(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Je n'étais pas mariée, donc j'allais souvent dans différents endroits avec d'autres pratiquants pour parler du Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong).

Immergée dans le Fa du Bouddha, je me sentais très heureuse et comblée. Cependant, après que l'ancien dirigeant Jiang Zemin a lancé la persécution contre le Falun Gong en 1999, notre groupe a cessé de se réunir pour étudier les enseignements du Fa ensemble.

J'étais jeune mariée et j'ai abandonné ma cultivation. Heureusement, notre Maître bienveillant ne m'a pas abandonnée et avec l'aide des pratiquants, je suis revenue à la cultivation en 2005.

Après que j'ai recommencé à cultiver, j'ai rencontré de nombreuses interférences. Par exemple, ma belle-mère pratiquait le christianisme et elle croyait aux mensonges fabriqués par le Parti communiste chinois (PCC) pervers. Elle était en conséquence contre le Falun Gong, tout comme mon mari.

J'ai compris que j'étais très en retard dans ma cultivation et je devais rattraper le temps perdu. J'avais besoin d'étudier le Fa davantage et d'adhérer plus strictement aux critères de Dafa. J'assiste maintenant à l'étude en groupe chaque semaine.

Distribuer des documents d'information sur Dafa

Après le travail, je rentrais à la maison, je devais faire face à toutes les tâches ménagères, donc le seul moment où je pouvais distribuer des dépliants dans les villages voisins était tard le soir.

Avec la protection du Maître, je n'avais pas peur de sortir tard le soir. Je partais après avoir émis la pensée droite à minuit, et il faisait presque jour quand je rentrais à la maison.

Il y a en général beaucoup de chiens dans la campagne, mais quand j'ai commencé à distribuer les documents de Dafa dans chaque foyer, la plupart du temps les chiens ne faisaient pas un bruit – ils n'aboyaient que rarement. J'émettais la pensée droite et ils s'arrêtaient. Une fois, alors que je mettais une brochure à une porte, j'ai entendu un gros chien respirer bruyamment. J'ai dit : « N’aboie pas ! » et il ne l'a pas fait. Je n'avais plus peur des chiens qui aboient. Parfois, quand un chien commençait à aboyer, tous les autres chiens suivaient. Je distribuais alors rapidement les documents en émettant la pensée droite, puis je partais.

Une fois, alors que je venais de distribuer des dépliants d'un bout à l'autre de la ville et que je rentrais, j'ai entendu des gens parler en s'approchant de moi. Je n'ai pas eu peur, et je n'ai pas pensé à me cacher, quand soudain les lumières se sont éteintes.

Dès que j'ai rejoint la route principale, un homme sur une moto s'est approché de moi et s'est arrêté. Il était très tard, et la rue était déserte. J'ai pensé qu'il voulait s'en prendre à moi, mais je suis allée vers lui en émettant la pensée droite. Quand je suis arrivée près de lui, il m'a demandé son chemin.

Je pouvais ressentir la protection du Maître encore une fois.

Une épreuve dans ma famille ne m'a pas fait arrêter ma cultivation

À cette époque, nous vivions sur une cour, et dès que j'ouvrais la porte, il y avait beaucoup de bruit.

Chaque fois que je sortais, ma belle-mère pouvait l’entendre. Comme elle ne voulait pas que je sorte, elle verrouillait la porte de l'intérieur. Quand je revenais, je réalisais que je ne pouvais rentrer, mais je ne voulais pas frapper à la porte pour ne pas déranger mes voisins. Notre maison est sur la rue principale, donc cela donnerait une mauvaise image si je restais assise là et que j'attendais jusqu'au matin.

J'ai commencé à m'éloigner, mais j'ai ensuite pensé : « Je faisais la chose la plus droite. Je devrais rentrer fièrement – ma famille doit m'ouvrir la porte. » Dès que j'ai frappé à la porte, mon mari m'a laissé rentrer. Il m'a demandé si j'étais dehors pour distribuer des dépliants, je lui ai dit de ne pas s'en inquiéter. À partir de ce moment, quand je sortais, il ne m'a plus posé de questions.

Après que mon mari et moi avons divorcé en 2011, j'ai commencé à distribuer des dépliants dans les immeubles environnants. Je couvrais plusieurs immeubles chaque fois que je sortais.

Quand les pratiquants distribuaient des DVD de clarification de la vérité, j'ai commencé à les distribuer en personne. J'ai aussi fait des appels téléphoniques pour expliquer les faits sur le Falun Dafa, et parfois j'allais avec d'autres pratiquants au marché pour parler avec les gens de la vérité sur le Falun Dafa, et pour les aider à démissionner du PCC.

Manifester la bonté de Dafa

J'ai été arrêtée et détenue illégalement à deux reprises pour avoir parlé aux gens du Falun Dafa. J'ai également intenté un procès pour traduire l'ancien dirigeant Jiang Zemin en justice, et j'ai donc été arrêtée et détenue.

J'ai été relâchée après avoir fait une percée sous la protection du Maître. En y repensant, j'ai découvert mes lacunes.

C'était dû au fait que je n'étudiais pas les enseignements suffisamment, mon manque de pensée droite, mon attachement à faire les choses, et à mon manque d'attention pour ma sécurité.

Quand j'étais détenue, mon mari était sous une pression immense. Quand il m'a demandé de renoncer à ma cultivation, je lui ai dit que je préférais mourir. Quand il a eu une liaison en 2011, je ne me suis pas disputée avec lui ni avec l'autre femme. Je lui ai juste demandé d'être attentif à notre fils et à ses parents.

Il ne voulait toujours pas changer d'avis sur le divorce, car l'autre femme était enceinte et avait divorcé de son mari. Peu de temps après, mon mari a redemandé le divorce, et j'ai accepté, mais j'ai gardé la garde de notre fils. Mon ex-mari nous a accordé une pension alimentaire mensuelle de 600 yuans. Nous avons réglé le divorce à l'amiable.

Ma belle-mère a pleuré en apprenant notre divorce. Je lui ai promis de prendre soin d'elle, ce que j'ai fait. Les gens dans son voisinage et dans notre quartier résidentiel pensaient beaucoup de bien de moi. Je laissais mes mots et mes actions montrer aux gens à quel point le Falun Dafa est merveilleux.

Après mon divorce, j'ai trouvé un poste de concierge. Je pouvais étudier le Fa pendant mes pauses et imprimer des documents d'information sur Dafa la nuit.

Faire la chose la plus droite

Dès que j'avais une journée de week-end de congé, je participais à notre groupe d'étude du Fa. Nous nous rencontrions dans un quartier résidentiel dans la maison de location d'un pratiquant âgé. Il y a trois ans, ce pratiquant a déménagé, et nous avons perdu notre lieu d'étude du Fa. J'ai pensé : « si nous n'avons pas de groupe d'étude, comment pouvons-nous former un seul corps ? »

J'ai donc invité les pratiquants à venir chez moi pour étudier le Fa. À cette époque, je subissais une grande pression et j'avais aussi peur, car j'avais déjà été arrêtée à trois reprises. Si de nombreuses personnes venaient – tant de personnes qui sortent et qui rentrent – cela risquait de ne pas être prudent. J'avais aussi peur que mes voisins bavardent en voyant autant de visiteurs venant à la maison.

Alors, j'ai pensé : « Si je fais seulement ce qui est juste, je ne devrais pas avoir peur. Et de quoi devrais-je avoir peur avec le Maître bienveillant à mes côtés ? Ce que je fais est la chose la plus droite, et quiconque vient chez moi le fait pour la raison la plus droite. Je devrais abandonner tous les attachements pour harmoniser le corps uni. »

Afin que les autres puissent étudier comme d'habitude, j'ai laissé la clé de mon appartement chez une pratiquante âgée, qui ouvrait la porte pour les autres quand je n'étais pas là.

J'ai pensé : « Maître, nous les pratiquants, tout ce que nous avons doit être bon. Nous devrions avoir suffisamment de temps pour faire les trois choses. Nos finances ne devraient pas être un problème majeur, et nous devrions avoir des jours de congés normaux. Maître, s'il vous plaît, aidez votre disciple à trouver un bon travail. » Peu de temps après, c'est arrivé. Mon nouveau travail était quasiment le même, mais avec moins de travail, quatre jours de congé par mois et un meilleur salaire.

Depuis l'an dernier, certains d'entre nous avons décidé de bien utiliser notre journée de congé toutes les semaines en émettant la pensée droite le matin pour notre police locale, le bureau du parquet, et le Bureau 610, suivi de l'étude du Fa en groupe dans l’après-midi.

Cependant, il y a eu des choses que je n'ai pas bien faites, surtout après avoir été relâchée de prison. Je suis devenue un peu hésitante sur le fait de parler de la vérité sur le Falun Dafa aux gens que je connais.

J'ai encore de nombreux attachements comme la renommée, l'exaltation, la luxure et l'intérêt personnel. J'ai aussi des difficultés à cultiver ma parole.

Je vais cultiver plus assidûment et bien faire les trois choses.

Traduit de l’anglais