(Minghui.org)

Par un pratiquant en Chine

Après que le Parti communiste ait lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, la propagande du Parti a trompé beaucoup de chinois. Afin d'y répondre, les pratiquants outremer ont décroché leurs téléphones pour expliquer au public ce qui s'était réellement passé. Cela a donné lieu à de nombreuses histoires touchantes. La place est limitée, mais j'aimerai partager quelques incidents dont j'ai été directement témoin ou que j'ai entendus de première main.

1. Rassemblés autour du téléphone
Un parent d'une pratiquante a été témoin d'un incident à son travail, où un matin, cinq ou six travailleurs d'une entreprise de semences ont entendu le téléphone sonner. L'un d'eux a décoché le combiné, écouté, et a immédiatement appelé les autres: ”Venez écouter, çà vient du Falun Gong."

Il a appuyé sur le bouton du haut parleur, et tous les travailleurs se sont attroupés autour du téléphone, écoutant et parlant ”Écoutez comme les paroles de ces gens du Falun Gong sont raisonnables! Le PCC va vraiment s'effondrer." Ils ont de suite choisi du quitter le Parti communiste chinois comme l'appel téléphonique le suggérait.


2. L'excitation du propriétaire d'un magasin de commodités
Un jour alors que je faisais des courses à l'épicerie du voisinage, j'ai commencé à parler à la propriétaire au sujet du Falun Gong. Elle m'a vivement interrompu et m'a dit: ”J'ai reçu un coup de téléphone des pratiquants d' outremer, et ils ont dit la même chose que vous." Je lui ai demandé combien de temps ce coup de fil avait duré, et elle a dit: ”Cela m'a réveillé d'un profond sommeil, et je n'ai pas regardé l'heure. J'ai enfilé un vêtement parce que je tremblais de froid. Tout était expliqué brillamment.".

Son frère aîné était à un moment le chef du département de police local. En 2004, il a contribué à ce que je sois incarcéré dans un camp de travail forcé pendant trois ans. Les privations que j'ai endurées là bas m'ont transformé en un sac de peau et d'os. Je pesais à peine 35 kg à la fin de ma peine et mes organes internes ont subi un grave dommage. J'ai même développé un cancer du rein et j'étais incapable de m'occuper de moi-même. Après un an et demi dans le camp de travail forcé, j'ai été libéré pour raison médicale.

La propriétaire du magasin m'a demandé avec un air de regret: ” Après tout ce que mon frère vous a fait, comment pouvez-vous ne pas le haïr?"

”Mon Maître nous a enseigné que les pratiquants de Falun Gong n'ont pas d'ennemis,” ai-je dit. ”Votre frère est aussi une victime”

”S'il vous plait, pouvez vous mettre le nom de mon frère sur la liste des gens qui ont quitté le PCC ? A-t-elle dit prestement.

Je lui ai dit que c'était à son frère de la faire, parce qu'il avait été celui qui avait levé le poing et prêté serment sur le drapeau du Parti, promettant de donner sa vie au PCC. Si il devait quitter le Parti, ce devait être fondé sur sa propre décision.

” Je comprends” a-t-elle dit. ”Lorsque mon frère reviendra,” –il était, à l'époque le chef du département de police d'une autre agglomération—”Je lui parlerai face à face."

Je lui ai dit qu'elle devait expliquer à son frère de traiter les pratiquants de Dafa avec gentillesse et de les respecter pour compenser ce qu'il avait fait. ”Je le ferai” a-t-elle dit. ” En fait, il y a quelques jours, mon frère a libéré la mère d'un de ses camarades de classe d'un centre de détention." (La mère était une pratiquante de Dafa).


3. Des changements dans un Camp de Travail Forcé
En 2006, je suis allée dans un camp de travail forcé afin de rendre visite à ma soeur, et lui amener sa fille. Ma sœur avait été condamnée à une peine d'un an et demi dans le camp et s'y trouvait depuis deux mois déjà au moment de notre visite, mais n'avait pas encore eu le droit de recevoir des visites.

Je suis allée trouver le chef et lui ai dit pourquoi j'étais venu. Il a dit: ”Le commandant en second ici est responsable des prisonniers de Falun Gong. Il vous connaît."

J'ai répondu: ” Je ne l'ai jamais rencontré. Est-ce qu'il me connaît parce que j'ai jeuné pour protester contre une étude dénigrant Falun Dafa lors de mon emprisonnement? Est-ce que cet incident m'a rendue célèbre?" Le chef s'est mis à rire.

Juste à ce moment là, le commandant en second est entré dans la pièce, ayant reçu l'appel du chef. Au moment ou il est entré, il a pointé le doigt dans ma direction et a dit en riant: ”Regardez! Est-ce qu'elle ressemble à une personne malade? Dans une situation désespérée, j'avais été libérée du camp de travail seulement six mois plus tôt afin de suivre un traitement médical. J'étais de nouveau en bonne santé et pleine d'énergie.

”En effet, comment des pratiquants de Falun Gong peuvent-ils être malade?" Ai-je dit. ”Ils tombent malade seulement parce que vous les harcelez et les tourmentez. Si vous relâchez tous les pratiquants ici et que vous les laissez lire la Loi (Fa) et faire les exercices, ils retrouveront la santé en quelques jours.

Le commandant en second a sourit: ”Parce que nous les persécutons ? Nous ne sommes pas ceux qui vous arrêtent. Nous vous gardons seulement ici."

"Nous garder ici? Ai-je répété incrédule." Votre manière de nous garder ici a poussé des gens en bonne santé, de bonnes gens à l'article de la mort, les tuant même dans certain cas!"

Le commandant en second a changé de sujet: ”Qui êtes vous pour dire ça ? Lorsque vous avez été libéré pour traitement médical, le gouvernement provincial n'a pas approuvé, mais vous avez été renvoyé chez vous tout de même."

”Alors vous avez fait une bonne action et accumulé une grande vertu." Ai-je dit. ”Si vous aviez attendu l'approbation provinciale, j'aurai été renvoyée chez moi en tant que cendres. Dans ce cas, même si ma propre famille ne vous avait pas blâmé, la loi de l'univers ne vous aurait jamais pardonné: le bien sera toujours récompensé par le bien, et le mal attirera le mal.

”Arrêtons là” a dit le commandant en second. ”Vous pouvez voir votre sœur."

J'ai demandé: ”Comment pourrai-je vous contacter dans le futur?"

Le chef a dit: ”Appelez nous."

”Je ne connais pas votre numéro."

”Qu'est-ce que vous voulez dire par là? a dit le commandant en second. ”Le téléphone n'a pas arrêté de sonner avec les appels de vos gens. Nous avons même eu des appels de l'étranger."

J'ai alors réalisé que l'atmosphère détendue et agréable avait été crée par les efforts, l'ingéniosité et la bienveillance de nos pratiquants d'outremer.

”Les pratiquants d'outremer ont expliqué ce qui se passe véritablement et vous apportent une grande chance de l'autre côté de l'océan” ai-je dit aux deux fonctionnaires des larmes coulant sur mon visage. ”Ils ne désirent rien et ne demandent aucune récompense, ils souhaitent seulement le meilleur pour vous et vos familles, espérant que vous puissiez vous tirer d'affaire devant les désastre imminents. Aussi longtemps que vous croyez que Falun Dafa est bon, vous aurez choisi un bon futur. Vous devez chérir cette opportunité."

De sa voix la plus sérieuse le chef a dit: ”Nous le savons, dépêchez vous d'aller voir votre sœur. Nous allons bientôt quitter le travail. J'appelle la salle de visite maintenant. Allez-y tout de suite."

J'ai appris plus tard que des changements réels s'étaient produits au camp de travail. Les règles étaient moins strictes, les incidents de passage à tabac de la police sur les pratiquants étaient moins nombreux, les pratiquants s'étaient vus accorder la possibilité de se parler entre eux, les petits pains à la cantine n'étaient pas aussi dégoûtants qu'avant, et les prix au magasin de la prison avaient commencé à refléter ceux pratiqués à l'extérieur.

Grâce aux efforts coordonnés de salut entre les pratiquants à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine, ma soeur est retournée à la maison après seulement huit mois et demi. Une fois de plus, je souhaite remercier les pratiquants hors de Chine pour leur aide.

Traduit de l’anglais en France