille ait payé 5000 yuans à la police qu’elle a été libérée et autorisée à retourner à la maison le 24 juillet 2008 - décharnée et squelettique suite aux mauvais traitements.

Mme Cui Junfang, 35 ans, une résidente du village de Longhua, ville de Longhua, comté de Jing, agglomération de Hengshui, province du Hebei, a commencé à pratiquer Falun Dafa en 1998. Elle était jusque là physiquement faible et faisait de l’hypotension, et ne pouvait pas travailler aux champs. Elle a retrouvé la santé après la pratique et prenait soin seule d’un champ de dix acres.

Sa mère Guo Xiuju, 59ans, a également bénéficié physiquement et mentalement de la pratique, la douleur chronique dorsale et sa toux hivernale ont disparu après qu'elle ait commencé à pratiquer Falun Dafa.

Le 19 juillet vers midi, un véhicule blanc s'est dirigé vers Cui Junfang, Guo Xiuju, et la fille de Cui qui se reposaient sous un grand arbre. Deux hommes sont sortis de la voiture, et tandis que l’un disait qu’ils recherchaient quelqu'un, l'autre a essayé de saisir le sac de Junfang. Elle a crié ! " À l'aide ! Au voleur !"Alors l'autre homme a saisi le sac de sa mère, qui contenait quelques copies des matériaux de clarification des faits. "Pourquoi êtes vous ici ?" a demandé Junfang. " Serions-nous ici si vous n'aviez pas été dénoncées ? " a répondu un des hommes.

Peu de temps après les deux hommes ont passé quelques appels téléphoniques, dix personnes du gouvernement de la ville,du comté de Jing, et du bureau de sécurité publique sont arrivés. Un homme appelé Cui a menotté Liu Junfang tandis que sa mère et sa fille étaient poussées dans un véhicule. Cui Junfang semblait être en train de vomir, et la dame plus âgée semblait souffrir d'une douleur thoracique. Elles ont été amenées au bureau de sécurité publique du comté de Jing, où on ne leur a pas permis d'utiliser les toilettes. La petite fille est devenue nerveuse et a également commencé à vomir.

Au centre de détention, la famille a refusé de signer quoi que se soit. Les gardes de sécurité ont illégalement signé pour elles et libéré l'enfant. Cui Junfang était incapable de garder ce qu'elle mangeait ou buvait, et vomissait à répétition. Le jour suivant, cinq pratiquants supplémentaires de Wenchen, comté de Jing ont été amenés dans le centre de détention. À ce moment, Cui Junfang semblait être déshydratée, car elle était même trop faible pour aller aux toilettes à moins d'être soutenue par deux autres personnes.

Le 24 juillet, à 4h30 du matin, alors que Cui Junfang se dirigeait vers les toilettes, soudainement elle n’a plus pu rien voir et sa poitrine était oppressée, alors elle a hurlé pour de l'aide. D'autres se sont précipités pour l'aider à retourner à son lit. Voyant cela, sa mère a informé le policier de service que sa fille avait besoin d'attention médicale. Cependant, cette personne n'a pas écouté. Bien que sa mère ait exigé de voir le directeur pour obtenir de l'aide pour sa fille, ses demandes ont été ignorées. Elle a continué à se plaindre jusqu'à 8:00 heure du matin, quand la relève du matin a pris la suite. Quand le personnel du bureau de sécurité publique a vu à quoi Mme Cui ressemblait, ils ont eut peur qu'elle ne meure et d’en être jugés responsables. C'est alors qu'on a dit à ses membres de famille qu'ils pouvaient la ramener chez elle. A sa libération, Cui Junfang a dû être portée pour sortir.

Juste après qu'ils soient arrivés à la maison, un agent du gouvernement de la ville a envoyé quelqu'un pour dire à la mère et à la fille qu'elles ne devraient plus aller à Pékin. Les fonctionnaires ont arrangé que des voisins surveillent les femmes, vérifiant deux à trois fois par jour pour s'assurer que Cui Junfang n'avait pas quitté sa maison et qu’ils tiennent la police au courant de chacun de leurs mouvements. Le harcèlement constant a frustré les membres de la famille, qui ont informé les surveillants que ce qu'ils faisaient était mauvais.

En 2007, le famille a été harcelée pareillement. Le 23 août 2007 vers 18H00, alors que Cui Junfang causait avec son voisin, environ dix policiers de divers départements ont fait irruption, l'ont menottée, et l'ont emmenée au bureau de sécurité publique du comté de Jing. Ce groupe comprenait Zuo Tiehan, le chef du Bureau 610 de la ville de Hengshui, Li Guisheng, Fang Chunsheng, Liu de la brigade de sécurité d'état du comté de Jing, Sun Chunsheng du commissariat de Longhua, et d'autres.

Dans le Bureau de sécurité publique du comté de Jing, Cui Junfang a demandé aux policiers pourquoi elle avait été arrêtée. Au lieu de répondre à sa question, ils ont voulu qu'elle montre sa carte d'identité. En réponse, elle a demandé si elle était censée porter sa carte d'identité pour bavarder avec ses voisins. Quand le policier Fang Chunsheng l'a interrogée, Mme Cui n'a pas répondu à ses questions, alors Fang l’a giflée plusieurs fois au visage et l'a frappée avec un manche à balai. Comme elle refusait toujours de s'identifier, ils l'ont frappée avec des matraques électriques et l'ont attachée aux tuyaux du chauffage durant la nuit.

Le policier Li Guisheng a voulu prendre la photo de Cui Junfang, mais elle ne s’est pas laissé faire. Li s'est fâché et a saisi ses cheveux, en disant: « Votre famille nous a appelés, ils se demandent où vous êtes. Si vous ne vous identifiez pas, je vous transférerai loin d'ici et dirai à votre famille que nous ne vous avons pas. » La menace a effrayé Cui Junfang, ainsi elle a finalement révélé son nom. La police a enregistré son rapport oral et lui a pris ses empreintes digitales. Parce qu’elle n'a pas passé l'examen physique, le centre de détention a refusé de l'accepter à ce moment-là.

Le troisième jour, le policier Fang Chunsheng a amené Cui Junfang au centre de détention, où au moment de l'enregistrement, le chef du Centre a demandé d’où venaient les contusions autour de ses yeux et sur son corps. Cui Hunfang a dit : " Le policier Fang Chunsheng m'a frappée. " Le policier Li Guisheng a dit qu'elle s'était en réalité blessée, et Fang Chunsheng a fait remarquer à Mme Cui qu'il avait été trop indulgent avec elle

Cui Junfang a été illégalement détenue au centre de détention pendant 20 jours, rendant son corps déjà affaibli encore plus faible. Elle a eu une fièvre élevée et la diarrhée pendant deux jours. Le traitement ne l'a pas du tout aidée. Elle a été finalement libérée après que sa famille ait payé 5000 yuans.


Traduit de l’anglais le 18 octobre 2008