(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en octobre 1999, durant la période où la persécution était la plus sévère. Avant cela, j'étais en mauvaise santé. Un mois seulement après que j'aie commencé à pratiquer, mon corps s'est senti totalement détendu. J'ai rencontré diverses épreuves à travers ma cultivation personnelle et la cultivation dans la période de la rectification par la Loi. Au plus profond de moi, je savais que je devais impérativement étudier la Loi pour passer les tests. Par conséquent, peu importe où j'allais, j'ai toujours emporté avec moi les livres de Dafa et des documents de clarification de la vérité.


Mon fils et moi sommes allés à Pékin en 2010 pour travailler en tant que travailleurs émigrants. À la fin de l'année, nous avions du temps libre et avions prévu d'aller à la maison. La veille de notre voyage, mon fils a rêvé à un poisson qui cherchait à s'échapper d'un filet. Le lendemain, dans la salle d'attente de la gare, je clarifiais la vérité à propos de la persécution du Falun Gong à des passagers quand la police de la gare m'a remarquée. Ils m'ont fouillée et ont trouvé des livres de Dafa et ils m'ont alors interdit de monter à bord du train. Je leur ai dit que j'avais acheté un billet et leur ai demandé pourquoi je n'étais pas autorisée à prendre le train. Une personne a dit que c'était parce que le Parti communiste chinois ne permettait pas la pratique du Falun Gong. Je n'ai pas reculé devant eux. J'ai dit: «Qu'est-ce qu'il y a de mauvais à pratiquer Authenticité-Compassion-Tolérance? Le Falun Gong est une bonne pratique. Il enseigne aux gens à être aimable. J'ai déjà acheté mon billet. Vous n'avez aucun droit pour m'interdire d'embarquer.» Ils ont insisté. J'ai crié: «L'immolation de la place Tiananmen était un coup monté. C'est un mensonge. Authenticité-Compassion-Tolérance est bon! Falun Dafa est grandiose! Redonnez-nous notre liberté.»


Il y avait beaucoup de gens dans la salle d'attente. La police a vu qu'elle ne pouvait pas gagner. Ils m'ont alors attrapé les bras et m'ont emmenée au poste de police de la gare. Ils ont commencé à m'interroger et à prendre des notes. Ils m'ont demandé mon niveau d'éducation. Je leur ai dit que je n'avais jamais fréquenté l'école. Ils ont demandé à qui d'autres j'avais parlé de la persécution du Falun Gong. Je leur ai dit que j'en avais parlé à mon patron lorsque mon patron m'avait donné 300 yuan de salaire supplémentaires par erreur. Lorsque je lui ai retourné l'argent, il m'a dit que je pouvais le garder. Je lui ai dit que je ne pouvais pas prendre l'argent qui ne m'appartenait pas, puisque j'étais une pratiquante de Falun Gong. Je vis selon les principes d'Authenticité-Compassion-Tolérance. Si je prenais l'argent, je n'aurais pas été honnête. Mon patron fût surpris qu'une personne comme moi sans éducation venant de la campagne dise quelque chose comme ça. Il était impressionné et a dit: «Votre Maître est vraiment étonnant. Beaucoup de gens sont devenus bons grâce à lui.»


La police a continué de me questionner. Selon moi, ils suivaient une liste de questions. J'ai renforcé mes pensées droite, puis j'ai dit: «Vous devriez arrêter de me poser des questions et d'écrire. Sinon votre bras et votre main deviendront endoloris.» Il était sceptique. Il a dit: «N'essayez pas de me tromper. Les gens du Bureau 610 vont venir. Parlons un peu tout d'abord de votre situation.» Je lui ai dit calmement: «Je fais cela pour votre propre bien.» J'ai continué à émettre des pensées droites. Il a cessé de prendre des notes. Après le dîner, les six policiers avaient chacun des obligations différentes. J'ai récité la Loi, émis des pensées droites et fait les exercices. Ils n'ont rien fait pour m'en empêcher.


Le lendemain, un officier de police de ma région est venu me chercher au poste de police. Je savais que je serais séparée de mon fils temporairement, donc je lui ai dit que je serais de retour à la maison bientôt et qu'il devait dire à son père de ne pas dépenser d'argent pour m'aider à sortir. Durant le chemin en direction de ma ville natale, j'ai continué de clarifier la vérité aux policiers et leur partager sur les merveilles du Falun Dafa. Je leur ai aussi expliqué les faits sur l'immolation à la place Tiananmen. La police m'a dit que je devais payer plus de 2'000 yuans pour le gaz utilisé au cours du voyage. J'aurais accepté cela au début de la persécution. Comme je suis devenue plus mature, j'ai pu utiliser les principes de la Loi pour savoir ce qui était le bien et ce qui était mal. Je leur ai solennellement dit: «Je ne devrais pas avoir à payer pour cela. Le Parti communiste chinois utilise une grande partie du PIB pour persécuter les bonnes personnes. C'est une violation des lois célestes!» Ils ont également manifesté leur insatisfaction envers le Parti communiste. Une femme policière a tenté de changer mon esprit à l'aide d'émotion. Elle a dit: «À cause de vous, vos enfants n'arrivent pas à trouver une bonne épouse.» J'ai répondu que chaque enfant avait son destin et je pense que tout le monde aura un bon avenir parce qu'ils ont formé une relation prédestinée avec Dafa.


Au poste de police du comté, ils m'ont jeté un verre d'eau au visage et voulaient prendre des notes pendant mon interrogatoire. Je n'ai pas parlé. Ils ont dit que si je refusais de dire quoi que ce soit, ils copieraient simplement les anciennes notes prises au poste de police de la gare. Ils me les ont remises pour que je les regarde. Je n'avais qu'une pensée: Je n'ai pas enfreint de loi et j'ai refusé d'avouer un crime. J'ai déchiré les notes en morceaux sans même les lire. Les policiers étaient en colère. Ils m'ont alors emmenée au centre de détention local. Durant le mois suivant, j'ai été interrogée mais j'ai refusé de coopérer. Je n'ai pas arrêté de réciter la Loi et d'émettre des pensées droites. Quand j'ai récité


«Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel»


(«La grâce entre Maître et disciples» dans «Hong Yin II»)


Des larmes se sont mise à couler sur mon visage. Dès lors, j'ai refusé de porter l'uniforme de la prison.


Le 11 février, le centre de détention m'a dit que j'avais le droit de demander à ma famille de m'envoyer des cadeaux [pour le Nouvel An chinois]. Je n'ai rien demandé. Je me suis souvenu des mots du Maître:


«Pour vous donner le salut, le Bouddha a mendié parmi les gens ordinaires, et aujourd’hui encore, j’ai ouvert une grande porte et transmis la Grande Loi pour vous donner le salut, je ne ressens pas d'amertume pour les innombrables souffrances subies, et qu'y a-t-il encore que vous ne pouvez pas abandonner?» («Le Xiu véritable» dans «Points essentiels pour un avancement diligent»)


Quel serait la raison qui me pousserait à demander de la nourriture pour quelque jours? Avant, j'étais attachée à la nourriture. C'était une bonne occasion pour éliminer cet attachement. Durant le Nouvel An chinois, j'ai chanté pour les détenues les chansons «Falun Dafa est bon», «La porte du paradis qui ne s'ouvre qu'en dix mille ans» et quelques autres. Ils ont tous apprécié m'entendre chanter.


Le 20 février, j'ai rêvé de fleurs de lotus doré entourant un grand mur. Dans mon rêve, j'ai sauté par-dessus le mur. Le lendemain, c'était le jours de mon procès informel. J'ai continué d'émettre la pensée droite. La police a dit: «Vous ne pouvez pas garder le silence à jamais! Si vous ne voulez pas dire la vérité, dites-nous simplement des mensonges.» J'ai répondu: «Je pratique Authenticité-Compassion-Tolérance. Comment puis-je mentir?» Puis j'ai continué d'émettre la pensée droite. Il a dit: «Je vais juste écrire que vous avez refusé de dire quoi que ce soit. Ne le regrettez pas!» Au même moment, son téléphone cellulaire a sonné. Après qu'il ait répondu à l'appel, il termina l'interrogatoire. J'ai été libérée deux jours plus tard.


Cette tribulation a duré environ deux mois. Même si j'ai réussi à passer les tests avec des pensées droites, j'ai appris quelques leçons. Tout d'abord, j'ai reconnu par inadvertance la perversité et j'ai été manipulée par cela. Aussi, j'ai réalisé que je ne serais pas en mesure de passer les tests sans croire complètement dans le Maître et la Loi et sans être complètement altruiste. En tant que futurs gardiens de l'univers, les disciples de Dafa doivent atteindre les critères. Rappelons-nous les mots du Maître:


«...tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains.» («Zhuan Falun»)


Ce sont quelques unes de mes compréhension. Veuillez me souligner toute chose d'inapproprié.



Traduit de l'anglais au Canada