(Minghui.org)

Nom : Zhang Chengyou (张成有)

Genre : Masculin

Age : Inconnu

Adresse : Inconnue

Ville : Qitaihe

Emploi : travailleur de mine (矿工)

Date de la dernière arrestation : avril 2003

Dernier lieu de détention : Bureau de police Taoxi (桃西派出所)

Province : Heilongjiang

Persécution endurée : Détention, travail forcé, extorsion, privation de sommeil, torture, pendaison par les poignets avec les menottes, interrogatoire, maison pillée, lavage de cerveau.

  1. Un paralytique a complètement guéri après avoir pratiqué la cultivation Falun Dafa.

En 1977, M. Zhang Chnegyou, de la ville de Qitaihe, dans la province du Heilongjiang, travaillait dans une mine de charbon et il avait été grièvement blessé lors d'un effondrement de mine. Il souffrait d'une fracture de la neuvième vertèbre du thorax et d'un fracture de quatre de ses côtes. Son bassin était déformé, ses jambes étaient paralysées et il souffrait également d'une hémorragie dans la poitrine. Son foie, sa vésicule, et ses reins avaient été également atteints. Son diagnostique était qu'il souffrait du «  syndrome de blessures d'écrasement de la tête, de la poitrine, du dos et du bassin. » En plus de ça, il avait une scoliose, une déformation des vertèbres au niveau des hanches et des problèmes venant de la fracture de ses quatre côtes. Il lui était impossible de marcher normalement et il toussait et souvent crachait du sang. Il souffrait également d'un anévrisme artériel dans les poumons, d'une hépatite, d'une néphrite, de cholécystite, de vertige, d'une vue instable et troublée.

En mai 1997, M. Zhang Chengyou a commencé à pratiquer et cultiver le Falun Dafa. Dès le premier jour de pratique, il a senti immédiatement qu'il n'avait plus besoin de ses médicaments et en très peu de temps, il a regagné une bonne santé. Son expérience a prouvé l'effet miraculeux de Falun Dafa et la beauté de la cultivation.

2. Étant persécuté à plusieurs reprises pour avoir dit la vérité

  1. La perte de la liberté

Le 20 juillet 1999, vers 3 h du matin, M. Zhang Chengyou a été réveillé par plusieurs officiers de police qui l'ont emmené vers la station de police de Taoshan. Un chef de bureau de la station a dit à M. Zhang :  « Le gouvernement central a émis l'ordre de bannir le Falun Gong. Si vous continuez à pratiquer, vous aurez des problèmes. Le Parti communiste chinois (PCC) est très fort et il ne donne pas de câlins aux gens. Comme vous êtes un citoyen ordinaire, nous vous conseillons de ne pas désobéir a cette directive. » Trois heures plus tard, M. Zhang et les autres pratiquants étaient relâchés.

Dans le courant de la soirée, quand M. Zhang et les autres pratiquants ont appris la nouvelle que la clique de Jiang Zemin voulait persécuter Falun Gong, ils ont décidé de lancer un appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Ils sont allés à la capitale de la province à pied et ont été arrêtés par des officiers de police de la ville de Harbin. Plusieurs centaines de pratiquants ont été poussés dans des autocars qui attendaient et ils ont été emmenés à l'école de la ville de Shuangcheng, où M. Zhang a vu des policiers en uniforme battre des pratiquants avec des chaises. Plusieurs chaises ont été cassées lors des coups.

Ils ont été relâchés trois jours plus tard. En rentrant à la maison, ils ont été constamment harassés et suivis par la police. Ils n'avaient pas de liberté, ils devaient même demander la permission pour quitter la maison.

M. Zhang a été arrêté par Li Cunhe, le chef du bureau de police de Taoxi, le 7 décembre 1999, pour avoir refusé de signer une déclaration de garantie  promettant d'abandonner son droit d'appel pour le Falun Gong. Il a été détenu à l'ancien Centre de détention N°2, le nouveau Centre de détention N°2, ainsi que d'autres centres de détention. Vingt-huit ou vingt-neuf personnes ont été détenues dans un cellule d'une douzaine de mètres carrés. Il était impossible d'y dormir. Ils recevaient deux pièces de pain de maïs à la vapeur par jour, ce qui n'était pas suffisant, un peu de soupe sans légumes. On les forçait à travailler dur plus que dix heures chaque jour et ils étaient insultés souvent par les gardes de prison. Quand la mère de M. Zhang qui avait quatre-vingt ans, est devenue sérieusement malade et qu'elle a voulu le voir, M. Zhang a dû signer une déclaration de garantie contre sa volonté avant d'être relâché. Il a été détenu pendant 53 jours et les gardes lui ont extorqué plus que 600 yuan pour les repas.

  1. Battu au centre de détention de Haidian en l'an 2000

Le 25 juin 2000, quand M. Zhang Chengyou était en train de dérouler une banderole à la place Tian an Men à Pékin, les officiers de police ont essayé de lui prendre sa banderole. M. Zhang a été brutalement battu et a reçu des coups de pied d'officiers en uniforme. Son visage a été blessé et sa lèvre inférieure avait une coupure de 3 cm de long. Ses vêtements à la hauteur de sa poitrine étaient couverts de sang. Il a été arrêté et il a été enfermé dans une cage en fer au Bureau de police de la place Tian an Men.

Comme de plus en plus de pratiquants étaient arrêtés, la cage en fer est devenue surpeuplée. M. Zhang et quelques autres pratiquants ont été envoyés dans la cour où ils sont restés debout pendant plus que six heures. Il ne leur était pas permis de bouger, ni d'aller aux toilettes. Après la tombée de la nuit, ils ont été envoyés au Stade de Shijingshan. Ils ont été forcés à s'asseoir sur le sol en béton pendant une journée et une nuit. La nuit, il faisait très froid, mais les officiers ne leur ont pas donné la permission de bouger. Pendant la journée, ils étaient exposés au soleil, mais on ne leur a pas donné pas à boire.

Pendant sa détention, M. Zhang a été témoin du fait que deux officiers en uniforme ont lancé une pratiquante féminine à eu distance de trois ou quatre mètres, où elle s'est heurtée au sol de ciment. Elle ne bougeait plus et quand elle a été emmenée dans une voiture, personne ne l'a vue bouger.

La soirée du 26 juin 2000, M. Zhang a été transféré au centre de détention du quartier Haidian. Les gardes de prison ont ordonné aux détenus de déshabiller M. Zhang et de lui jeter des seaux d'eau froide sur sa tête, jusqu'à ce qu'il tremble de froid. Ce n'est qu'à ce moment là qu'ils ont arrêté. Les prisonniers lui on volé ses vêtements et il lui ne est resté qu' une veste rouge et un slip blanc.

Les prisonniers ont été divisés en groupes de quatre personnes. Ils travaillaient à tour de rôle pour forcer M. Zhang à dire à haute voix son adresse et son nom, et pour lui faire arrêter sa grève de faim. M. Zhang a refusé de coopérer, donc ils l'ont battu, ils l'ont insulté et l'ont empêché de dormir. Chaque fois qu'il fermait les yeux, ils le battait. Ils lui ont également ordonné de signer un mandat d'arrestattion, mais il a refusé. Ils ont voulu lui faire une prise de sang et de lui faire un examen médical, mais il a refusé. Six officiers l'ont battu plus tard et ils lui ont retiré du sang. On l'a également photographié et enregistré sur vidéo.

L'après-midi du 28 juin 2000, huit officiers sont venus au centre de détention, parmi eux deux femmes avec des stéthoscopes. Ils disaient qu'il voulaient lui faire un examen médical, mais M. Zhang a refusé. Six officiers ont essayé de le maintenir au sol, mais M. Zhang s'est libéré.

La soirée du 29 juin 2000, M. Zhang Chengyou a été relâché, après qu'il ait montré des symptômes d'une maladie grave aux reins. Quand M. Zhang a demandé ses vêtements, le garde a simplement dit qu'il ne savait pas les trouver, donc, un des officiers lui a donné un short gris avec des rayures rouges, une veste avec des bandes rouges et une vieille paire de pantoufles. M. Zhang, qui avait les cheveux gris, alors, a voyagé 1500 km de Pékin jusqu'à son domicile.

M. Zhang Chengyou a été arrêté par des fonctionnaires du bureau de la sécurité publique, dont le chef était Ma Zhi, un secrétaire de parti de la section de l'assurance de l'emploi, le 17 juin 2000, pendant qu'il travaillait dans la montagne. A la section de sécurité publique, il a été détenu avec trois autres pratiquants. La famille des détenus avait été informée de leur apporter à manger. Les pratiquants étaient forcés d'écouter les enregistrements qui calomniaient Falun Gong, pendant une soi-disant session d'étude, qui était en réalité une procédure de lavage de cerveaux. Le chef de la section était quelqu'un qui était surnommé Chen, M. Zhang a été relâché après qu'un mois de sa pension ait été confisqué.

  1. Arrêté de nouveau en 2001

Au printemps 2001, les eaux usées de M. Zhang étaient gelées, donc, il est allé chez sa voisine, Mme Yang Guizhen pour emprunter un pic. A ce moment là, ses deux filles, qui étaient des pratiquantes, étaient à la maison. Il avait tout juste échangé quelques mots, quant l'officier Xu Shenou, qui le surveillait, est arrivé en courant. Il prétendait qu'ils étaient en réunion. Il a appelé deux voitures de police et une douzaine d'officiers, qui ont arrêté les pratiquants et ils les ont envoyés au bureau de police de Toaxi. Le mari de Mme Yang Guizhen, M. Jin Fa, qui avait eu une attaque et qui avait besoin d'une canne pour marcher, n'était pas à la maison. Xu Zhenou a voulu l'arrêter également, mais il n'a pas réussi à le trouver. Quand plus tard, un délégué du chef de police a appris qu'il n'y avait pas eu de réunion, les pratiquants ont été relâchés.

  1. La torture du Banc de Tigre

  1. Zhang Chengyou a été arrêté par l'officier Xu Zhenou, le 11 mars 2002, pour avoir obtenu les articles récents du Maître. Le délégué en chef, surnommé Liu, a attaché M. Zhang à un banc du tigre pendant seize heures.

  1. Zhang Chengyou a été envoyé au centre de détention n° 2 le 12 mars 2002, où on lui a pris une empreinte de l'index et il y a été photographié.

Dix-neuf jours plus tard, M. Zhang a été relâché après avoir commencé une grève de la faim. Le centre de détention a extorqué 400 yuans à sa famille pour les repas. Su Zhenou, qui n'était pas un officier de police, a été transféré plus tard du bureau vers le département de police pour 'service méritoire'.

En avril 2003, le département da police de la ville à donné l'ordre d'arrêter M. Zhang. Pan Qi, le chef de la station de police, a ordonné Wu Datao pour menotter M. Zhang à un banc du tigre . On utilisait des cordes pour le pousser debout et pour le pendre à partir d'un tuyau en fer au dessus du banc du tigre. Ils ont mis une plaque en fer devant sa poitrine pourqu'il ne puisse pas bouger et cela lui a causé beaucoup de mal aux bras et aux poignets.

Des gouttes de sueur tombaient du visage de M. Zhang. Après un long moment, l'officier Meng Qinglong a ouvert ses menottes. Il ne pouvait plus bouger ses bras, et ses mains sont devenues insensibles pendant plus qu'un mois. Néanmoins, ils lui ont remis des menottes en lui attachant les mains derrière le dos quand ils l'ont ramené au bureau de police de la ville.

Dans le bureau d'interrogatoire, au rez de chaussée du bâtiment de la police, se trouvait une pratiquante. Les officiers leur ont donné l'ordre d'avouer qu'ils se connaissaient. Quand ils ont dit qu'ils ne se connaissaient pas, un officier en uniforme a donné un coup de pied à M. Zhang et il l'a injurié. On a jeté M. Zhang contre le mur et l'officier lui a de nouveau donné un coup de pied.

Le lendemain les officiers ont répété le même scénario, mais cette fois ci, ils voulaient que M. Zhang avoue qu'il connaissait un pratiquant. Il a dit qu'il ne connaissait pas le pratiquant ? Liu a dit : « Il est Yu Qinghei et il a dit qu'il vous connaissait. Comment osez-vous dire que vous ne le connaissez pas ? » Par après, il a donné l'ordre à un officier de retirer M. Zhang pour attendre un interrogatoire plus approfondi. Ce soir-là, tous les pratiquants détenus ont dit qu'ils ne connaissaient pas M. Zhang, et alors, il a été libéré.

  1. La maison fouillée plusieurs fois.

La police a fouillé la maison de M. Zhang très souvent. Les personnes impliqués étaitent: Zhang De, délégué en charge de la section de la sécurité de la mine de Taoshan, qui est venu avec six personnes, montrant un mandat de perquisition. .

Wang, le chef de la station de police de Toafeng, Kong Chuandong, chef de la section de sécurité de Kong Chuandong et sept officiers ont montré un mandat de perquisition.

Fu Xunhuan, député en chef de la section économique de sécurité, l'officier Ling et quelques autres de la station police de Taoshan. Ils n'ont pas montré un mandat de perquisition.

Xu Zhen'ou et quatre autres. Ils n'ont pas montré un mandat de perquisition.

Xu Zhen'ou, le délégué en chef de la station de police de Taoxi, Wu Satao et plusieurs autres. Ils n'ont pas montré un mandat de perquisition.

En addition de la liste susmentionnée, M. Zhang a été forcé de subir une douzaine de lavages de cerveau. A chaque fois, ça prenait une demie journée ou une journée entière. M. Zhang n'a pas retenu le nombre de fois que les officiers sont venus à sa maison pour le harceler, lui et sa famille. Des fois, ils venaient trois ou quatre fois par jour.

Même en novembre 2009, Yan Weilin, le délégué en chef de la station de police de Taoxi, a continué à harceler M. Zhang. Yan Weilin a prétendu que si M. Zhang promettait renoncer au Falun Gong, qu'il n'aurait plus a signer de documents. S'il voulait continuer la pratique, il devrait signer et donner une empreinte digitale. Ils l'ont également photographié et filmé.

Traduit de l'anglais en Belgique