(Minghui.org) Vingt-cinq citoyens chinois ont perdu la vie dans la seconde moitié de l'année 2017 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une pratique du corps et de l'esprit persécutée par le régime communiste chinois.
Avec les 17 décès rapportés dans la première moitié de l'année, ce nombre porte le bilan des victimes à 42 pour l'année 2017.
À cause du blocage de l'information par le régime communiste chinois, le nombre actuel des pratiquants qui sont morts sous la persécution est probablement beaucoup plus élevé que celui qui est attesté.
Une liste détaillée des dix-sept pratiquants qui sont morts dans la première moitié de 2017 est incluse dans un rapport plus récent : « Au cours de la première moitié de 2017, la persécution du Falun Gong a causé le décès de dix-sept personnes ». Ce présent rapport se concentre sur les vingt-cinq qui sont décédés dans la seconde moitié de 2017.
Sept des pratiquants décédés sont morts en détention alors qu'ils purgeaient une peine d'emprisonnement ou attendaient d'être inculpés. Les dix-huit restants sont décédés après avoir été libérés suite à leurs dernières arrestations dans les dernières années.
Dix-neuf des victimes avaient été condamnées à des peines de prison allant de un an et demi à dix ans. M. Huang Guodong de Mudanjiang, province du Heilongjiang, a enduré dix années de torture alors qu'il était emprisonné pour sa croyance. Il ne s'est jamais remis des blessures et des problèmes de santé après sa libération, en 2011. Il est décédé le 31 octobre 2017, à l'âge de 66 ans.
Les pratiquants viennent de onze provinces et d'une municipalité contrôlée par l'autorité centrale (Tianjin). La province du Liaoning a rapporté six décés, suivie par celle du Anhui et du Gansu (chacune trois), Henan, Jilin, Shandong et Sichuan (chacune deux) et Tianjin, Hunan, Jiangsu, Heilongjiang et Guangdong (chacune un).
Une femme du Shandong meurt des jours après son arrestation
Mme Xing Ximei, du canton de Yi'nan, province du Shandong, a été arrêtée le 7 novembre 2017. Elle est décédée quelques jours plus tard à l'hôpital local. On a interdit à sa famille de prendre des photos de son corps ou de demander une autopsie indépendante. À ce jour, ils n'ont reçu aucune explication officielle concernant la cause de sa mort.
.(en anglais)
Mme Yu Baofang de la ville d'Anshan, province du Liaoning, est décédée le 17 juillet 2017, le jour où elle a été envoyée à l'hôpital local. Deux semaines avant, Mme Yu, son mari et leur fils ont été arrêtés pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.
Son mari, M. Wang Dianguo, est encore illégalement détenu et n'a pas vu sa femme depuis son arrestation. Les autorités ne l'ont jamais directement informé de la mort de sa femme ni ne lui ont permis de s'occuper des dispositions funéraires. Il fait actuellement une grève de la faim pour protester.
Son fils, M. Wang Yu, a été envoyé à l'Hôpital Zhangda pour voir sa mère après sa mort. Cependant, il n'a pas été autorisé à s'approcher d'elle, ni à la toucher. Il a été libéré le lendemain, 18 juillet.
Le centre de détention n'avait aucune vidéo du traitement d'urgence prodigué à Mme Yu à l'hôpital, ni de certificat de décès citant la cause de la mort.
Mme Yan Hongmei de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêtée, le 4 août 2014, et condamnée à purger quatre années dans la prison pour femmes de Chengdu. Elle a développé un cancer, mais on lui a refusé toute libération pour raison médical. Elle est morte à l'hôpital de la prison, le 28 décembre 2017. Les autorités de la prison ont déjà déclaré qu'elles allaient immédiatement incinérer son corps si elle mourait en détention. Leur menace s'est concrétisée à la suite de son décès.
Mme Hu Xia de Chongzhou, province du Sichuan, a été arrêtée le 18 juillet 2015 et condamnée à purger une peine d'emprisonnement dans la prison de Longquan (bien que le terme exact doive faire l'objet d'une enquête). Elle a été brutalement torturée et probablement droguée. Elle est décédée à l'hôpital de la prison, le 19 décembre 2017, à l'âge de 55 ans.
M. Yang Yuyong de Tianjin a été arrêté le 7 décembre 2016 et il est décédé le 11 juillet 2017.
Selon des informateurs , M. Yang a été brutalement torturé dans le centre de détention. Le policier Liu Jiangang l'a giflé et a poussé treize détenus à le battre tous ensembles jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Ils ont aussi abusé de lui sexuellement, pinçant ses organes génitaux et mordant ses mamelons.
Au moment où les policiers ont déposé M. Yang à l'hôpital, à 15 h 40 le 11 juillet, les médecins ont déclaré que ses organes avaient déjà lâché. La famille n'a pas été avertie avant 18 h 00, ce jour-là. Quand ils sont arrivés à l'Hôpital de médecine chinoise de Wuqing, ils ont vu des policiers partout. Ils ont également remarqué que M. Yang ne respirait plus et que son corps était noir et bleu.
Un homme du Anhui meurt d'une attaque cérébrale alors qu'il purge une peine de 4 ans de prison
M. Ye Guangping de la ville de Liuan, province du Anhui, a été arrêté, le 7 septembre 2015, et condamné plusieurs mois plus tard à 4 ans de prison. Il a été transféré à la prison de la ville de Suzhou en octobre 2016.
Sa famille a été avisée le 8 octobre 2017, que « plus tôt dans la journée, il est soudainement tombé dans le coma à cause de son hypertension et il a été transporté à l'Hôpital de Wanbei. »
M. Ye est décédé cinq jours plus tard. Sa famille a noté que son dos était violet, mais les autorités de la prison leur ont interdit de prendre des photos ou de consulter son dossier médical. Une autopsie autorisée par la prison a affirmé qu'il n'y avait aucune preuve qu'il avait été battu.
M. Wang Youjiang, un major de l'armée originaire de la ville de Lanzhou, province du Gansu, a été soumis à diverses formes de mauvais traitements depuis son admission à la prison de Lanzhou, le 17 mars 2014. Il a été souvent battu, électrocuté avec des matraques électriques, chargé de faire du travail difficile sans solde, obligé de rester debout pendant de longues périodes, privé de sommeil et de l'utilisation des toilettes, les visites familiales refusées et l'possibilité d'acheter des articles auprès de la coopérative de la prison. Parfois, les gardiens de la prison ne lui donnaient qu'un petit pain cuit à la vapeur et une tasse d'eau par jour pendant des jours.
Lorsque M. Wang a protesté contre le traitement inhumain, il a été placé dans une cellule d'isolement et il y a eu des détenus qui le surveillaient 24 heures sur 24. Il n'était autorisé à communiquer avec aucun autre détenu.
Les mauvais traitements sur une longue période ont pesé sur la santé de M. Wang. Il a eu une hémorragie cérébrale le 2 juillet 2015 et a été transporté à l'hôpital local. Les autorités pénitentiaires n'ont pas informé sa famille jusqu'à ce que l'hôpital émette un avis d'état critique dix jours plus tard.
Un chef d'équipe chargé de M. Wang a trompé sa famille en leur faisant signer un formulaire de consentement en leur promettant une visite avec M. Wang. Sa famille a signé le formulaire, mais n'a jamais été autorisée à voir son être cher à l'hôpital. Ils ont appris plus tard que le côté gauche du corps de M. Wang était paralysé après un accident vasculaire cérébrale et qu'il était totalement invalide.
Le père de M. Wang a reçu un appel téléphonique de la prison, le 24 juin 2017, l'informant que M. Wang venait d'avoir une hémorragie massive. Le vieil homme s'est précipité à l'hôpital, seulement pour voir son fils mourir une semaine plus tard, le 1er juillet.
Un homme du Anhui meurt dix jours après avoir été libéré
M. Li Mingxiang du canton de Linquan, province du Anhui, a été arrêté le 29 mai 2017. Sa tension artérielle a atteint des niveaux dangereusement élevés pendant sa détention, mais il n'a été libéré que le 9 juillet. Il est décédé dix jours plus tard.
Un homme du Liaoning meurt trois semaines après avoir été libéré de prison
Un homme âgé de 63 ans de la ville de Shenyang, province du Liaoning, meurt trois semaines après avoir purgé sa peine de trois ans d'emprisonnement.
M. Lu Yuanfeng a été arrêté le 19 novembre 2014, après avoir été dénoncé pour avoir distribué des documents exposant la persécution du Falun Gong perpétrée par le régime communiste chinois.
Il a peu après été condamné à trois ans de prison. Les gardiens de la prison de Benxi l'ont battu, lui ont donné des électrochocs avec des matraques électriques et l'ont forcé à s'accroupir pendant de longues périodes. Ils lui ont également refusé les visites de sa famille.
Plus tard, M. Lu a eu un accident vasculaire cérébral, mais la prison a refusé de lui donner des soins médicaux appropriés. Sa famille a noté qu'il avait des problèmes d'élocution et qu'il ne marchait avec difficulté lorsqu'ils l'ont pris en charge le 19 novembre 2017.
Il est soudainement tombé dans le coma le 9 décembre et il est mort quelques heures plus tard.
Une femme du Hunan meurt un mois après sa condamnation à une peine d'emprisonnement
Une habitante du canton de Shimen, province du Hunan, est morte à peine un mois après avoir été condamnée à trois ans d'emprisonnement pour son refus de renoncer au Falun Gong.
Mme Zhu Guilin, âgée de 53 ans, avait été détenue à plusieurs reprises pour sa croyance depuis que la persécution a commencé, en 1999. Son mari a fini par divorcer sous la pression et son employeur a mis fin à son emploi.
La dernière arrestation de Mme Zhu a eu lieu fin juillet 2017, quand elle a été arrêtée alors qu'elle faisait des courses à l'épicerie. La police l'a conduite au centre de détention local le lendemain, mais ils ont dû la libérer sous caution lorsque son examen médical obligatoire a indiqué une tension artérielle anormalement élevée. Faute de quoi, ils ont posté deux policiers devant son domicile pour garder un œil sur elle. Dix jours plus tard, le tribunal local l'a condamnée à trois ans de prison.
Comme sa tension artérielle restait élevée, elle a obtenu un report de peine. Mais les policiers sont restés devant son domicile.
L'état de Mme Zhu a continué à se détériorer. Elle a fait un accident vasculaire cérébral et est décédée le 31 août.
Une femme de Zhoukou, province du Henan, qui a été condamnée à la prison pour sa croyance, est décédée moins de deux mois après avoir été libérée pour raison médicale.
Mme Qi Suhua, âgée d'environ 55 ans, a été arrêtée pour la dernière fois fin 2016 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Ce n'était pas la première fois qu'elle était ciblée pour sa croyance.
Elle a été arrêtée une première fois en 2013 et n'a été libérée qu'après avoir été condamnée à payer 5000 yuans d'amende. Deux ans plus tard, elle a été arrêtée de nouveau par le police, qui a exigé plus de 90 000 yuans en échange de sa libération.
Mme Qi a été condamnée à la prison suite à sa dernière arrestation, bien que sa peine d'emprisonnement exacte reste à enquêter.
Les gardiens de la prison pour femmes de Xinxiang ont régulièrement torturé Mme Qi. Sa santé s'est rapidement détériorée et elle a été libérée en juin 2017 alors qu'elle était au seuil de la mort.
Mme Qi est restée hospitalisée, pendant plus d'un mois, après sa libération, mais il était trop tard. Elle est morte peu après. On a menacé la famille de Mme Qi pour qu'elle ne divulgue pas les détails de sa mort à d'autres personnes.
Une habitante de Lanzhou, province du Gansu, qui purge une peine pour sa croyance, n'a été libérée pour raison médicale que lorsqu'elle s'est trouvée dans un état critique. Elle est décédée sept semaines plus tard et son fils a été arrêté lors de la veillée funéraire pour l'empêcher de demander justice pour elle.
Mme Sheng Chunmei et son mari, M. Chen Deguang, ont été arrêtés le 6 novembre 2011, pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Ils ont été chacun condamnés à neuf ans de prison le 9 août 2013.
Mme Sheng a été brutalement torturée dans la prison pour femmes de la province du Gansu et sa santé s'est rapidement détériorée. Elle souffrait d'inflammation de la vésicule biliaire, d'hypertension et de diabète, mais la prison a refusé à plusieurs reprises sa demande de libération pour raison médicale. Elle est tombée dans le coma en mai 2017 et a été envoyée aux urgences. Malgré cela, les autorités carcérales ont dit à sa famille qu'elle n'était pas suffisamment malade pour être admissible à une libération pour raison médicale.
Plusieurs mois se sont écoulés et Mme Sheng était à l'article de la mort. Les autorités carcérales l'ont finalement libérée pour raisons médicales le 23 août. Elle est décédée le 12 octobre, à l'âge de 65 ans, alors que son mari est toujours incarcéré à la prison de Lanzhou.
La veillée funèbre de Mme Sheng a eu lieu à la maison funéraire d'Hualinshan. Cinq policiers se sont présentés dans la nuit du 13 octobre et sont restés là jusqu'au lendemain matin, alors que seul le fils de Mme Sheng, M. Chen Jianru, était présent. Ils ont arrêté le jeune homme et l'ont emmené au Département de police du district de Honggu, où ils l'ont interrogé jusqu'à 23 h 00, cette nuit-là.
Une femme du Henan meurt moins de deux mois après son arrestation
Mme Kong Aiping de la ville de Zhoukou, province du Henan, a été arrêtée le 20 juillet 2017 et condamnée à trois ans de prison, avec un sursis de trois ans. Elle a été continuellement harcelée après sa libération. Elle est décédée le 14 septembre 2017. Elle ne pesait que 36 kilos.
Une femme du Shandong de 79 ans meurt après huit mois d’emprisonnement
Mme Dong Yonghui de Binzhou, province du Shandong, était en bonne santé et en bonne forme physique ; elle pouvait conduire son tricycle jusqu'au marché local chaque jour avant d'être emprisonnée à la fin septembre 2016 pour son refus de renoncer au Falun Gong.
Mais en seulement huit mois, elle était méconnaissable quand ses enfants lui ont rendu visite le 2 juin 2017. Elle avait perdu près de 35 kilos, ne pouvait pas se tenir debout sans aide et pouvait à peine parler.
Les enfants de Mme Dong l'ont ramenée chez elle pour un traitement médical. Après plusieurs hospitalisations, elle est décédée le 11 août. Elle avait 79 ans.
Une femme de Jilin meurt moins de deux mois après sa libération pour raison médicale
Mme Huo Runzhi était incohérente et couverte d'ecchymoses lorsqu'elle a été ramenée chez elle dans une ambulance de la prison. Elle hurlait de douleur tous les jours et est décédée moins de deux mois plus tard.
La résidente du canton de Nong'an, province du Jilin, a été arrêtée en mars 2016. Elle a été condamnée peu après à trois ans dans la prison pour femmes de la province de Jilin.
Mme Huo a été soumise à diverses formes de sévices physiques et psychologiques pendant son emprisonnement. Elle a été si terriblement battue qu'elle a contracté des blessures sur tout le corps et toutes ses dents sont devenues lâches. Elle a également développé ude l'hypertension et a plus tard reçu un diagnostic de cancer du côlon.
La prison n'a informé la famille de Mme Huo du diagnostic de cancer du côlon qu'à la fin du mois d'avril 2017. Ses proches ont immédiatement demandé sa libération, mais en vain.
Le fils de Mme Huo lui a rendu visite en prison plusieurs semaines plus tard et on lui a demandé de présenter une demande de libération pour raison médicale au nom de sa mère. Un garde lui a dit qu'ils ne voulaient pas voir sa mère mourir en prison.
Toutefois, la demande de libération pour raison médicale était assortie d'une condition : Mme Huo devait signerd des déclarations promettant de renoncer au Falun Gong. Quand elle a refusé de donner sa signature, les gardes lui ont saisi la main et ont griffonné de force son nom sur le document.
Mme Huo a été ramenée à la maison le 16 août et est décédée le 14 novembre. Elle avait 72 ans.
Sa mort a mis fin à une épreuve de plus de dix ans qu'elle a endurée pour sa croyance. Avant sa dernière arrestation, elle avait été détenue de nombreuses fois et avait déjà été soumise à quinze mois de travaux forcés.
Une femme du Liaoning meurt 87 jours après avoir été libérée pour raison médicale
Une habitante de Dalian, de la province du Liaoning, qui purge une peine pour sa croyance, a été remise en liberté pour raison médicale après avoir été sauvagement battue par des détenues et avoir eu une hémorragie. Elle est décédée 87 jours plus tard.
Mme Geng Ren'e, âgée de 61 ans, a été arrêtée le 28 octobre 2015 parce qu'elle avait déposé plainte contre l'ancien dictateur chinois, Jiang Zemin, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. La police de la localité l'avait appelée par téléphone un mois auparavant afin de vérifier si elle avait déposé plainte contre Jiang. Mme Geng avait expliqué qu'elle travaillait dur pour demander justice concernant Jiang, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.
Mme Geng a ensuite été condamnée à quatre ans de prison. Sa famille n'avait aucune idée d'où elle avait été condamnée ni quand et a fini par apprendre par des personnes qui connaissaient les choses de l'intérieur qu'elle avait été envoyée à la prison pour femmes de la province du Liaoning.
Sa famille a également appris qu'elle était régulièrement maltraitée en prison. Les gardiens ne l'autorisaient pas à dormir, ni à utiliser les toilettes. Ils la forçaient également souvent à rester debout pendant de longues périodes.
Mme Geng a été battue par un groupe de prisonnières vers la mi-2017 et suite à cela, elle a eu une hémorragie. Les autorités de la prison ont exigé 20 000 yuans de sa famille pour traitement médical. Après en avoir dépensé 6000, ils ont renvoyé le reste à sa famille et elle a été libérée pour raison médicale le 28 juillet 2017.
La famille de Mme Geng a appris qu'elle avait au maximum encore quatre mois à vivre. Ils l'ont emmenée à l'hôpital de la localité après être allés la chercher en prison. Elle a été renvoyée quelques mois plus tard, mais elle a été admise à nouveau le 10 octobre 2017. Elle est décédée à l'hôpital quelques jours après, le 22 octobre, à 5 h 00.
Probablement droguée, une femme du Guangdong meurt quelques mois après avoir été arrêtée
Une femme en bonne santé de la ville de Foshan, province du Guangdong, a commencé à avoir de graves vomissements et de la diarrhée dix jours après son arrestation. Ses symptômes ont persisté pendant les trois mois suivant sa détention, et elle a suspecté avoir été droguée. Elle est morte deux mois après sa libération.
Mme Feng Juan attribuait au Falun Gong d'avoir retrouvé la santé et d'avoir amélioré ses relations avec sa belle-mère au cours de l'année 1990. Elle n'a jamais vacillé dans sa croyance après que le régime communiste chinois ait commencé à persécuter le Falun Gong en 1999. Elle a également utilisé divers moyens pour informer le public de l'illégalité de la persécution, car aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong.
Elle s'est fait attraper le 29 avril 2017, alors qu'elle brandissait une banderole du Falun Gong. La police a mis à sac sa maison ce soir-là, et ses livres et documents d'information du Falun Gong, de même que d'autres effets personnels, ont été confisqués.
Le poste de police local l'a interrogée pendant deux jours avant de l'emmener au centre de lavage de cerveau de Sanshui, une installation extrajudiciaire utilisée pour détenir les pratiquants de Falun Gong.
Mme Feng a refusé de renoncer au Falun Gong comme l'exigeaient les gardes du centre de lavage de cerveau. Elle a rapidement commencé à présenter des symptômes anormaux. Elle ne cessait de vomir et de courir aux toilettes. En quelques mois, elle avait perdu beaucoup de poids.
Elle n'a jamais récupéré après sa libération début août. Elle a dit à sa famille que la nourriture et l'eau qui lui avaient été données au centre de lavage de cerveau contenaient probablement des drogues. On lui a diagnostiqué une défaillance d'organes et elle est décédée le 1er octobre. Elle avait 67 ans.
Une ancienne directrice d'hôtel meurt après avoir été droguée pendant des années en prison
Mme Zhu Weiying de la ville de Hefei, province du Anhui, a été arrêtée en juin 2011 et, plusieurs mois plus tard, condamnée à 8 ans de prison.
« Elle ne pouvait pas lever la tête, ni bien voir, ni marcher seule. » C'est ce que le fils de Mme Zhu a dit d'elle après lui avoir rendu visite en prison en 2013.
Son fils s'est souvenu que les gardes de la prison pour femme no 3 de Suzhou lui avaient dit : « Votre mère est éligible pour une libération pour raison médical, mais nous ne pouvons pas la laisser partir, parce qu'elle refuse d'abandonner sa croyance au Falun Gong. »
Le fils de Mme Zhu a appris plus tard que l'état de santé de sa mère était lié en grande partie au fait d'avoir été continuellement droguée dans la prison. Les gardes la torturaient aussi régulièrement. Son cou avait été cassé après avoir été piétiné. En octobre 2015, elle était devenue aveugle et handicapée. Elle restait aussi paralysée.
La prison lui a continuellement refusé une attention médicale ou sa libération pour raison médicale. Ce n'est que des mois plus tard qu'ils l'ont finalement libérée, quand ils ont réalisé qu'elle était à l'article de la mort. La santé de Mme Zhu a continué à se détériorer après qu'elle est retournée chez elle le 30 juin 2017.
Elle est décédée vers octobre 2017.
Une femme du Jiangsu meurt trois mois après avoir été libérée de prison
Mme Tang Jingmei de la ville de Nanjing, province du Jiangsu, a été condamnée à deux ans de prison le 24 mars 2015. Elle a été libérée le 23 mars 2017 et est décédée le 7 juillet. Elle avait 66 ans.
Une femme du Gansu meurt sept mois après avoir été libérée pour raison médicale
Mme Wan Mingfen du canton de Jingtai, province du Gansu, a été arrêtée pour la première fois à la fin du mois de mai 2012 et libérée sous caution trente-sept jours plus tard. Elle a été condamnée à trois ans de prison en novembre 2014 et son appel a été rejeté en janvier 2015.
Elle a été envoyée à la prison pour femmes de Lanzhou le 4 février 2015. Alors que les gardes la maltraitaient régulièrement, sa santé s'est rapidement détériorée et elle a souvent ressenti une douleur à l'estomac. Deux semaines avant sa libération, elle a dû être transportée à l'hôpital de la prison pour une douleur aiguë.
Elle a été libérée le 28 décembre 2016. Le lendemain, sa famille l'a emmenée à l'hôpital pour cancéreux de la province du Gansu, où on lui a diagnostiqué un cancer. Elle est décédée le 30 juillet 2017.
Une femme du Liaoning meurt en conséquence de la torture dans un centre de détention
Mme Tian Caiying de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été arrêtée le 22 avril 2016. Elle était en très bonne santé lorsqu'elle a été emmenée au centre de détention de Fushun peu après son arrestation, mais sa santé s'est rapidement détériorée en détention. Elle a souffert de plaies au cou, d'une maladie du foie et de problèmes rénaux. Elle a demandé une libération pour raison médicale qui lui a été refusée.
En novembre 2016, Mme Tian a été envoyée à l'hôpital à quatre reprises où on lui a diagnostiqué une tuberculose des ganglions lymphatiques. Malgré son état, elle a été illégalement et secrètement jugée par le tribunal de district à l'insu de sa famille et a été condamnée à une peine de sept ans et demi d'emprisonnement, la première année étant purgée hors de la prison. L'heure exacte de sa date d'audience demeure inconnue.
Mme Tian était très amaigrie et affaiblie quand sa sœur aînée l'a ramenée à la maison à la mi-décembre 2016. Ses graves maladies, ainsi que la peur d'être ramenée en prison et la pression causée par la perte financière étaient plus que ce que Mme Tian pouvait endurer. Elle est décédée le 2 août 2017, à l'âge de 59 ans.
Un homme du Liaoning meurt après avoir purgé neuf ans de prison
M. Liu Xiaoming de la ville de Fushun, province du Liaoning a été arrêté, le 1er mars 2003, et rapidement condamné à neuf ans à la première prison de Shenyang, où il a été brutalement torturé. Les gardes l'ont battu et l'ont forcé à faire des travaux difficiles. Une fois, les détenus ont fait pipi dans son bol de riz. Une autre fois, ils l'ont jeté dans la cour quand la température était de - 20 °C(- 4 °F).
Il a développé un diabète et une tuberculose au cours de son emprisonnement. Il ne s'est jamais rétabli après sa libération en 2012. Il est mort le 3 juillet 2017, à l'âge de 66 ans.
Décès d'un homme du Heilongjiang après une décennie d'emprisonnement
M. Huang Guodong de Mudanjiang, province du Heilongjiang, a enduré dix années de torture alors qu'il était emprisonné pour sa croyance. Il ne s'est jamais remis de ses blessures et de ses problèmes de santé après sa libération en 2011. Il est décédé le 31 octobre 2017, à l'âge de 66 ans.
Un homme du Jilin meurt après un harcèlement à long terme
M. Wang Qijia de Changchun, province du Jilin, a été arrêté le 9 mars 2016, et détenu pendant dix jours. La police a continué à le harceler chez lui après sa libération. Il est décédé le 22 novembre 2017 à la suite de terribles souffrances physiques et mentales. Il avait 71 ans.
Voir aussi (en chinois) :
Traduit de l'anglais au Canada
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