(Minghui.org) Selon les informations rassemblées par Minghui.org, en novembre 2019, 50 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à la prison par le système judiciaire du Parti communiste chinois (PCC).

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le PCC a commencé à persécuter cette pratique en juillet 1999, de nombreux pratiquants ont été arrêtés, emprisonnés, torturés ou même tués pour leurs organes.

Ces 50 pratiquants ont été condamnés pour avoir sensibilisé la population à la persécution du Falun Gong, notamment pour avoir parlé du Falun Gong à des gens, avoir envoyé des lettres pour expliquer l'illégalité de la persécution, avoir encouragé les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées, avoir crié « Falun Dafa est bon » sur la place Tiananmen et distribué des informations concernant le Falun Gong.

En raison du blocus de l'information par le PCC, le nombre de pratiquants de Falun Gong qui ont été condamnés ne peut pas toujours être signalé en temps opportun, de même, toutes les informations ne sont pas facilement disponibles.

Les personnes condamnées sont originaires de 17 provinces et municipalités de Chine, la province du Heilongjiang (6) enregistrant le plus grand nombre de peines. La durée des peines d'emprisonnement varie de 1,2 à 8 ans, avec une moyenne de 3,21 ans.

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Neuf pratiquants se sont fait extorquer de l'argent par la police ou ont été condamnés à une amende par le tribunal pour un total de 132 000 yuans, avec une moyenne de 14 667 yuans par personne.

Huit pratiquants ont plus de 70 ans. Leurs peines varient de un à huit ans. Mme Liu Changrong, âgée de 70 ans, s'est vu infliger huit ans de prison.

Voici un aperçu de certains des cas de pratiquants condamnés.

Ciblés lors d'une arrestation collective, trois pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison

En novembre 2019, trois habitants de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, ont été condamnés à la prison : M. Du Yecheng a été condamné à sept ans, M. Guan Xingtao à huit ans et son épouse, Mme Wu Yanhua, à sept ans et demi.

Leurs appels devant le tribunal intermédiaire de la ville de Daqing ont été rejetés.

Le 9 novembre 2018, les trois pratiquants ont été pris pour cible lors d'une arrestation massive de plus de 100 pratiquants dans la province du Heilongjiang.

M. Du, la quarantaine, propriétaire d'une vitrerie, a été arrêté par une dizaine de policiers à son domicile vers 7 heures du matin. Son père et sa femme sont décédés il y a quelques années à peine, de sorte que, depuis son arrestation, sa mère et sa fille en bas âge ont du mal à s'en sortir pour surmonter les difficultés.

Mme Wu a été arrêtée vers 8 heures du matin lorsqu'elle est allée payer les frais d'association du domicile de sa famille. Comme elle n'était pas rentrée à 13 h, M. Guan est parti à sa recherche, mais il a également été arrêté.

Six agents ont frappé à la porte de leur domicile vers 15 h. La police a fait irruption avant que la mère de Mme Wu puisse l'ouvrir. Ils ont fait une descente et ont confisqué les livres de Falun Gong et l'ordinateur du couple.

Après le départ de la police, la mère de Mme Wu, octogénaire, a tremblé de façon incontrôlable pendant des heures. Après avoir été informée de l'arrestation de son fils, la mère de M. Guan a eu une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral le jour même.

Le 14 décembre 2018, le parquet du district de Ranghulu a approuvé les arrestations des trois pratiquants. Le procureur a renvoyé trois fois leurs dossiers à la police pour insuffisance de preuves avant de les inculper. Selon le droit pénal chinois, un procureur ne peut renvoyer une affaire à la police pour complément d'enquête que deux fois au maximum et doit classer l'affaire si les preuves fournies sont insuffisantes.

Le 12 août 2019, les trois pratiquants ont comparu devant le tribunal du district de Ranghulu. La famille de Mme Wu et de M. Guan a engagé un avocat pour plaider non coupable en leur nom. M. Du a témoigné pour sa propre défense.

Un homme âgé de 82 ans condamné à trois ans d'emprisonnement et à une amende

Le 26 novembre 2019, M. Wu Yuanchou, de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été condamné à trois ans de prison et à une amende de 3000 yuans pour sa croyance dans le Falun Gong.

C'est à la fin 2017 ou au début 2018, alors qu'il parlait aux gens de la persécution du Falun Gong, que M. Wu, âgé de 82 ans, a été signalé à la police. La police a saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong. Il était également sous surveillance constante.

Une femme du Liaoning condamnée sans procès à quatre ans de prison

À la mi-novembre 2019, deux agents du tribunal et de la Division de la sécurité intérieure se sont présentés chez Mme Zhang Xiuying et lui ont présenté un verdict indiquant qu'elle avait été condamnée à quatre ans de prison.

Lorsque Mme Zhang, qui est originaire de la ville de Benxi, province du Liaoning, a demandé aux agents comment cela était possible, puisqu'elle n'avait pas encore eu d'audience, on lui a répondu que lorsqu'ils étaient venus chez elle en 2018, cela avait tenu lieu d'audience.

Mme Zhang a refusé d'accepter le verdict et on lui a dit qu'elle avait dix jours pour faire appel.

Le 21 novembre, Mme Zhang a été emmenée au centre de détention de Benxi.

Ce n'est pas la première fois que Mme Zhang est prise pour cible en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été arrêtée en 2016 et emmenée au centre de détention de Benxi. Après avoir reçu un diagnostic de maladie cardiaque grave lors d'un examen médical, elle a été libérée lorsque son fils a payé 5000 yuans aux autorités.

Une femme âgée de 70 ans condamnée à huit ans de prison sur la base de preuves falsifiées

Mme Liu Changrong, âgée de 70 ans, a été condamnée à huit ans par le tribunal du canton de Huangchuan.

Mme Liu, résidant dans le canton de Huangchuan, province du Henan, a été arrêtée le 17 octobre 2018 alors qu'elle ramenait son petit-fils de l'école.

Le parquet du canton de Huangchuan a renvoyé à deux reprises son dossier à la police pour insuffisance de preuves.

La police a forcé la famille de Mme Liu à admettre qu'elle avait permis que son domicile soit utilisé par des pratiquants locaux pour étudier ensemble les enseignements du Falun Gong. La police a également forcé deux voisins de Mme Liu à fournir des déclarations similaires afin de l'inculper.

Après plusieurs mois au centre de détention no 1 de la ville de Xinyang, Mme Liu a perdu l'ouïe et la vue à un œil. Lorsqu'elle a comparu en cour le 1er mars 2019, elle n'a pas pu entendre le procureur et n'a pu se défendre.

Le juge a rendu un verdict de culpabilité peu après l'audience.

Une femme du Hebei condamnée à six ans de prison suite à une première peine de sept ans annulée par la cour d'appel

Le 15 novembre 2013, Mme Yang Huanping, âgée de 57 ans, habitant à Shijiazhuang, province du Hebei, a été arrêtée avec 30 autres pratiquants de Falun Gong.

Le 28 septembre 2015, elle a été condamnée à sept ans de prison par le tribunal de district de Qiaoxi, mais a été libérée sous caution en raison de problèmes de santé.

Mme Yang a fait appel et le tribunal intermédiaire de Shijiazhuang a annulé le verdict en décembre 2016 et ordonné un nouveau procès.

Le tribunal du district de Qiaoxi a tenu une audience le 27 juin 2017. Son avocat a défendu son innocence et a soutenu qu'elle n'avait violé aucune loi en restant fidèle à sa croyance.

Mme Yang a également témoigné pour sa propre défense et a expliqué comment le Falun Gong l'avait guérie de problèmes hépatiques, rénaux et cardiaques, tout en l'aidant à devenir plus calme et paisible.

Puisque l'issue du nouveau procès n'était pas claire, Mme Yang s'est cachée peu de temps après pour éviter d'être emmenée en prison et a ensuite été mise sur la liste des personnes recherchées par la police.

Après que la police a découvert où elle se trouvait et commencé à la surveiller, Mme Yang a été arrêtée de nouveau le 25 octobre 2019. Depuis, elle est détenue au centre de détention no 2 de la ville de Shijiazhuang. On a appris récemment qu'elle avait été condamnée à six ans de prison, mais on ne sait pas clairement si et quand une audience de détermination de la peine a déjà eu lieu. Elle se prépare à faire appel du verdict.

Emprisonnée une fois pendant trois ans, une femme du Liaoning est condamnée pour quatre années supplémentaires pour sa croyance

Mme Wu Lixian, de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été condamnée à quatre ans de prison et à une amende de 20 000 yuans pour sa pratique du Falun Gong. Elle se trouve dans la division 1 de la prison pour femmes du Liaoning où, après avoir fait du travail non rémunéré pendant la journée, on la force chaque soir à rester assise sur un petit tabouret pendant une longue période.

Avant la dernière sentence, Mme Wu, âgée de 62 ans, avait été incarcérée pendant trois ans pour sa pratique du Falun Gong et détenue deux autres fois en 2018. Elle avait quitté temporairement son domicile pour éviter d'autres arrestations. Elle est rentrée chez elle dans la nuit du 26 juillet 2019, pour être arrêtée le lendemain matin.

Mme Wu attribue au Falun Gong le mérite de l'amélioration de sa santé et qu'il l'aide à contrôler son mauvais caractère. Après le début de la persécution, elle a senti qu'elle devait dire aux gens que le Falun Gong n'avait rien à voir avec ce que disait la propagande de l'État. Elle a été placée en garde à vue en avril 2010, puis condamnée à trois ans de prison en septembre 2010. Elle a été libérée le 16 avril 2013.

Mme Wu a été arrêtée trois autres fois entre avril 2018 et juillet 2019.

La première fois, c'était le 24 avril 2018. Peng Yue et Wei Zhenxing de la police de Fushun, ainsi que des policiers du poste de police de Jianshe, ont arrêté Mme Wu chez elle, sans explication. Neuf autres pratiquants de Falun Gong ont également été arrêtés à peu près en même temps. Après 37 jours de détention au centre de détention de Fushun, Mme Wu et quatre autres pratiquants ont été libérés.

Le 29 septembre 2018, Mme Wu a été de nouveau capturée alors qu'elle parlait du Falun Gong avec quelqu'un. L'agent du poste de police de Guangming qui l'a arrêtée l'a emmenée plus tard dans la journée au centre de détention de Fushun.

Mme Wu a présenté des symptômes d'insuffisance cardiaque. Le 10 octobre 2018, un gardien a demandé au médecin du centre de détention si elle pouvait mourir. Le médecin a dit que Mme Jin Shunnu, une autre pratiquante détenue, était décédée plus tôt ce matin-là.

En raison de son mauvais état de santé, Mme Wu a donc été libérée sous caution ce jour-là. Des responsables du parquet de Wanghua et du tribunal de Wanghua l'ont harcelée à répétition à son domicile. Avant même qu'elle ne se rétablisse complètement, on lui a ordonné de comparaître devant le tribunal. Lorsque les fonctionnaires ont continué de la harceler après l'audience, Mme Wu a décidé qu'elle devait quitter son domicile.

Plusieurs mois ont passé et Mme Wu était inquiète pour son mari. Elle est rentrée chez elle dans la nuit du 26 juillet 2019, mais la police l'a arrêtée vers 8 heures le lendemain matin. Cet après-midi-là, elle a été emmenée menottée au centre de détention de Fushun.

On ne sait pas quand Mme Wu a été condamnée à quatre ans de prison à la suite de sa dernière arrestation. Son mari et son fils craignent qu'elle ne soit à nouveau torturée en prison et sont très préoccupés pour sa santé.

Une Pékinoise âgée de 70 ans condamnée à trois ans et demi d'emprisonnement pour avoir crié « Falun Dafa est bon » sur la place Tiananmen

Mme He Wen, âgée de 70 ans, une habitante de Pékin a été condamnée à trois ans et demi de prison pour avoir crié « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » sur la place Tiananmen.

Après son arrestation le 12 juillet 2018, la police a saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong et le matériel qui y est lié.

Bien qu'elle ait été libérée sous caution six jours plus tard, la police a fait en sorte que plusieurs personnes restent à l'extérieur de son immeuble et la suivent partout où elle allait.

Le procureur a ensuite accusé Mme He de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé par les autorités pour piéger les pratiquants du Falun Gong.

Le 30 août 2019, Mme He a comparu devant le tribunal du district de Dongcheng. Son avocat a plaidé non coupable en sa faveur et a soutenu que sa pratique du Falun Gong ne causait de tort à personne et encore moins à l'application de la loi. Il a demandé l'acquittement de Mme He.

Mme He a également témoigné pour sa propre défense et a déclaré qu'elle n'avait enfreint aucune loi en restant fidèle à sa croyance. Le juge a fréquemment interrompu son témoignage.

Le juge a rendu son verdict le 25 novembre 2019. Au moment de la rédaction du présent rapport, elle est toujours détenue au centre de détention du district de Dongcheng.

Avant sa dernière arrestation, Mme He a été arrêtée et harcelée à répétition. Elle a été détenue dans des camps de travaux forcés en 2000, 2002 et 2009 pour un total de sept années.

Les gardes du camp de travail l'ont battue, l'ont attachée sur un lit dans la position d'un aigle déployé, l'ont gavée de force et l'ont fait asseoir sur un petit tabouret, les mains sur les genoux et les jambes l'une contre l'autre sans bouger pendant plus de 20 heures par jour.

Une femme du Jilin condamnée pour avoir parlé du Falun Gong à un étudiant

Mme Zhang Chunxiang, de la ville de Baishan, province du Jilin, a été condamnée à trois ans et demi de prison pour avoir parlé du Falun Gong à un étudiant et l'avoir encouragé à démissionner des organisations pour la jeunesse affiliées au PCC.

Mme Zhang, la soixantaine avancée, a été arrêtée le 17 janvier 2019. On lui a refusé une libération sous caution pour raisons médicales bien qu'elle souffrait d'hypertension artérielle persistante et de l'engourdissement de ses membres pendant sa détention au centre de détention de la ville de Baishan.

Le 14 novembre 2019, Mme Zhang a été jugée par le tribunal du canton de Jingyu. Sa fille était la seule personne de la famille autorisée à assister à son procès. Ce n'est que la veille que le tribunal a informé sa fille du procès.

Comme les autorités avaient forcé l'avocat de Mme Zhang à abandonner sa cause, elle a témoigné pour sa propre défense.

Un camion de pompiers et une ambulance étaient en attente devant le palais de justice pour le cas où Mme Zhang aurait eu besoin de soins médicaux. Elle semblait émaciée après plusieurs mois de détention et sa fille est très inquiète pour elle.

Une femme du Hebei condamnée à plus de trois ans de prison pour avoir parlé du Falun Gong

Le 12 novembre 2019, Mme Zhang Ximei, habitante de la ville de Baoding, province du Hebei, a été condamnée à trois ans et deux mois de prison pour avoir parlé du Falun Gong à une femme.

Mme Zhang a été arrêtée le 17 janvier 2019. Lorsqu'elle a refusé de révéler son adresse personnelle, la police a appelé sa mère depuis son téléphone et l'a trompée pour qu'elle révèle l'adresse.

Mme Zhang a été emmenée au centre de détention de la ville de Baoding le lendemain et y est détenue depuis.

Le 31 janvier 2019, le parquet du district de Jingxiu a approuvé son arrestation et a ensuite transféré son cas au parquet du canton de Gaoyang.

Le 12 juin 2019, Mme Zhang a été jugée dans le centre de détention par le tribunal du canton de Gaoyang. Seuls deux membres de sa famille ont été autorisés à assister à l'audience.

Elle a témoigné pour sa propre défense et a soutenu qu'elle n'avait enfreint aucune loi en pratiquant le Falun Gong. Le juge l'a ensuite condamnée à trois ans et deux mois.

Un homme du Hubei condamné à deux ans pour avoir envoyé des lettres sur le Falun Gong

M. Wang Quan, de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été condamné à deux ans de prison pour avoir envoyé des lettres aux gens concernant la persécution du Falun Gong.

M. Wang a été arrêté le 9 janvier 2018. Il est depuis détenu au centre de détention de Qingling. La police n'a pas informé la famille de M. Wang de son arrestation. Il a fallu deux semaines à une personne bien informée pour retrouver sa famille et les informer de son statut.

La famille de M. Wang a engagé un avocat pour le représenter. Le 1er février 2018, l'avocat lui a rendu visite dans le centre de détention avant de s'arrêter au poste de police local pour s'enquérir de son cas. La police a refusé de fournir des renseignements et l'avocat a présenté une demande de mise en liberté sous caution au nom de M. Wang.

Quatre jours plus tard, alors que le père âgé de M. Wang et son frère avaient parcouru 210 km depuis leur domicile dans la ville de Zhongxiang jusqu'à Wuhan, ils n'ont pas eu l'autorisation de le voir.

Le 5 mars 2018, la police a soumis l'affaire de M. Wang au parquet du district de Wuchang, qui l'a ensuite inculpé et a transmis son dossier au tribunal du district de Wuchang.

Bien que le juge du tribunal du district de Wuchang ait renvoyé l'affaire de M. Wang au parquet pour insuffisance de preuves le 24 septembre 2018, le procureur et la police ont refusé de le relâcher et ont recueilli davantage de preuves pour l'accuser.

Le père de M. Wang, qui souffrait de plusieurs problèmes de santé, était très affligé par son arrestation. Son état de santé s'est détérioré et il est décédé le 19 mai 2019.

Le 6 novembre 2019, M. Wang a comparu au tribunal. Son avocat a plaidé non coupable pour lui. Le juge l'a condamné neuf jours plus tard.

Arrêtée dix fois pour sa croyance, une femme du Hebei condamnée à un an et demi de prison

Le 12 juillet 2019, après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des gens, Mme Chai Shuzhen, âgée de 70 ans, résidente du canton de Qianxi, province du Hebei, a été arrêtée pour la dixième fois pour sa croyance.

Les 9 et 22 octobre 2019, lors de ses audiences devant le tribunal municipal de Zunhua, son avocat a contesté la validité des témoignages contre Mme Chai.

Le procureur a affirmé que le premier témoin, Li Xiaoming, un vendeur dans une pharmacie avait vu Mme Chai distribuer des informations sur le Falun Gong à l'extérieur du magasin. Mais l'avocat de Mme Chai a appris que Li n'avait appris que par un client qu'une femme âgée avait été arrêtée pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong et que Li ne pouvait confirmer si c'était Mme Chai.

Li n'était pas au tribunal pour être un contre-interrogatoire.

L'autre témoin, Fu Rongyan, a été mentionné dans l'acte d'accusation, mais aucune pièce d'identité n'a été fournie. L'avocat de Mme Chai a demandé comment le procureur pouvait utiliser un témoin dont l'identité n'était pas connue.

Le 15 novembre 2019, le juge a condamné Mme Chai à un an et demi de prison et à une amende de 4000 yuans.

Dans le jugement, l'avocat de Mme Chai a remarqué qu'une troisième témoin, Mme Zhang Mingfang, qui n'avait jamais été mentionnée par le procureur pendant les audiences, figurait dans le document.

Le document indiquait que Zhang travaillait dans la même pharmacie que Li et qu'elle avait vu Mme Chai distribuer des informations sur le Falun Gong le jour de son arrestation. L'avocat de Mme Chai a fait valoir qu'il était illégal d'ajouter des éléments de preuve supplémentaires après les audiences à l'insu de la défense et que ces éléments de preuve non corroborés ne devraient pas être inclus dans le verdict final.

Mme Chai a juré de faire appel de sa sentence.

Une femme du Liaoning condamnée à deux ans de prison

Mme Wan Guirong, de la ville de Dandong, province du Liaoning, a récemment été condamnée à deux ans de prison pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong.

Mme Wan a été arrêtée le 27 juin 2019, lorsqu'un homme l'a signalée à la police. Après l'avoir arrêtée, la police a saccagé le domicile de Mme Wan et confisqué des livres de Falun Gong et nombre de ses biens personnels. Ils ont également arrêté son fils. Son fils a été libéré lorsque la police a appris qu'il ne pratiquait pas le Falun Gong.

Avant la fête de la Mi-Automne, le fils de Mme Wan a appelé Liu Zhiyong, le directeur adjoint du poste de police qui était responsable de l'affaire, pour s'informer de la situation et a appris que son cas avait été soumis à la cour et était en attente de jugement.

Le 4 novembre 2019, Mme Wan a comparu devant le tribunal du district de Zhen'an. Avant la fin de l'audience, qui a duré moins d'une demi-heure, on a demandé à Mme Wan si elle plaiderait coupable, ce qu'elle a refusé. Vingt jours plus tard, Mme Wan a été condamnée à deux ans de prison. Elle a depuis fait appel du verdict.

Voici la liste complète des pratiquants qui ont été condamnés.

Voir aussi :

En octobre 2019, 39 pratiquants de Falun Gong en Chine condamnés à la prison pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

En septembre 2019, 30 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison en Chine, pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

En août 2019, 60 pratiquants de Falun Gong en Chine ont été condamnés à la prison pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

Chine : 52 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison en juillet 2019 pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

Rapport de Minghui : 329 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison en raison de leur croyance au cours du premier semestre 2019

Chine : 60 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à la prison en mai 2019 pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

En Chine, en avril 2019, 38 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à la prison pour avoir refusé de renoncer à leur croyance

Rapport de Minghui : 43 pratiquants condamnés à la prison en mars 2019 pour avoir refusé de renoncer à leur croyance dans le Falun Gong

Condamnation de 109 pratiquants de Falun Gong pour leur croyance en janvier et février 2019

Janvier 2019 : 52 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison pour avoir refusé d'abandonner leur croyance

931 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance en 2018

Traduit de l’anglais