(Minghui.org)

Le Maître a dit dans « Cultiver réellement » (Hong Yin I):

Apprendre la Loi, obtenir la Loi,

 Comparer l'étude, comparer la cultivation,

Pour chaque chose on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation.

Le 7 octobre 1994

Ma compréhension est que pour beaucoup de choses, si nous connaissons la Grande Loi que superficiellement et ne la comprenons pas du fond du cœur, il nous sera difficile de la pratiquer et par conséquent, le résultat apparaissant dans la cultivation ne sera peut-être pas idéal.

J'ai entendu une histoire qui a eu lieu dans une autre ville. Un pratiquant a été libéré d'un centre de détention. Un autre pratiquant lui a dit que sa société avait l'intention de l'envoyer dans un centre de lavage de cerveau. Il a suggéré de ne pas retourner  à la maison pendant un certain temps. Mais le premier pratiquant a dit: «C'est juste la persécution perverse et des interférences. Nous ne devrions  pas les reconnaître ! »

Le pratiquant ayant donné la suggestion n'avait pas de réponse. Mais plus tard, l'employeur du premier pratiquant l’a envoyé dans un centre de lavage de cerveau et il a accepté la transformation perverse après trois jours.

Le pratiquant qui m'a raconté l'histoire a dit: «Ce pratiquant n’avait pas bien cultivé. ’Rejeter la persécution perverse’ devient maintenant un slogan pour certains pratiquants. »

En y réfléchissant bien, j'ai réalisé que ce que le pratiquant a dit est juste. Nous disons tous que nous sommes des pratiquants, mais « cultivons et pratiquons » nous vraiment tout le temps ? Demandons-nous  dans quelle mesure avons-nous une vraie foi en Maître et dans la Grande Loi ? Combien de fois utilisons-nous véritablement tout ce que nous rencontrons et les traitons nous comme des choses bonnes pour se cultiver?

Le Maître a dit dans "Enseignement de la Loi à la Conférence en Europe" en 1998,

« Pensez-y. Quelle est la vraie foi ? Vous dites simplement avec votre bouche que vous avez la foi, mais dans votre cœur vous n'avez pas vraiment la foi. Pourquoi dis-je cela ? Parce que quand vous avez vraiment la foi vos actions correspondent à vos paroles.» (Traduction non officielle)

Un pratiquant m'a raconté une histoire qui s'est produit dans un camp de travaux forcés en 2001. La plupart des pratiquants qui s'y trouvaient, à quelques exceptions près, avaient été «transformés». Le directeur du camp voulait parvenir à un taux de 100 pour cent de "transformations", il a donc commencé une rude campagne visant les pratiquants récalcitrants. Un jour, le directeur a parlé avec eux et leur a dit que s'ils n’avaient pas déclaré dans les 72 heures qu'ils ne seraient plus des pratiquants de Falun Gong, il ordonnera aux voyous dans le camp de les battre tous, affirmant: «Personne ne me tiendra pour responsable si vous êtes battu à mort! » Tout le monde dans le camp était terrifié. Les voyous ont dit aux pratiquants: «Il reste seulement trois heures. Mangez à votre faim puis préparez-vous pour votre ‘éducation’! »

Lorsque le délai a expiré le pratiquant qui était couché sur son lit envisageait tout sereinement. Les voyous sont arrivés. Ils ont bu beaucoup de vin et l’ont injurié puis ont fait aligner tout le monde dans la salle en deux rangées. Le pratiquant a refusé encore de renoncer à ses croyances. Il pensa: «Tout ce que j'ai m'a été donné par Dafa. Même si je suis battu à mort, je vais tout de même atteindre la plénitude parfaite». Un voyou a demandé: «Allons-nous commencer ? » Un autre répondit: «Le directeur est en réunion, attendons le.» Cependant, cela  a duré plusieurs heures. Pendant ce temps, l’ambiance dans la salle était étouffante. Une meute de voyous crapuleux, avec des instruments de torture dans les mains, tous comme des diables, dévisageaient le pratiquant. Celui-ci n'avait dans son esprit que le Maître et Dafa, rien d'autre. Il ne pouvait rien penser d’autre. Il m'a dit plus tard: «À ce moment, j'ai juste pensé: si je veux me cultiver, je dois être ferme. » Après quelques heures, le directeur est enfin arrivé. Il a demandé au pratiquant : « Allez-vous vous transformer ? » Il a répondu:« Non! » À sa grande surprise, le directeur agitait ses mains en disant aux voyous:« Vous tous partez. De toute façon je ne peux pas atteindre le taux de « transformation » à 100 pour cent. Je ne veux plus être dérangé par vous! » Puis, tout le monde est parti.

Malgré que les pratiquants soient confrontés à différentes situations sur leur chemin de cultivation, leur foi dans la Grande Loi devrait être inébranlable. Pourquoi certains pratiquants ne peuvent-ils pas atteindre l'objectif de rejeter le mal, même s’ils en parlent superficiellement ?

La vraie raison est leur niveau. Les interférences de la perversité, si elles résultent du karma, des distractions, de l'argent, du temps, des arrestations, passages à tabac, ou même la mort, ont leur existence. La perversité est là pour endommager la Grande Loi. Cependant, si nous, disciples de Dafa, sommes des grands dieux solides comme le diamant, quel genre de mal peut nous approcher ? La lumière de Bouddha de la Grande Loi émise par nous devrait éliminer les facteurs pervers. Pourquoi ne pouvons-nous pas atteindre ce niveau? Lorsque nous rencontrons des interférences, de nombreuses fois nous pensons à des gains ou des pertes et sentiments personnels, mais nous oublions l’ensemble du corps entier des pratiquants.

 Lorsque nous sommes affectés par des interférences, ne touchent-elles pas seulement nous - mais retardent-elles pas aussi notre action de sauver les êtres ? N'avons-nous pas pris garde à toujours pouvoir faire les trois choses afin de sauver les êtres ? Si nous nous imposons des conditions strictes et faisons de notre mieux de regarder en nous-mêmes, lorsque quelque chose se produit, pour éveiller progressivement notre côté divin, alors quel obstacle peut nous arrêter ? D'autre part, si nous utilisons simplement des mots comme excuses pour nous protéger, cela revient à rien d'autre que se tromper nous-mêmes et tromper les autres !

Ce qui précède est ma compréhension personnelle. S'il vous plaît veuillez indiquer  d’éventuelles lacunes.

Traduit en Suisse le 25 janvier 2009